Madeleine Nikomba Sabangu
| Madeleine Nikomba Sabangu | |
| |
| Fonctions | |
|---|---|
| Gouverneure de la province de la Tshopo | |
| En fonction depuis le (1 an, 8 mois et 17 jours) |
|
| Élection | |
| Prédécesseur | Maurice Abibu Sakapela (intérim) Louis-Marie Walle Lufungula |
| Sénatrice | |
| – (3 ans, 4 mois et 22 jours) |
|
| Élection | 14 mars 2019 |
| Circonscription | Tshopo |
| Président | Alexis Thambwe Mwamba Modeste Bahati Lukwebo |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Madeleine Nikomba Sabangu |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Luiza (RDC) |
| Nationalité | Congolaise |
| Parti politique | Indépendante |
| Diplômée de | Université du Cepromad |
| Profession | Avocat |
| Religion | Catholicisme |
| Résidence | Kisangani |
| Site web | www.madeleinenikomba.com |
| Gouverneurs de la province de la Tshopo | |
modifier  |
|
Madeleine Nikomba Sabangu, née le à Luiza au Kasaï central[1], est une avocate, femme politique congolaise et fondatrice de la Fondation Madeleine Nikomba[2]. Elle est sénatrice pour le compte de la province de la Tshopo du 15 mars 2019 au et gouverneure de la province de la Tshopo depuis le .
Biographie modifier
Formation modifier
Madeleine Nikomba a fait ses études de droit à l'université du Cepromad de Kisangani où elle a obtenue sa licence en 2017[3]. Elle est avocate au barreau de Kisangani depuis 2018[3].
Carrière politique modifier
Le , Madeleine Nikomba est élue sénatrice pour le compte de la province de la Tshopo lors des élections sénatoriales[4],[5].
Elle est auteure de plusieurs initiatives parlementaires au Sénat et autres en faveur de la province de la Tshopo dont celles qui a eu lieu le 13 et à l'hôtel Pullman de Kinshasa[6].
En , elle est élue membre de la commission relation avec les institutions provinciales et les entités décentralisées en qualité de rapporteuse au sein de la chambre haute du parlement[7].
Gouverneure de la province de la Tshopo modifier
Elle est élue 4ème gouverneure de la province de la Tshopo au second tour de l'élection du organisée sous le contrôle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Controverse électorale modifier
À l'annonce du résultat partiel du second tour des élections du par la CENI, la nouvelle gouverneure recueille le même nombre de voix que son concurrent Tony Kapalata soit 14 chacun sur 28 députés votants, puis ce dernier a été déclaré élu gouverneur de la province de la Tshopo face à Madeleine Nikomba, conformément à l'article 170, alinéa 3 de la loi électorale qui dispose : « qu'en cas d'égalité de voix, la liste dont le candidat gouverneur est le plus âgé l'emporte »[8].
Elle va contester les résultats en saisissant la cour d'appel de Kisangani pour certaines irrégularités du fait qu'un intrus, en la personne de Jean-Marie Ngandi, suppléant du député provincial Litema dont le mandat était suspendu sur base de son incompatibilité par rapport à sa fonction de ministre provincial, avait pris part à l’élection sans qualité[9].
Siégeant en matière électorale, La cour d'appel annule le résultat partiel du second tour de ce scrutin par l'arrêt no RCE 096[10].
Insatisfait de la décision, Tony Kapalata saisit le Conseil d'État pour solliciter l'annulation de l'arrêt de la cour d'appel, mais à son tour le Conseil d'État infirme le vote exprimé par Jean-Marie Ngandi, en proclament définitivement Madeleine Nikomba élue par 14 voix contre 13 voix obtenues par Tony Kapalata[10].
Saisie par la CENI, la Cour constitutionnelle confirme finalement l'arrêt rendu par le Conseil d'État[11].
Le , Madeleine Nikomba est investie gouverneur par ordonnance présidentielle, ce qui valide les résultats du Conseil d'État et met fin à la saga judiciaire entre les deux adversaires[12]. Elle devient la première femme à accéder à cette fonction[13] et succède à Louis-Marie Walle Lufungula déchu en [14].
Vie privée modifier
Madeleine Nikomba est mariée et mère de famille[3].
Distinctions modifier
- Prix du leadership féminin décerné par les membres du jury lors de la 4e édition du Forum international de victoria (en) en à Abidjan en Côte d'Ivoire[6].
Notes et références modifier
- « PUBLI-REPORTAGE : Madeleine Nikomba Sabangu, une grâce tombée du ciel pour la province de la Tshopo », sur lumiernews.net, (consulté le )
- « Fondation MANIK : Historique », sur fondationmanik.org (consulté le )
- « Tshopo : Madeleine Nikomba candidate gouverneur à la Tshopo, une dame de fer, tête bien faite avec un parcours élogieux », sur infosplus.org, (consulté le )
- « RDC: la liste des sénateurs élus ! », sur congoprofond.net, (consulté le )
- « Liste des Sénateurs par circonscription Électorale », sur senat.cd, (consulté le )
- « 5 choses à savoir sur Nikomba, la femme "candidate" pour réédifier la Tshopo », sur kis24.info, (consulté le )
- « Tshopo : Nikomba, l'incroyable ascension d'une femme sur "qui repose les attentes populaires" », sur congoprofond.net, (consulté le )
- Loi no 06/006 du portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, Journal Officiel, , 31 p. (lire en ligne), p. 18.
- « Tshopo: le député Jean-Marie Ngandi à la base de l'annulation de l'élection du Gouverneur », sur mediacongo.net, (consulté le )
- « RDC : Madeleine Nikomba proclamée gouverneure de la Tshopo par le Conseil d’État », sur politico.cd, (consulté le )
- « Tshopo : Madeleine Nikomba Sabangu investie gouverneure de la province », sur acpcongo.com, (consulté le )
- « RDC:Le chef de l’État investit la gouverneure de la Tshopo Madeleine Nikomba », sur rtnc.cd, (consulté le )
- « Madeleine NIKOMBA première femme investie Gouverneur de la province de la Tshopo par ordonnance présidentielle », sur pourelle.info, (consulté le )
- « Tshopo : la Cour constitutionnelle déclare recevable et non-fondée la requête du gouverneur déchu de la Tshopo », sur mediacongo.net, (consulté le )
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
