Jean Paradis

médecin et résistant français

Jean Paradis (1904-1985) est un médecin et résistant français.

Jean Paradis
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Fonctions
Président de l'Académie de Nîmes
Jean Roger (d)
Président
Conseil départemental de l'ordre des médecins du Gard (d)
-
André Gaujoux (d)
Président
Comité départemental de libération du Gard (d)
janvier -
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Gaëtan ParadisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Conflit
Maître
Distinctions

Biographie modifier

Né le à Nîmes, Jean Paradis fait ses classes au lycée de garçons (où il suit les cours de Michel Alexandre et coudoie André Fraigneau)[1], puis à la faculté de médecine de Montpellier[2] où, se spécialisant en urologie, il obtient une thèse en 1929[3].

Alors en poste à l’hôpital de Nîmes, il adhère à Combat[2]. Il devient en 1943 responsable départemental du Noyautage des administrations publiques, puis en 1944 des Mouvements unis de la Résistance[2]. Ayant échappé de justesse à une arrestation, il s’enfuit en Ardèche avec sa famille[2].

De retour à Nîmes à la Libération, il prend la tête du comité départemental de libération de janvier à [2]. S’intéressant particulièrement aux problèmes de ravitaillement, il rencontre notamment le ministre Paul Ramadier pour plaider la cause gardoise[2]. Mais un accident de voiture commande son retrait au printemps[2]. Il a gagné, sous la plume d’Aimé Vielzeuf, le surnom de « père tranquille de la Résistance gardoise »[2].

Revenu à la vie civile, il est de 1946 à 1976 président du conseil départemental de l’ordre des médecins du Gard[1]. En 1951, il accède au poste de médecin-chef en urologie à l’hôpital de Nîmes, qu’il conserve jusqu’à sa retraite en 1969[1].

Membre du conseil de l’ordre des médecins de 1968 à 1973 dont il démissionne sur fond de désaccords sur l'avortement, il occupe encore la vice-présidence (exécutive) de la commission administrative du centre hospitalier universitaire de Nîmes de 1972 à 1979[1].

Élu à l’Académie de Nîmes en 1949, il la préside en 1971[1]. Investi dans la vie culturelle et littéraire, il prépare un temps une thèse de doctorat ès lettres sur le fanatisme en Sorbonne[1]. Par ailleurs engagé dans la vie politique, il est membre du comité directeur de Citoyens du monde, membre du Mouvement de la paix et d'Amnesty International[1].

Il meurt à Nîmes en [2].

Décorations modifier

Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Sapède 1986.
  2. a b c d e f g h et i Sugier 2009.
  3. BNF 32507401.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier