Kath Browne

géographe britannique des sexualités et du genre

Kath Browne, née en , est une géographe irlandaise, spécialiste de géographie du genre et des sexualités.

Kath Browne
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (47 ans)
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A travaillé pour
Université de Johannesbourg (depuis le )
University College Dublin (depuis le )
Université nationale d'Irlande à Maynooth (depuis )
Université de Brighton (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Kath Browne est originaire de Douglas[1].

Formation

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Kath Browne obtient un Bachelor of Science en géographie, science des sports et éducation physique en 1998 à l'université de Loughborough puis un Master of Arts en géographie sociale et culturelle en 1999 à l'université de Sheffield[2]. Elle commence son doctorat en 1999 à l'université du Gloucestershire sur la vie quotidienne des femmes non-hétérosexuelles qu'elle achève en 2002[2],[3].

Carrière

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Elle devient professeure de géographie humaine en 2014, à l'université de Brighton[2],[4], professeure de géographie des sexualités et des genres à la Maynooth University en 2018[2] puis full professor à l'university College Dublin en 2019[1]. Son recrutement à l'university College Dublin a fait l'objet d'une poursuite en justice de la part de la Maynooth University[5].

Travaux

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Les travaux de Kath Browne s'inscrivent dans les branches de la géographie sociale et de la géographie culturelle. Elle travaille sur les expériences spatiales individuelles des sexualités et des genres[1] et est à ce titre l'une des chercheuses principales du champ de la géographie des sexualités[3]. Par ses travaux, elle invite à reconsidérer la façon dont les géographes conceptualisent l'identité, la sexualité et le genre[3]. Elle participe à la structuration du champ par l'organisation de nombreuses sessions à des conférences scientifiques ainsi que par son rôle la création du « Space, Sexualities and Queer Working Group » de la Royal Geographical Society[3].

Ses recherches portent notamment sur le « Brighton gay »[6]. Elles s'inscrivent pour partie dans le champ des géographies lesbiennes[7].

Ses travaux sont mobilisés et pris en compte par les pouvoirs publics et notamment le Office for National Statistics britannique[3].

Géographies et méthodologies queers

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Kath Browne est critique à l'égard de l'hétéronormativité et du masculinisme qui peuvent marquer la géographie du genre et des sexualités[7].

Pour Kath Browne, le terme queer n'est pas synonyme d'« homosexuel » ni de « LGBT » mais permet de déconstruire l'opposition hétérosexuel/homosexuel[8],[7]. Il s'oppose autant à l'homonormativité qu'à l'hétéronormativité[8],[7].

D'après Cha Prieur, le livre Queer Methods and Methodologies de Kath Browne et Catherine Nash (en) paru en 2010, s'inscrit dans un enjeu de « production des savoirs et méthodologies queers »[8]. L'ouvrage est centré sur des méthodologies qualitatives, mobilise notamment les théories des savoirs situés et insiste sur l'importance de la prise en compte des émotions et des désirs dans la recherche[8],[7].

Travaux sur l'« hétéroactivisme »

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Les travaux les plus récents de Kath Browne, menés avec Catherine Jean Nash (en) depuis 2012, portent sur l'extrême droite, les résistances face à l'accès aux droits des personnes LGBT et l'« hétéroactivisme »[9],[10]. Elles définissent l'« hétéroactivisme » comme « both an ideology and a set of practices » (« à la fois une idéologie et un ensemble de pratiques ») utilisés par des groupes s'opposant aux droits des minorités de genre et sexuelles en « asserting the supremacy of heterosexual marriage and normative gender roles as the foundations for the best society and the best place for raising children » (« affirmant la suprématie du mariage hétérosexuel et des rôles normatifs de genre comme fondements pour la meilleure société et le meilleur espace pour élever des enfants »)[10].

Distinctions et financements

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Publications principales

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Ouvrages

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Articles

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Notes et références

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  1. a b c et d (en) « Five Cork academics admitted into Royal Irish Academy », echo live,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e « Maynooth University Prof Kath Browne awarded prestigious ERC grant | Maynooth University », sur www.maynoothuniversity.ie (consulté le )
  3. a b c d e et f « Annual General Meeting 4 June 2007 », The Geographical Journal, vol. 173, no 3,‎ , p. 276–285 (ISSN 0016-7398, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Consent, Dildos and Deception: Reexamining The Trial of Gayle Newland », sur www.vice.com (consulté le )
  5. (en) « UCD sued by Maynooth University over alleged ‘poaching’ of staff », sur The Irish Times (consulté le )
  6. (en-GB) Katie Burton, « Sexuality and the city: the changing geography of LGBTQ spaces », sur Geographical, (consulté le )
  7. a b c d et e Karine Duplan, « Les géographies des sexualités et la géographie française peuvent-elles faire bon ménage ? », Géographie et cultures, no 83,‎ , p. 117–138 (ISSN 1165-0354, DOI 10.4000/gc.2087, lire en ligne, consulté le )
  8. a b c et d Cha Prieur, « Des géographies queers au-delà des genres et des sexualités ? », EspacesTemps.net Revue électronique des sciences humaines et sociales.,‎ (ISSN 1777-5477, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Intern GCN, « Professor Kath Browne to discuss right-wing ideologies for this week's thrilling Festival of Dangerous Ideas », sur GCN, (consulté le )
  10. a et b (en-CA) « New book explores transnational pushback against LGBTQ rights », sur The Brock News, a news source for Brock University (consulté le )
  11. (en) « Awards », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « Previous Award Winners », sur Feminist Geographies Specialty Group, (consulté le )
  13. « Kath Browne - AcademiaNet », sur www.academia-net.org (consulté le )

Liens externes

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