Journée mondiale pour la fin de la pêche
La journée mondiale pour la fin de la pêche (JMFP) est une journée internationale revendiquant la fin de la pêche sous toutes ses formes qui s'est tenue pour la première fois le dans plusieurs villes à travers le monde. Les éditions subséquentes se tiendront le dernier samedi de mars chaque année.
L'initiative a été créée par l'association suisse Pour l'égalité animale (PEA), notamment sous l'initiative d'Yves Bonnardel.
Événements
modifierEn 2017, pour la première édition de la Journée mondiale pour la fin de la pêche, des événements ont eu lieu à Lorient, en France[1],[2] ainsi qu'ailleurs à travers le monde : à Genève[3], Lausanne (Suisse)[4], Bruxelles, Namur, Charleroi (Belgique), Paris, Valence, Lyon, Lille, Montpellier, Saint Malo, Rennes (France), Montréal et Toronto (Canada)[5], Stuttgart, Vogelsberg, Siegen, Hannover, Göttingen, Hamburg, Berlin (Allemagne), Lisbonne (Portugal), Tel Aviv, Haifa (Israël), Melbourne (Australie), San Diego et Monterey Bay (États-Unis)[6].
Une tribune a été publiée dans le journal français Libération pour annoncer les revendications de la JMFP[7].
En 2018, l'événement a été souligné à Montréal, Toronto, Vancouver, Ottawa, Windsor et Winnipeg, au Canada, mais aussi en Australie, en Belgique, en Suisse, au Pérou, en Suède, aux États-Unis, en Allemagne, au Japon, au Brésil, en France, en Italie, au Danemark, au Mexique, au Royaume-Uni et au Panama[8].
En 2018, une lettre ouverte signée par des dizaines de philosophes et de scientifiques, dont Stevan Harnad, Peter Singer et Will Kymlicka, a été publiée dans le Nouveau Magazine Littéraire pour souligner la tenue de la Journée mondiale pour la fin de la pêche[9][source insuffisante].
En 2019, 18 pays ont organisé 120 actions, dont des marches et des rassemblements. En France, des militants de 269 Life France se sont fait percer la joue par des hameçons dans le cadre de l'événement à Strasbourg pour dénoncer les traitements infligés aux poissons[10],[11],[12].
En 2020, la crise sanitaire du Covid-19 a bouleversé l'organisation d'une centaine d'événements dans le monde. Cependant, une mobilisation virtuelle a rassemblé 200 personnes qui ont créé et partagé des pancartes et messages demandant des droits fondamentaux pour les animaux aquatiques.
En 2021, le thème principal de cette Journée était l'élevage aquacole. Malgré un contexte difficile lié à la pandémie globale du COVID, 160 organisations de 30 pays ont organisé des actions dans les rues et en ligne. C'est en France que la mobilisation a été la plus forte, notamment en raison de la participation des groupes locaux de l’association L214. Cet engagement répond à la construction en 2021 d’un nouvel élevage de saumons à Boulogne[13], qui multipliera par 10 le nombre de saumons élevés en France.
Revendications
modifierLes organisateurs de la Journée mondiale pour la fin de la pêche revendiquent des droits fondamentaux pour les animaux aquatiques (droits à ne pas être privés de liberté, à ne pas être torturés, à ne pas être tués), la fin de la pêche sous toutes ses formes, ainsi que la fin de l'élevage des animaux aquatiques, leur usage comme animaux de compagnie et dans les expériences scientifiques, dans une démarche antispéciste[14].
Notes et références
modifier- « Vegan. La souffrance des poissons dénoncée », Le Télégramme, (lire en ligne).
- « Lorient. "269 Life" dénonce l'exploitation et la consommation des animaux aquatiques », Le Télégramme, (lire en ligne)
- « Une journée pour sensibiliser au carnage mondial des poissons », Radio Jura bernois, (lire en ligne, consulté le )
- « «Nous voulons abolir la pêche» », Le Courrier, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Aquatic animals don't belong in a 'bathtub' say Ripley's Aquarium protestors », CBC News, (lire en ligne, consulté le )
- « Succès pour la première Journée mondiale dédiée aux poissons - Association PEA - Pour l'Égalité Animale », sur www.asso-pea.ch (consulté le )
- « Prendre au sérieux les intérêts des poissons », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Des militants réclament la fin de la pêche | Audrey Ruel-Manseau | Environnement », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- « Halte au carnage des poissons », Le Nouveau Magazine Littéraire, (lire en ligne, consulté le )
- Le Figaro avec AFP, « Strasbourg: des militants «hameçonnés» pour réclamer la fin de la pêche », Le Figaro, (lire en ligne , consulté le ).
- « Des militants se font «hameçonner» pour réclamer la fin de la pêche », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
- (en) RFI, « Activists in France pierce cheeks to mark world day to end fishing », sur rfi.fr, (consulté le ).
- « Un nouveau projet de fermes à saumons à Boulogne, 100 millions d’euros d’investissement prévus », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « Pourquoi demander la fin de la pêche? - World day for the end of fishing », sur www.end-of-fishing.org (consulté le )
Annexes
modifierArticles connexes
modifier- Animalisme
- Antispécisme
- Droits des animaux
- Marche pour la fermeture des abattoirs
- Journée mondiale pour la fin du spécisme
- Véganisme
- Végéphobie
- Sentientisme
Liens externes
modifier- Site officiel
- Association suisse PEA - Pour l’Égalité Animale