Louis Étienne Albrand
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Médecin, médecin militaire, conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, colonel honoraire |
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Louis Étienne Albrand, né en 1949, est un médecin, écrivain et homme politique français.
Biographie modifier
Origines Familiales modifier
Louis Étienne Albrand est issu par son père d’une ancienne lignée de notaires delphinaux et de propriétaires terriens, avec de nombreux prélats: Monseigneur Étienne Albrand, (1805-1853), vicaire du Pape en Chine, et Monseigneur François Albrand, (1803-1867) Supérieur des Missions Etrangères de Paris (MEP), ainsi que Mère Macaire Palluel (1885-1964), Supérieure Générale de l’Ordre de la Providence; et par sa mère d’une lignée ancienne vaudoise[réf. nécessaire].
Éducation et Formation modifier
Docteur en Médecine et Interne des hôpitaux en 1976[1], Louis Albrand obtient l'année suivante son diplôme de Gériatrie et de Gérontologie Sociale. En 1978, il est diplômé en Médecine du Travail et en Hygiène Industrielle. En 1984, il reçoit son diplôme d’Economie Politique et Gestion des Entreprises[2].
Il poursuit sa formation aux États-Unis, tout d'abord à l'Université de Floride. Il est diplômé en Prévention de l'Alcoolisme et Dépendance aux Drogues en 1986. Puis, en 1979, il est un "Visiting Scientist" au laboratoire de Neurobiologie de l'Université Columbia[3], où il devient Chargé de Cours.
Carrière modifier
Politique modifier
En 1986, Jacques Chirac, sur proposition du Garde des Sceaux Albin Chalandon, nomme Louis Albrand Président de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue (MILT)[3].
En 2009, il remet au gouvernement un Rapport sur la Prévention du Suicide en Prison[4],[5].
Ses intérêts sont la réhabilitation des handicapés, la réduction des suicides en prison, la lutte contre l’usage de drogues illicites, et la médecine humanitaire[6].
Il est élu à plusieurs reprises Conseiller Municipal de Saint-Crépin en 1983 et 1989 (maire Alexis Barthélemy), puis en 2014 (maire Jean-Louis Queyras)[réf. nécessaire].
Candidat aux élections sénatoriales, Louis Albrand s'engage localement en politique en [7],[8].
Il sollicite l'investiture LREM en mai 2017 pour les Élections Législatives dans la 2ème Circonscription des Hautes-Alpes[9].
En 2020, Louis Albrand porte plainte contre le gouvernement pour sa gestion de la pandémie de Covid-19[10],[11].
Il est désigné tête de liste Rassemblement National (RN) dans les Hautes-Alpes aux Élections Régionales de 2021 en Provence-Alpes-Côte d'Azur[12] par Thierry Mariani (non encarté au Rassemblement National) et Gilles Pennelle (candidat RN en Bretagne), au préjudice du candidat Rassemblement National pressenti, Nicolas Faure, délégué départemental du Rassemblement national pour les Hautes-Alpes qui dénonce cette manœuvre d'appareil dans un article du Dauphiné Libéré[13]. Les têtes de listes départementales Chantal Eyméoud (“ Notre région d’abord ”) et Louis Albrand (“ Construisons la Région de Demain ”) s’accusent mutuellement de fausses informations quant à leurs étiquettes politiques[14].
Le 27 juin 2021, il est élu Conseiller Régional de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sous l’étiquette Droite Populaire, il siège au conseil régional dans le groupe « Construisons la Région de Demain »
Ouvrages modifier
- Les Vaudois, Ces Inconnus, préface de Chantal Delsol de l’Institut, l’Harmattan (2021)
- La Prison et la Mort, en collaboration in Thanatologie, éd. l'Esprit du Temps (2012)
- Conséquences Psychosomatique de la Réclusion Criminelle à Perpétuité (2012)
- La Médecine du Désir, Ed. Le nouvel objet, Paris (2010)
- Deux Missionnaires Haut-Alpins en Extrême-Orient, in Revue d'Histoire de l'Église de France (2007)
- Contes alpins... autrement, en collaboration avec Maria-Grazia Grosso, Ed. du Fournel (2002)
- Les Chemins de Lumière, en collaboration avec Maria-Grazia Grosso, Ed. du Fournel (2001)
- Pour un droit à la vieillesse, en collaboration avec Jean-François Burgelin, Ed. Dalloz (2000)
- Expertise Gériatriques: Certitudes et Difficultés, Université de Bordeaux. Doc (1999)
- Dépression, Ed. du Fournel (1998)
- Toxicomanie / Pharmacodépendance, Ed. Masson (trad. en espagnol) (1988)
- Freud et la Drogue, en collaboration avec Paul Guth et Pierre Chaunu, Ed. du Rocher (1987)
- Une Immigration Italienne, préf : E. D’addona, Hautes-Alpes
Distinctions modifier
Notes et références modifier
- « Louis Albrand », sur data.bnf.fr (consulté le )
- (en-US) « Compétences », sur Louis Étienne Albrand (consulté le )
- « SAINT-CRÉPIN. Découvrez le parcours de Louis Albrand, un Haut-Alpin promu officier de la Légion d’honneur », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- rédaction (avec agence), « Suicides en prison : Quand Rachida Dati se fait boycotter », 20 minutes, (lire en ligne).
- rédaction (source AFP), « Suicide en prison : le rapport Albrand vise à "humaniser" le monde carcéral », Le Point, (lire en ligne).
- « SAINT-CRÉPIN. Découvrez le parcours de Louis Albrand, un Haut-Alpin promu officier de la Légion d’honneur », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « Hautes-Alpes : Louis Albrand veut être le candidat-citoyen pour les Sénatoriales » [html], sur alpesdusud.alpes1.com, .
- Y.G., « Élections sénatoriales : Louis Albrand s’invite dans le débat », Le Dauphiné, (lire en ligne).
- D!CI TV, « Hautes-Alpes : Louis Albrand demande l'investiture sur le site de la République En Marche ! - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion (consulté le ).
- Renaud Lecadre, « Louis-Etienne Albrand, épidémie judiciaire », sur liberation.fr, (consulté le ).
- Renaud Lecadre, « Louis-Etienne Albrand, épidémie judiciaire », sur Libération (consulté le )
- Valentin Doyen, « Hautes-Alpes: Louis Albrand tête de liste Rassemblement national pour les élections régionales », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- « Politique. Régionales : dans les Hautes-Alpes, règlement de comptes au Rassemblement national », sur ledauphine.com (consulté le ).
- « Hautes-Alpes. Élections régionales : Eyméoud et Albrand, la bataille des étiquettes », sur ledauphine.com (consulté le ).
- Décret du 31 décembre 2018 portant promotion et nomination (lire en ligne)
Liens externes modifier
