Katia Dubreuil

magistrate française
Katia Dubreuil
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Présidente
Syndicat de la magistrature
-
Kim Reuflet (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Katia Dubreuil est une magistrate française, née le à Suresnes. Elle est présidente du Syndicat de la magistrature de 2017 à 2022.

Biographie modifier

Née le à Suresnes, elle est l'enfant unique d'un père administrateur civil au Trésor public et d'une mère secrétaire. Elle fait ses études secondaires à Saint-Germain-en-Laye, puis elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1997 et intègre en 1998 l'École nationale de la magistrature[1].

Son premier poste en 2001 est celui de substitut du procureur à Laon. Elle est ensuite nommée à Créteil, à Bobigny puis elle est détachée, de 2013 à 2016, à la mission interministérielle de lutte contre les drogues[1]. Elle est ensuite nommée à Paris[2].

Présidente du Syndicat de la magistrature modifier

En 2016, elle est élue présidente du Syndicat de la magistrature[1], classé à gauche[3]. Entendue comme témoin lors de l'affaire du « Mur des cons », elle défend le syndicat et la liberté d'opinion des magistrats[4]. Elle accueille avec prudence la nomination d'Éric Dupond-Moretti comme garde des Sceaux en [5].

Sous sa présidence, le syndicat de la magistrature et l'Union syndicale des magistrats se rapprochent jusqu'à former un front intersyndical, notamment lors du dépôt de plaintes conjointes à l'hiver 2020 contre le ministre de la Justice, en raison de possibles conflits d’intérêts[1].

En 2020, elle critique la procédure de l'amende forfaitaire délictuelle, regrettant la disparition de l'individualisation de la peine[6].

Elle quitte le bureau national de l'organisation en 2022, lorsque Kim Reuflet lui succède à la présidence[1].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Chloé Pilorget-Rezzouk, « Katia Dubreuil, juge et répartie », sur Libération, (consulté le )
  2. « Katia Dubreuil, nominations au JO », sur jorfsearch (consulté le ).
  3. Ismaël Halissat, « Etats généraux de la justice : «Macron n’a pas un mot pour condamner les attaques scandaleuses contre l’institution» », sur Libération, (consulté le )
  4. Renaud Lecadre, « Au procès du «mur des cons», les idées politiques font débat juridique », sur Libération, (consulté le )
  5. Charles Delouche-Bertolasi et Matéo Larroque, « Dupond-Moretti à la Justice : deux professions, deux ambiances », sur Libération, (consulté le )
  6. Juliette Bénézit, « Les débuts « balbutiants » de l’amende forfaitaire délictuelle pour usage de stupéfiants », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier