Karim Ben Cheïkh

diplomate et homme politique français
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Karim Ben Cheïkh
Illustration.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(1 an et 6 jours)
Élection 16 avril 2023 (partielle)
Circonscription 9e des Français établis hors de France
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique NUPES-ÉCO
Commission Finances
Prédécesseur Lui-même

(6 mois et 29 jours)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 9e des Français établis hors de France
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique NUPES-ÉCO
Commission Finances
Prédécesseur M'jid El Guerrab
Successeur Lui-même
Consul général de France à Beyrouth

(4 ans, 4 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Prédécesseur Cécile Longé
Successeur Julien Bouchard
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Tunis (Tunisie)
Nationalité Française
Tunisienne
Parti politique Génération.s
Diplômé de Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Sciences Po Paris
Profession Diplomate
Site web karimbencheikh.fr

Karim Ben Cheïkh, né le à Tunis, est un diplomate et homme politique français. Il est élu député français lors des élections législatives françaises de 2022. Membre du parti Génération.s, fondé par Benoît Hamon, il siège au sein du groupe écologiste - Nupes de la XVIe législature.

L'élection législative de juin 2022 est cependant invalidée par le Conseil constitutionnel le en raison d'un problème technique sur le vote par internet qui n'est « pas imputable au candidat élu ou aux autres candidats ». Karim Ben Cheïkh est réélu le 16 avril 2023 lors de l'élection législative partielle qui suit.

Biographie modifier

Jeunesse et études modifier

Fils d'une Française et d'un Tunisien, Karim Ben Cheïkh grandit en Tunisie[1]. Il obtient une bourse scolaire de l'AEFE et suit ses études secondaires au lycée français de La Marsa[2].

Il obtient une maîtrise d'administration économique et sociale à l'université Paris I Sorbonne (1999), puis effectue un troisième cycle de gestion des transformations sociales à l'Institut d'études politiques de Paris (2000). Il obtient le diplôme de l'établissement en 2002, puis un diplôme d'études approfondies en science politique, où il se spécialise en étude politiques comparées sur le monde musulman (2004)[2].

Parcours professionnel modifier

Il passe avec succès le concours de conseiller des affaires étrangères du ministère des Affaires étrangères en 2006. Entre 2008 et 2012, il est troisième secrétaire de l'ambassade de France au Maroc. Cette année-là, il devient le conseiller pour l'Afrique de l'ambassade de France aux États-Unis, poste qu'il occupe jusqu'en 2014.[réf. nécessaire]

En 2014, il intègre le centre d'analyse et prospective stratégique du ministère des Affaires étrangères pour la région Maghreb et Sahel. En mai 2017, il est nommé consul général de France à Beyrouth. Il occupe cette fonction jusqu'en août 2021[3].

Parcours politique modifier

Il est élu député de la neuvième circonscription des Français établis hors de France le pour Génération.s avec 54,07 % des suffrages face à Élisabeth Moreno[4].

Il siège au sein du groupe "Écologistes-Nupes" et devient membre de la commission des Finances. Il est désigné par ses pairs rapporteur spécial de la mission budgétaire "action extérieure de l'État" qui couvre trois programmes budgétaires du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (programme 105 "action de la France en Europe et dans le monde", programme 185 "diplomatie culturelle et influence" et programme 151 "Français à l'étranger et action consulaire"). Il émet un avis négatif sur la programmation budgétaire de cette mission lors de la préparation de la Loi de Finances 2023[5] notamment en raison de l'absence de perspectives pluriannuelles de création de postes dans l'administration consulaire.

Il est désigné président du groupe d'amitié parlementaire France-Maroc[6] et vice-président du groupe d'amitié parlementaire France-Liban.

Le , l'élection est annulée par le Conseil constitutionnel, en raison d'un « dysfonctionnement » technique dans la délivrance des mots de passe pour le vote électronique, qui n'est « imputable ni au candidat élu ni aux autres candidats » et qui a été de nature « à empêcher plusieurs milliers d'électeurs de prendre part au vote au premier tour »[7],[8]. Un nouveau scrutin est prévu pour les 2 et , auquel il est à nouveau candidat[9]. Après avoir passé le premier tour en éliminant notamment son prédécesseur M'jid El Guerrab, condamné pour avoir frappé un élu à coups de casque, et Grégory Zaoui, cerveau de l'arnaque à la taxe carbone, Karim Ben Cheïkh est réélu au second tour avec 67,65 % de suffrages exprimés[10].

Références modifier

  1. Karim Guellaty, « Karim Ben Cheikh : la binationalité est une chance pour notre pays ! », sur Business News (Tunis),
  2. a et b « Parcours - Karim Ben Cheikh 2022 », sur karimbencheikh.fr, (consulté le )
  3. République française, « extrait du journal officiel », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. Yabiladi.com, « Législatives françaises : Karim Ben Cheïkh élu député de la 9e circonscription », sur www.yabiladi.com (consulté le )
  5. Karim Ben Cheïkh, « Rapport : action extérieure de l'État », sur Site de l'Assemblée nationale,
  6. Lettre A, « Le groupe d'amitié France-Maroc se dessine »
  7. « Le Conseil constitutionnel annule l’élection de deux députés », Le Monde, (consulté le )
  8. « L’élection du député des Français de l’étranger Karim Ben Cheikh invalidée », Jeune Afrique, (consulté le )
  9. Soufiane Khabbachi, « Nouvelle bataille pour la 9e circonscription des Français de l’étranger », Jeune Afrique, (consulté le )
  10. « Karim Ben Cheikh réélu député des Français de l’étranger », Jeune Afrique, (consulté le )

Liens externes modifier