Jules Lesven

ouvrier, militant communiste et résistant finistérien

Julien François Marie Lesven, dit Jules Lesven, né le à Saint-Thégonnec[1] et mort le à Champagné, est un ouvrier, militant communiste et résistant du Finistère.

Biographie modifier

Forgeron à l'arsenal de Brest à partir de 1929, il devient militant syndical (CGTU) et politique : il adhère au PCF en 1935[2].

Entré en résistance en 1940, Jules Lesven devient responsable départemental pour le Finistère des F.T.P., puis interrégional de Bretagne[3]. Il participe à l'édition locale de La Bretagne ouvrière, paysanne et maritime qui reparaît clandestinement depuis mars 1941[2]. Il participe, avec Pierre Corre et Lucien Kerouanton, à de nombreux sabotages et attentats dans la région de Brest.

Recherché par la police française et par les Allemands, il quitte l'arsenal de Brest. Devenu responsable politique de la Sarthe[4], il est arrêté par des policiers français le 7 mars 1943. Livré aux Allemands, torturé, jugé et condamné à mort, il sera fusillé au camp d'AuvoursChampagné, à 15 km du Mans), le , en même temps que son ami Pierre Corre[5].

Hommages modifier

Jules Lesven a reçu la médaille de la Résistance française en 1953[6].

Une rue et un lycée de Brest[4] portent son nom.

Notes et références modifier

  1. « Acte de naissance de Jules Lesven », sur Archives du Finistère (consulté le )
  2. a et b « Rue Jules-Lesven : en l'honneur d'un grand militant et résistant », sur Le Telegramme, (consulté le )
  3. « LESVEN Julien », sur Mémoires des Résistant⋅e⋅s du pays de Brest, (consulté le )
  4. a et b « Jules Lesven Brest », sur www.lycee-jules-lesven.org (consulté le )
  5. « LESVEN Jules », sur maitron.fr (consulté le )
  6. « Julien Lesven », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )