Jacques-Polycarpe Morgan

Jacques Polycarpe Morgan
Jacques-Polycarpe Morgan

Naissance
Amiens (Somme)
Décès (à 84 ans)
Chamarande (Essonne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17771815
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jacques Polycarpe Morgan, né le à Amiens (Picardie), mort le à Chamarande (Essonne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service modifier

Descendant d'une famille bourgeoise anoblie, il entre en service en 1777 comme cadet au régiment de Dillon. Il intègre en 1782 la légion du Luxembourg avec le grade de capitaine. En poste à Brest, puis à Lorient, il est arrêté pour avoir quitté son affectation en . On le retrouve en 1792 comme aide de camp surnuméraire du général Dumouriez sous les ordres duquel il sert à l'armée de Belgique.

Le , il est nommé commandant provisoire du 2e corps des hussards de la liberté par le général Dumouriez commandant l’armée du Nord. Sa nomination est approuvée le 1er mars suivant. Il est blessé le à la bataille de Neerwinden. Le , il passe chef de brigade au 10e régiments de hussards. Il est blessé à la bataille de Menin le suivant, lors de la prise de la redoute d'Halluin. Le , il est démis de ses fonctions sur dénonciation du chef d’escadron Vidal comme homme de confiance de Dumouriez. Il est rétabli dans ses attributions le .

Il est promu général de brigade provisoire le à l’armée du Nord, et il est confirmé dans son grade le suivant. Du 1er juin au , il commande Anvers, et du 5 au il prend le commandement d’Ypres. Le , il est renvoyé de l’armée pour avoir soutenu l’Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV, et le , il est compris dans la liste des personnes déportées à l’île d’Oléron. Libéré en , il est autorisé à reprendre du service dans l’armée le , et il est mis à la disposition du ministre de la marine et des colonies le avant de faire partie du voyage à Saint-Domingue le .

Le , il se rend dans la partie sud de l'île de Saint-Domingue pour en prendre le commandement, à bord de la frégate la Créole. Celle-ci est attaquée par cinq navires de guerre britanniques et il est fait prisonnier. Il est de retour en France en à la suite d'un échange de prisonniers. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le et le , il est mis à la disposition du ministre de la guerre. Le , il est désigné comme commandant du département de la Haute-Garonne et le il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur.

Le , il commande le département de l’Ariège puis le le département de la Sarthe. Le , il est impliqué indirectement dans la délivrance de faux certificats et il est envoyé au camp de Boulogne. Le , il est nommé commandant de la côte entre Calais et Dunkerque. Le , il est affecté à l’armée du royaume de Naples et le mis en congé pour maladie. Le , il rejoint l’armée d’Espagne et le , il est mis dans le corps d’observation de l’armée d’Italie, mais ne rejoint pas son poste. Le , il est désigné comme commandant de la garde nationale de la 15e brigade à Soissons, mais de nouveau ne rejoint pas son affectation sous prétexte d’un manque d’argent pour voyager.

Lors de la première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et commandant à Landrecies.

Pendant les Cent-Jours, il est mis le à la disposition du général Gazan, commandant la 16e division militaire, pour diriger la défense de la Somme. Il est admis à la retraite le . Il est nommé général de division honoraire le .

Il meurt le à Chamarande.

Sources modifier