Pierre Jean-Marie Sotin de La Coindière

personnalité politique française

Pierre Jean Marie Sotin de la Coindière (1764-1810) fut ministre de la Police sous le Directoire.

Pierre Jean-Marie Sotin de La Coindière
Fonctions
Consul général de France à New York
à partir de
Ministre de la Police
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Biographie

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Pierre Jean-Marie Sotin de La Coindière né le 11 avril 1764 est baptisé le 12 en la paroisse Saint Nicolas de Nantes. Il est le fils de Pierre Sotin Seigneur de La Coindière en Héric, avocat au parlement de Bretagne et conseiller du commerce, sénéchal de la commanderie de Saint-Jean et Sainte-Catherine de Nantes, et de Dame Marie-Anne Lafiton[1] qui se sont épousés en la chapelle du Bon-Pasteur.

Pierre Jean-Marie Sotin, avocat en Parlement et Seigneur de La Coindière en Héric, épousera le 21 septembre 1789 (25 ans) demoiselle Marie-Louise Lemangin (ou Le Mangin) en l’église Saint Nicolas de Nantes.

Ils auront six enfants : Pierre-Jean-Louis né le 14 octobre 1790 et baptisé le 15 en l’église Saint Nicolas, Hermi(o)ne Marie née le 29 et baptisée le 31 octobre 1791, Alban  Anne Nicolas né 11 novembre 1791 et baptisé le 12. (Erreur du greffier ou gémellité inhabituelle les cas de naissance différée n’excédant pas en général, dans les cas originaux, deux jours), Sophie née en 1792, Charles né le 30 octobre 1799 à Paris et Camille née en 1800 à Écouen (95).

Il est lui-même avocat au parlement de Bretagne au début de la Révolution et devient président de l’Administration de la Loire-Inférieure. Il échappe de peu aux rigueurs du Comité révolutionnaire de Nantes, vient à Paris où, sur la recommandation de Philippe-Antoine Merlin de Douai, il est appelé le 8 thermidor an V () au ministère de la Police. Dévoué à Paul Barras, il est l'un des auteurs du Coup d'État du 18 fructidor an V (). Il donne sa démission, le 25 pluviôse an VI () et est nommé consul à Gênes puis à New York. Il est un théophilanthrope.[réf. nécessaire]

René Kerviler rapporte que dînant un jour en face de Letourneur, membre du Directoire, celui-ci se permit, après le champagne, de l'interpeller en disant : « Sais-tu bien que, de Sot à Sotin, il y a peu de distance » — « Celle de la table », répliqua le ministre de la police[2].

Son destin va basculer lorsqu’il va se trouver compris dans les 132 Nantais que Carrier voulait envoyer à Paris pour les faire juger (et guillotiner) par Fouquier-Tinville[3].

Notes et références

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  1. « Pierre Jean-Marie Sotin de La Coindière », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  2. Le procès des 132 Nantais de René Kerviler.
  3. Graphic technology. Variable data exchange, BSI British Standards (lire en ligne)

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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