Jean-Louis-Henri de Bancalis de Maurel d'Aragon

militaire et homme politique français (1763-1848)
Jean-Louis-Henri de Bancalis de Maurel d'Aragon
Fonctions
Pair de France
-
Président
Conseil général du Tarn (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
Château de Saliès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Jean-Marie de Bancalis de Maurel d'Aragon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Arme
Grade militaire
Distinctions

Jean-Louis-Henri de Bancalis de Maurel, marquis d'Aragon, né le à Lamastre et mort le au château de Saliès[1], est un militaire et homme politique français.

Biographie modifier

Jean-Louis-Henri de Bancalis de Maurel d'Aragon est le fils de Jean-Marie de Bancalis de Maurel, marquis d'Aragon (en), et de Gabrielle de Portes de Pardailhan.

Premier page du comte d'Artois, capitaine de cavalerie au régiment du Roi (1789), il est corédacteur du cahier des doléances et commissaire de la noblesse de la sénéchaussée de Carcassonne en 1789. 

Émigré en 1791, il fait la campagne de 1792 comme aide de camp du maréchal de Castries et épouse à Ansbach, en 1794, Sophie de Nassau, fille naturelle du prince Charles de Nassau-Siegen, amiral au service de Catherine II, et de Thérèse Eymer, dite Fleury. À l'occasion de ce mariage, il reçoit un brevet de lieutenant-colonel au service de la Russie.

À la Seconde Restauration, il fut nommé président du Collège électoral du Tarn (1816). Baron-pair de France héréditaire en 1819, membre et président du Conseil général de ce département, il siégea à la chambre des pairs jusqu'à sa mort.

Marié à Sophie von Nassau-Siegen, fille naturelle du prince Charles-Henri-Othon de Nassau-Siegen, il est le père de Charles-François-Armand de Bancalis de Maurel d'Aragon et le beau-père de Joseph-Léonard Decazes.

Sources modifier

Notes modifier

  1. Archives départementales du Tarn, état-civil numérisé de la commune de Saliès, décès 1844-1863, acte de décès no 1 de l'année 1848, vue 10 de la numérisation.

Liens externes modifier