Jitō

impératrice du Japon

L'impératrice Jitō (持統天皇, Jitō Tennō?, 645 - ) était le quarante-et-unième empereur du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession, et la troisième femme à occuper cette position. Elle a régné de 686 à 697.

Jitō
Fonctions
Empereur abdiqué
à partir de
Impératrice du Japon
-
Impératrice du Japon
-
Impératrice du Japon (en)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Noguchi Royal Tomb (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
持統天皇Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Mère
Soga no Ochi-no-iratsume (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Kōbun
Minushi
Aga no Hime Miko (d)
Ōe
Niitabe
Asuka
Yamanobe
Izumi
Takeru (d)
Kawashima (d)
Minabe
Genmei
Shiki (en)
Abe no Miko (d)
Princesse ŌtaVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Œuvres principales
Haru Sugite Natsu Kini Kerashi Shirotae no Koromo Hosuchō Ama no Kaguyama (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Biographie

modifier
 
Tombe de l'empereur Tenmu et de l'impératrice Jitō à Nara.

Fille de l'empereur Tenji, elle monte sur le trône en 687 à la suite de la mort de son mari, l'empereur Tenmu, qui est aussi son oncle, dans le but d'assurer la future succession de son petit-fils, le futur empereur Monmu. En 689, elle interdit le jeu sugoroku[1].

Elle ne sera cependant intronisée officiellement avec rituel spécial et sa grâce qu'en 690[1] et son statut d'impératrice ne sera reconnu qu'en 691.

Durant son règne, elle promulgue le code des lois appelé code Asuka Kiyomihara.

En 697, elle abdique en faveur de Monmu, mais conserve le pouvoir en tant qu'impératrice retirée (dajō tennō). Vers la fin de l'ère Heian, ce système de gouvernement retiré deviendra systématique, les empereurs cherchant par ce moyen à échapper à l'influence du clan Fujiwara.

Sur sa demande, à sa mort, elle est le premier dirigeant du Japon à se faire incinérer à la manière bouddhique.

Littérature

modifier

Jitō était aussi une poétesse de waka reconnue, et l'un de ses poèmes de 31 syllabes sera choisi par Fujiwara no Teika pour figurer en deuxième place dans la très populaire anthologie Hyakunin isshu, qui réunit cent poètes classés par ordre chronologique (le premier de ces poèmes étant celui de l'empereur Tenji).

Notes et références

modifier
  1. a et b Nihon shoki, chapitre 30

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier