Léonce Alayrac, né le à Anzin et mort le à Arras, est un ingénieur civil des mines du XIXe siècle, administrateur de la Compagnie des Mines de Courrières lors de la catastrophe de 1906.

Léonce Alayrac
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité

Vie civile

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Léonce Augustin Alayrac est né à Anzin le . Il est le fils de Pierre Alayrac, négociant, et d'Elisabeth Jénart. Parmi les témoins de l'acte de naissance figure Antoine Augustin Alayrac, notaire à Gramat (département du Lot[1]).

Après ses études secondaires au Collège de Valenciennes[2], il prépare Polytechnique[3] mais ne peut s'y présenter atteint par la limite d'âge[4] et finalement entre à l'École des mines de Saint-Étienne dont il sort ingénieur civil dans la promotion 1857[1],[5].

Il épouse le à Hénin-Liétard (devenue depuis Hénin-Beaumont) Louise Félicie Augustine Demarquette. A cette date, Léonce Alayrac est ingénieur civil des mines attaché à la Compagnie des mines houillères de Courrières et domicilié à Billy-Montigny. Ses parents sont décédés à Anzin. La mariée est née à Hénin-Liétard le , sans profession, fille de Napoléon Désiré Demarquette, né à Harnes, âgé de 55 ans, docteur en médecine de la faculté de Paris, pendant plusieurs années maire d'Hénin-Liétard[6], et de Victorine Rosalie Masclet, native d'Harnes, âgée de 48 ans, propriétaire, domiciliés à Hénin-Liétard. Un contrat de mariage a été passé le devant Maitre Damoison notaire à Hénin Liétard. Un témoin du marié est son oncle Adrien D'Alayrac, 69 ans, colonel d'artillerie en retraite, Commandeur de la Légion d'Honneur et de Saint Grégoire le Grand (Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand), domicilié à Gramat[7].

Le couple a plusieurs enfants dont un fils Joseph directeur de la Société du gaz de Versailles et un beau fils Ingénieur des Arts et manufactures lors du décès de Léonce Alayrac[1].

Résidant à Billy-Montigny en 1894, malade dans les dernières années de sa vie[8], il meurt à Arras le , peu de temps après la Catastrophe de Courrières de 1906. Cette dernière semble l'avoir beaucoup affecté et porté un coup fatal[9]. De plus elle coïncide avec un drame personnel : la perte d'un petit-enfant âgé de 4 ans[9].

Carrière professionnelle

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En 1858, Léonce Alayrac entre à la Compagnie des mines de Courrières comme ingénieur[5].

Il procède à l'étude géologique du bassin houiller du Pas-de-Calais et spécialement de la concession de Courrières. Il contribue à la découverte du gisement qui a déterminé la création de sept nouveaux sièges d'extraction et qui a permis de faire passer la production de 80 000 tonnes à 1 400 000 tonnes[1].

Il œuvre à l'établissement des travaux souterrains et à l'étude puis à la mise en place des infrastructures de surface : chemin de fer, canaux, ateliers machines permettant de réaliser le développement de la production[1].

Les études géologiques du bassin ont valu à Léonce Alayrac, une médaille d'argent lors de l'Exposition universelle de 1878 et une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889[1].

Dans la Compagnie des mines de Courrières, il sera ingénieur, ingénieur conseil et enfin administrateur[5].

Léonce Alayrac était également membre du Comité de l'industrie minérale[1].

Œuvres

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Distinctions

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Articles connexes

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. a b c d e f g et h Notice sur base Léonore, citée dans la bibliographie
  2. Baron Cavrois cité dans la bibliographie page 138
  3. Abbé Rohart cité dans la bibliographie page 484
  4. Baron Cavrois op. cit. page 140
  5. a b c et d M.Prévost cité dans la bibliographie
  6. Baron Cavrois op. cit. page 141
  7. « Etat civil d'Hénin-beaumont », sur archivesenligne.pasdecalais.fr, p. 22
  8. Abbé Rohart op. cit. page 485
  9. a et b Abbé Rohart op. cit. page 486
  10. Discours de réception de Mr Alayrac dans Mémoires de l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Arras, Année 1899, pages 117 à 134