Jarir
Djarir, de son nom complet Djarir Ibn 'Atiyya Ibn Hudhayfa al-Khatafâ Ibn Badr (arabe : جرير بن عطية بن حذيفة الخطفى بن بدر التميمي) est un poète arabe de l'époque omeyyade, né dans les années 640 et mort en 728 ou 729[1]. Il s'est rendu célèbre par les poèmes satiriques qu'il échangea pendant quarante ans avec ses deux rivaux Farazdak et Al-Akhtal. À eux trois, ils forment ce qu'on appelle la "triade omeyyade"[2]. Les trois poètes ont alimenté pendant des siècles les discussions de salon et les débats entre savants cherchant à savoir lequel des trois était le meilleur[3].
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
جرير بن عطية |
Activité |
Genre artistique |
---|
الدامغة (d) |
La "triade omeyyade" marque une étape importante de l'évolution de la poésie arabe, en imitant les grands modèles préislamiques tout en renouvelant les motifs des genres satirique et panégyrique[4].
Notes et références
modifier- Schaade, A.; Gätje, H.. "Ḏj̲arīr." Encyclopédie de l’Islam. Brill Online, 2014.
- ZAKHARIA Katia et TOELLE Heidi, À la découverte de la littérature arabe, du VIe siècle à nos jours, éd. Flammarion coll. Champs essais, Paris, 2009, p.85
- (ar) AL-ISFAHÂNÎ, Abu l-Faraj, Kitâb al-Aghânî, éd. Dâr Sâdir, Présentation de Ihsân Abbâs, Beyrouth, T.21, p.199
- (ar) DAYF, Chawqî, Al-Tatawwur wa l-tajdîd fî l-shi'r al-umawî, éd. Dâr al-Ma'ârif (22e édition), Le Caire, 2007, pp.131-161