Jean Joseph Merle
Jean Joseph Merle, né le à Allauch (Bouches-du-Rhône), mort le à Valladolid (Espagne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Joseph Merle | ||
Naissance | Allauch (Bouches-du-Rhône) |
|
---|---|---|
Décès | (à 40 ans) Valladolid (Espagne) |
|
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1792 – 1811 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Chevalier de la Légion d’honneur |
|
modifier |
États de service
modifierIl entre en service le , comme soldat dans le 4e bataillon de volontaires du Var, incorporé dans la 96e demi-brigade de ligne, il devient sergent le , et capitaine à l’élection le .
De 1792 à l’an VI, il fait les campagnes des armées du Nord, du Rhin, de la Moselle, de Sambre-et-Meuse, et il est blessé à la tête au combat d’Esneux le . Passé à l’armée de l’Ouest en l’an VII, il sert à celle d’Italie en l’an VIII et en l’an IX.
Le , à la bataille de Montebello, il fait 200 prisonniers, alors qu’il n’a avec lui que 20 grenadiers, et a, pendant l’action, le bras droit traversé d’une balle. Il est nommé chef de bataillon le , et en l’an X, il passe à l’armée du Portugal.
De retour en France au début de l’an XI, le Premier Consul le nomme major du 1er régiment d’infanterie de ligne le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et en l’an XIII et XIV il sert de nouveau en Italie. En 1806, il rejoint l’armée de Naples, et en 1807, celles de Prusse et de Pologne.
Affecté à l’armée d’Espagne en 1808, il est promu colonel du 2e régiment d’infanterie légère le . Il combat à Buçaco le , et il est blessé d’un coup de feu au genoux qui nécessite l’amputation de la jambe le . Il est créé baron de l’Empire le .
Il meurt le , à Valladolid.
Dotation
modifier- Dotation de 2 000 francs de rente annuelle sur les biens réservés en Trasimène le .
Armoiries
modifierFigure | Nom du baron et blasonnement |
---|---|
|
Armes du baron Jean Joseph Merle et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , chevalier de la Légion d'honneur
D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux molettes, et en pointe d'un lion rampant, le tout d'argent, surmonté d'un comble d'or chargé de trois merlettes en fasce d'azur : franc-quartier des barons tirés de l'armée brochant au neuvième de l'écu. Livrées : les couleurs de l'écu . |
Sources
modifier- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 386.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 228.
- Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire, Tallandier, , p. 381.
- Carnet de la sabretache: revue d'histoire militaire rétrospective, Volumes 1 à 10, Berger-Levrault et cie, Paris, , p. 118.