Marguerite de Savoie († 1359)

Marquise de Montferrat (1296-1359)

Marguerite de Savoie
Titre Marquise de Montferrat
(23 mars 1296-1359)
Biographie
Dynastie Maison de Savoie
Surnom la Grande
Naissance inconnue
Décès
Père Amédée V de Savoie
Mère Sibylle de Baugé
Conjoint Jean Ier de Montferrat

Marguerite de Savoie, née vers 1274, morte en 1359, est une princesse issue de la maison de Savoie, fille du comte Amédée V de Savoie et marquise de Montferrat par son mariage avec Jean Ier de Montferrat.

Biographie modifier

Marguerite est la première fille du comte Amédée V de Savoie et de sa première épouse Sibylle de Baugé[1]. Son année de naissance n'est pas exactement connue, ni son rang dans la fratrie. Le généalogiste Samuel Guichenon (1607-1664) la donne comme étant au 6e rang[2].

Samuel Guichenon indique qu'elle aurait été fiancée au fils du Dauphin de Viennois, Jean II de Viennois[2], en 1296. Toutefois, ce projet de mariage reçoit un avis défavorable du Boniface VIII[3]. Marguerite est ensuite mariée le à Jean Ier, dit le Juste, marquis de Montferrat[2],[1]. Ils n'ont pas d'enfants[2].

Elle devient marquise douairière de Montferrat[4], à la mort de Jean Ier, en .

Elle meurt en 1359[2],[4]. En tant que membre de la maison de Savoie, elle est enterrée à l'abbaye d'Hautecombe.

Notes et références modifier

  1. a et b Mémoires et documents, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Volume 19, 1881, p. 11[réf. incomplète].
  2. a b c d et e Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 369-370 (Livres I & II).
  3. Bruno Galland, Les papes d'Avignon et la Maison de Savoie. 1309-1409, École française de Rome, , 497 p. (ISBN 978-2-7283-0539-1, lire en ligne [PDF]), p. 43.
  4. a et b (en) Eugene L. Cox, The Green Count of Savoy : Amedeus VI and Transalpine Savoy in the Fourteenth-Century, Princeton University Press, (réimpr. 2015) (1re éd. 1967), 422 p. (ISBN 978-1-4008-7499-6, lire en ligne), p. 143.

Voir aussi modifier