Le Paradis terrestre (série télévisée)

série télévisée québécoise

Le Paradis terrestre est un téléroman québécois composé de 163 épisodes[1] de 25 minutes, scénarisées par Réginald Boisvert au cours de la première saison, puis par Jean Filiatrault pour les saisons subséquentes, et diffusé du au à la Télévision de Radio-Canada.

Le Paradis terrestre

Titre original Le Paradis terrestre
Genre téléroman
Création Réginald Boisvert
Acteurs principaux Jean Lajeunesse
Gisèle Schmidt
Gérard Poirier
Nicole Filion
Pierre Boucher
Pays d'origine Drapeau du Canada Canada (Drapeau du Québec Québec)
Chaîne d'origine Radio-Canada
Nb. de saisons 4
Nb. d'épisodes 163
Durée 25 minutes
Diff. originale

Synopsis

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Le téléroman raconte l'histoire de deux familles, l'une aisée et l'autre de condition plus modeste, dans la ville fictive de banlieue de La Dauversière. Grégoire et Irène veulent profiter pleinement de leur retraite mais leur paradis terrestre cache les préjugés sociaux, le snobisme et la veulerie. Leur fils Gilles est un homme d'affaires très pris par son travail alors que sa femme Gaétane tente de combler sa tristesse et son ennui[2]. À partir de la quatrième saison, censurée par Radio-Canada après deux épisodes, l'intrigue se déplace dans une tour d'appartements de Montréal.

La scène de l'ascenseur

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Au début de la quatrième saison, le , le téléroman est abruptement retiré de l'horaire par la télévision d'État, en raison des thèmes controversés qui sont abordés : homosexualité, prostitution, amour libre, nudité. Et principalement pour la scène dite - de l'ascenseur- alors que l'on voit à l'écran la porte d'un ascenseur se refermer pendant que deux hommes se tiennent debout main dans la main[3]. Le tollé soulevé par de nombreux téléspectateurs force la direction de Radio-Canada à ne plus reconduire la série. Il est alors évoqué que ces thèmes ne conviennent pas à des enfants, alors que le téléroman est diffusé à 21 h[4]. Cette censure découle donc du grand nombre de protestations reçues par les hauts responsables de Radio-Canada. Cet événement témoigne de l'homophobie de l'époque pour certains, d'un cas de censure pour d'autres. Cette scène est considérée comme une pièce d'anthologie de la télévision québécoise[5]. Au cours de cette saison inédite[6], Jean Filiatrault entend créer une intrigue policière à la Simenon où, pour assassiner sa mère, un hétérosexuel se déguisait en femme afin de faire retomber les soupçons sur un homosexuel. Cet événement marque la fin des carrières du réalisateur Charles Dumas et de l'écrivain Jean Filiatrault[7].

Fiche technique

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Distribution

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Notes et références

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  1. Première présentation du téléroman « Le Paradis terrestre »
  2. a et b « Le paradis terrestre », Qui joue qui (consulté le )¸
  3. « Première présentation du téléroman «Le paradis terrestre» », sur Bilan du siècle, Université de Sherbrooke, (consulté le ).
  4. Pierre Hébert, Kenneth Landry et Yves Lever, Dictionnaire de la censure au Québec : littérature et cinéma, Montréal, Fides, , 716 p. (lire en ligne), p. 643.
  5. a. « L'homosexualité masculine », La télé sur le divan, sur tou.tv (consulté le ).
    b. Steve Proulx, « Hommage à Gilles Renaud », Voir,‎ (ISSN 0849-5920, lire en ligne).
    c. Samuel Pradier, « La première émission originale de Prise 2 », TVA Nouvelles, (consulté le ).
  6. Claude Gonthier, Analyse thématique et réception des romans et téléromans de Jean Filiatrault, thèse de doctorat, Université de Montréal, 1996.
  7. Guy Fournier, « La télé dans la mire : Jusqu’où ne pas aller trop loin », Journal de Montréal,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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