Marie Alizon

victime du régime nazi
Marie Alizon
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 22 ans)
AuschwitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Simone Alizon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Lieux de détention

Marie Alizon (née le à Rennes et morte le à Auschwitz) est une résistante française.

Biographie modifier

Résistance modifier

Fille d'hôteliers, Aimée Marie Françoise Alizon prend la direction de l'entreprise familiale lorsque sa mère tombe gravement malade.

Marie Alizon et sa sœur Simone entrent en contact avec le réseau Johnny en . Ce réseau opère en Bretagne depuis et s’occupe principalement des bateaux de guerre allemands stationnés à Brest, lorsqu’à la suite d’arrestations, le réseau doit abandonner ses points d’émission du Finistère. C’est à Rennes que le réseau s’installe et Marie et Simone Alizon reçoivent les renseignements « codés » qu’elles transmettent par la suite aux radios du réseau qui radiotélégraphient à Londres. Deux opérateurs radios seront hébergés dans l’hôtel, où les membres du réseau sont accueillis lors de leurs déplacements à Rennes.

Arrestation modifier

Marie et Simone Alizon sont arrêtées par la Feldgendarmerie les 13 et . Incarcérées quelques jours à Rennes, elles sont ensuite transférées à la prison de la Santé à Paris, puis à la maison d’arrêt de Fresnes et finalement, le , au fort de Romainville. Elles n'apprennent qu'en la mort de leur mère intervenue le .

Déportation modifier

Elles sont déportées ensemble au camp d’Auschwitz le (par le convoi des 31000). Marie meurt, épuisée, des suites d'une otite non soignée après avoir été transférée au revier le [1].

 
Rue Marie Alizon (actuelle rue Marie et Simone Alizon) à Rennes, musée de Bretagne.

Simone Alizon survit aux camps, conservant d'importantes séquelles. Elle se marie avec l’un des fondateurs du réseau Johnny, Jean Le Roux.

Distinctions et hommage modifier

Distinctions modifier

Odonymie modifier

Les deux sœurs Marie et Simone Alizon ont une rue à Rennes à leurs noms[2].

Exposition modifier

Elle fait partie des 16 femmes dont le parcours est présenté dans le cadre de l'exposition temporaire « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 » organisée par les Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) du au [4].

Notes et références modifier

  1. Caroline Moorehead (trad. de l'anglais), Un train en hiver, Paris, Cherche Midi, , 592 p. (ISBN 978-2-266-25872-2), p. 344
  2. a b et c Paulina Brault, « Nom de rue donné à la mémoire de Marie et Simone Alizon, résistantes-dèportées, membres du réseau Johnny », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  3. « Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Archives nationales, « Expositions » (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier