Louis Joseph Bouge

administrateur colonial

Louis Joseph Bouge, né à Toulon le et mort à Paris 15e le [1], est un administrateur colonial français.

Louis Joseph Bouge
Portrait de Louis-Joseph Bouge en Guadeloupe.
Fonctions
Gouverneur de la Guadeloupe
-
Louis Lefebvre (d)
Gouverneur de la Guadeloupe (intérim)
-
Louis Lefebvre (d)
Gouverneur de la Guyane française
-
Gouverneur de la Polynésie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Distinction

Biographie modifier

Après des études de droit, Louis-Joseph Bouge devient secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie et Dépendances en 1912. Il est affecté à Tahiti comme chef de cabinet en 1915. De 1928 à 1930, il assure les fonctions de gouverneur des Établissements Français de l’Océanie par intérim. Il est nommé gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon en 1930, gouverneur de Guyane de 1931 à 1933, puis gouverneur de la Guadeloupe de 1933 à 1936.

Passionné d’histoire, il reprend le travail sur les Roches gravées de Trois-Rivières et nomme un agent assermenté pour la surveillance et la conservation des vestiges[2].

Il fut chargé de diverses missions et occupa la fonction de secrétaire particulier du ministre des Colonies de 1937 à 1939, après avoir été rappelé à Paris (et remplacé par Félix Éboué) par le ministère en raison de sa gestion des élections dans la colonie de la Guadeloupe.

Il participe à l'organisation du Tricentenaire du rattachement des Antilles à la France (1935), et organisa l'Exposition universelle de 1937 pour la Guadeloupe. En , le ministre des Colonies le nomme président du Comité de propagande pour le cacao d'origine coloniale française.

Bouge, passionné par la vie polynésienne, est l'auteur d'une grammaire tahitienne et de travaux ethnographiques, le fondateur de la Société d'Études Océaniennes et du journal Te Vea Maohi et le premier vice-président de la Société des océanistes.

Collectionneur et bibliophile averti, ses collections furent léguées en 1970 au musée des Beaux-Arts de Chartres par sa veuve, Emma Bouge, des relations amicales ayant été tissées avec René Gobillot, conservateur du musée de 1937 à 1967[3].

Publications modifier

Sources modifier

  • « Hommes et destins: dictionnaire biographique d'outre-mer, Volumes 1 à 2 », Académie des sciences d'outre-mer, 1977
  • Henri Temerson, « Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l'année », 1961
  • « Revue française d'histoire d'outre-mer, Volumes 48 à 49 », 1961
  • Jérôme Cazaumayou, Thomas De Dekker, « GABRIEL PAÏTA, TÉMOIGNAGE KANAK: D'Opao au pays de la Nouvelle-Calédonie », 1999
  • « Journal de la Société des océanistes: Volumes 122 à 125 », 2006
  • Jean Scemla, « Les cahiers Morillot, ou, La vie très exotique du boucher Poncelet », 1999
  • « Inventaire des archives calédoniennes de Louis-Joseph Bouge. Gouverneur honoraire des colonies (1878-1960) », dans "Bulletin de la Société des études Mélanésiennes", Nouméa, 1994
  • « Dictionnaire illustré de la Polynésie », sous la direction de F. Merceron

Références modifier

  1. Base Léonore
  2. « Histoire sucrière », sur Marie-Galante Terre d'histoire (consulté le ).
  3. Introduction du cartel « Le Tiki marquisien », décembre 2016.

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :