Louis-Guillaume-Valentin Dubourg

Guillaume-Valentin Dubourg
Image illustrative de l’article Louis-Guillaume-Valentin Dubourg
Portrait de Guillaume-Valentin Dubourg.
Biographie
Nom de naissance Louis-Guillaume-Valentin DuBourg
Naissance
Cap-Français (Saint-Domingue)
Ordre religieux Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice
Ordination sacerdotale
Décès (à 67 ans)
Besançon
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par le card. Doria Pamphilj
Archevêque de Besançon
Évêque de Montauban
Vicaire apostolique au Mississippi
Évêque de Louisiane et des Deux Florides

« Lilium inter spinas »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Louis-Guillaume-Valentin Dubourg né le à Cap-Français, dans la colonie française de Saint-Domingue (actuellement Cap-Haïtien, en Haïti) et mort le est un prêtre de la Société de Saint-Sulpice, administrateur apostolique (1812) puis évêque de Louisiane (États-Unis) avant de revenir en France comme évêque de Montauban (1826) et ensuite archevêque de Besançon.

Biographie modifier

Fils d'un planteur de café de Saint-Domingue, il ne reste que deux ans sur l'île et revient en France dans le plus jeune âge.

Il fait ses études à Bordeaux, puis est envoyé au séminaire Saint-Sulpice, à Paris en 1786.

En mars 1790, il est ordonné prêtre et devient directeur de la maison d'Issy (petit séminaire de Saint-Sulpice).

En août 1792, après la dispersion des Sulpiciens, il se réfugie en Espagne, puis s'embarque pour Baltimore en 1794.

En 1796, il devint président du collège de Georgetown, séminaire fondé en 1789 par les Jésuites dans la capitale américaine, Washington, pour former des prêtres catholiques aux États-Unis.

Fin 1798, il crée le collège Sainte-Marie à Baltimore.

En 1812, il est nommé administrateur apostolique et ordinaire en Louisiane et s'installe à La Nouvelle-Orléans lorsque la ville est l'un des points chauds de la Guerre de 1812, entre les États-Unis et l'Royaume-Uni, et de son dégât collatéral, la guerre Creek.

En 1816-17, il est de passage en France pour son ordination épiscopale à Rome. Il invite différentes congrégations religieuses en Louisiane pour s'occuper, en particulier, de l'éducation de la population indigène.

Il rencontre la religieuse Madeleine-Sophie Barat, fondatrice avec Philippine Duchesne de la Société du Sacré-Cœur de Jésus.

Les Sœurs du Sacré-Cœur répondent à cet appel, et Duchesne part en Louisiane avec un groupe de religieuses le .

Il effectue le voyage du retour avec le père Charles de la Croix, attendu à la mission de Florissant, qu'il avait ordonné à Gand, et regagne son diocèse où il s'attache à la réorganisation matérielle de l'Église, à la conversion des indiens[1].

En 1823, il consulte les politiques à Washington parmi lesquels le secrétaire à la Guerre,John C. Calhoun ,au sujet de l'éducation des enfants indiens dans son diocèse. Au cours de l'entretien, Calhoun suggère que les Jésuites de Georgetown soient mis à contribution, et le père Charles Neale, supérieur jésuite du Maryland acquièsce[1].

En 1825, il présente sa démission mais est nommé pour quelques mois vicaire apostolique au Mississippi.

Le , il est nommé évêque de Montauban. Dans un diocèse marqué par une forte minorité protestante, il se montre un évêque très actif.

Par une ordonnance datée du , il est transféré au siège de Besançon grâce à l'amitié que lui porte le roi Louis-Philippe Ier.

Installé le , son très court épiscopat est marqué par le regroupement des petits séminaires, l'un à Vesoul et l'autre à Consolation-Maisonnettes.

Il contribue aussi à la création d'un collège mixte à Marnay.

Notes et références modifier

  1. a et b "The Early Work of the Lorettines in Southeastern Kansas", par Sœur Lilliana Owens, août 1947 [1]

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • René Surugue, Les archevêques de Besançon. Biographies et portraits, Besançon, 1931
  • (en) Annabelle Malville, Louis William Dubourg, Chicago, 1986, 2 vol.
  • Claude Fohlen, « Un éphémère archevêque de Besançon : Mgr Louis Valentin Guillaume Dubourg 1766-1833 », Mémoires de la Société d'Émulation du Doubs, 1992, p. 117-125

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