Joseph-Arthur Savoie

Joseph-Arthur Savoie
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Fonction
Président-directeur général de Hydro-Québec
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Biographie
Nationalité
Activité

Joseph-Arthur Savoie est un notaire et administrateur québécois. Il a été le troisième président d'Hydro-Québec, poste qu'il a occupé de 1955 à 1960.

Originaire de Saint-Justin, près de Louiseville[1], Savoie fait ses études au séminaire de Trois-Rivières, puis à l'Université Laval de Québec où il obtient un diplôme de droit. Il entreprend une carrière de notaire et établit son étude à Saint-Vincent-de-Paul, une ville qui sera fusionnée à Laval en 1965. Il est nommé vice-président de la Commission des tramways de Montréal en 1936, en remplacement de Paul A. Béique, un poste qu'il occupera pendant un an[2]. Il devient président de la Chambre des notaires de Montréal en 1937, un poste qu'il occupera pendant quelques années[3].

Savoie est un fidèle allié et ami « intime » de Maurice Duplessis[4]. Il est nommé à plusieurs postes de responsabilités : il dirige en outre la Commission des liqueurs. En 1944, il est nommé à l'un des cinq postes de commissaires de la Commission hydroélectrique de Québec par le nouveau gouvernement de l'Union nationale, peu après le retour au pouvoir des unionistes. Il accède à la présidence le , à la suite du départ de son prédécesseur, L.-Eugène Potvin.

Son mandat de cinq ans sera marqué par la construction des centrales de Bersimis-1, Bersimis-2 et la troisième phase de l'aménagement de Beauharnois. Ses années de présidence seront ternies par le scandale du gaz naturel, une affaire politico-financière qui a éclaboussé plusieurs ministres du gouvernement Duplessis en 1958. Il démissionnera de son poste à l'été 1960, peu après l'élection générale qui portera au pouvoir les libéraux de Jean Lesage.

Établi à Montréal, Savoie est également impliqué dans les affaires du quotidien Montréal-Matin. Responsable de la souscription populaire nécessaire à l'acquisition du journal, il siège, en compagnie de Jean-Paul St-Germain, Lévis Lorrain, Paul Dansereau, et Albert Surprenant au conseil d'administration des Éditions Laviolette, la société contrôlée par l'Union nationale qui se porte acquéreur du quotidien montréalais en [4],[5].

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. Clément Plante, « Historique de la municipalité », sur Municipalité de Saint-Justin, (consulté le )
  2. Société de transport de Montréal, « Quelques notes historiques sur la Commission des tramways de Montréal », sur Société de transport de Montréal (consulté le )
  3. (en) Collectif, Canadian Who's Who, vol. VIII, Toronto, Trans Canada Press, , p. 989
  4. a et b Robert Rumilly, Maurice Duplessis et son temps, vol. 2 : (1944-1959), Montréal, Fides, coll. « Vies canadiennes », , 747 p. (ISBN 0-7755-0460-2).
  5. Joseph Bourdon, Montréal-Matin, son histoire, ses histoires, Montréal, Éditions La Presse, , 283 p. (ISBN 0-7777-0204-5), p. 136.