Jean-Baptiste-François Hertel de Rouville

officier de la Nouvelle-France

Jean-Baptiste-François Hertel de Rouville
Naissance
Montréal, Nouvelle-France
Décès (à 68 ans)
Montréal, Nouvelle-France
Origine Nouvelle-France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la Nouvelle-France Nouvelle-France
Arme Infanterie
Grade Capitaine
Faits d'armes Commandant du Fort Chambly
Famille Jean-Baptiste Hertel de Rouville (son père)
René-Ovide Hertel de Rouville (son frère)
Claude Hertel de Beaulac (son oncle)

Jean-Baptiste-François Hertel de Rouville, né le à Montréal et mort le dans la même ville, est un officier de la Nouvelle-France[1].

Biographie modifier

Jean-Baptiste-François Hertel de Rouville nait dans une famille de militaires. Il est le fils aîné de Jean-Baptiste Hertel de Rouville et de Marie-Anne Beaudoin mariés le [2]. Il s'engage dans les troupes de la marine.

En 1723, il est enseigne en second, puis enseigne en pied le . Cette même année, il épouse Marie-Anne, fille de Jean-Baptiste Le Gras, interprète du Roi et de Geneviève Mailhiot, dans la ville de Montréal.

En 1745, il est élevé au grade de lieutenant.

En 1748, il est nommé commandant du fort Chambly en remplacement de son oncle, Claude Hertel de Beaulac qui est mort quelques mois plus tôt à côté de Chambly, dans le domaine familiale de Pointe-à-Olivier. Il demeurera deux ans comme commandant de ce fort jusqu'en 1750. Durant cette période, il hérita de la moitié de la seigneurie de Chambly comme fils aîné de son père, Jean-Baptiste Hertel de Rouville.

En 1757, il est élevé au grade de capitaine et renommé commandant du fort Chambly jusqu'en 1759.

Jean-Baptiste-François Hertel de Rouville meurt à Montréal en mars 1777.

Lignée familiale de commandement au fort Chambly modifier

Son oncle, Claude Hertel de Beaulac à qui il succèda, avait aussi été commandant du fort Chambly, tout comme Paul d'Ailleboust de Périgny, le père de sa tante, Thérèse d'Ailleboust Hertel de Moncour, qui avait été également commandant du fort Chambly en 1704 puis de nouveau en 1716.

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier