Ludovico Aureli
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Ordre religieux

Ludovico Aureli, né en à Pérouse et mort en à Rome, est un jésuite et historien italien.

Biographie modifier

Né à Pérouse, Ludovico Aureli se distingua dans la carrière des lettres, vers le commencement du 17e siècle. Entré de bonne heure chez les jésuites, il s’appliqua avec tant d’ardeur à la philosophie et à la théologie, qu’on fut obligé de le renvoyer chez son père pour rétablir sa santé, altérée par l’excès du travail. Après trois ans de repos, il s’adonna à la jurisprudence, et fut reçu docteur en droit, comme dans les deux autres facultés. Il fut d’abord nommé bibliothécaire à Pérouse ; il alla ensuite à la cour de Vienne, en qualité d’auditeur du nonce apostolique ; à son retour, il fut fait chanoine de St-Jean de Latran, et mourut à Rome en 1637. Cet auteur, qui joignait à l’étude des langues latine, grecque et allemande, une connaissance approfondie de l’histoire, était regardé, par le pape Urbain VIII, comme le premier historiographe de son temps.

Œuvres modifier

Ses principaux ouvrages sont :

  • Ristretto delle Storie del mondo di Orazio Torsellino, gesuita, col supplimento di Lod. Aurelio, traduttore de l’opera, Pérouse, 1623, puis Venise, 1653, in-12. Cette édition a été augmentée d’une seconde partie, jusqu’à l’an 1650, par Bernardo Oldoini, de Gênes.
  • Della Ribellione de’ Boemi contra Matthia, e Ferdinando imperadore, Istoria, etc., Rome, 1625, et Milan, 1626, in-8°.
  • Annales Card. Baronii in epitomen redacti, Rome, 1636, Paris, 1637, 2 vol. in-12.
  • Bzovii Continuatio in epitomen redacta, Rome, 1641, in-12. La meilleure édition de ces deux abrégés est celle de Paris, 1663, 3 vol. petit in-12. L’abrégé de Baronius et celui de Bzovius ont été trad. en français par Charles Chaulmer, historiographe de France, Paris, 1664, en 6 vol. in-12, puis réimp. en 8 vol., avec un supplément, depuis l’an 1636 où finit Aurelio, jusqu’en 1664. Cette traduction forme, avec le supplément, 12 vol. petit in-12, Paris, 1673.
  • On a encore de cet auteur des éloges et différents discours. Il écrivit en vers latins et traduisit lui-même en italien deux tragédies, Pompée et Germanicus, qui n’ont jamais été imprimées.

Sources modifier

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