Jacqueline Lafontaine-Dosogne

Byzantiniste. - Conservateur aux Musées royaux d'art et d'histoire, Bruxelles, et professeur à l'Université de Louvain-la-Neuve

Jacqueline Lafontaine-Dosogne, née le à Braine-l'Alleud et morte le à Bruxelles, est une chercheuse, curatrice des Musées royaux belges et spécialiste de l'Empire byzantin et plus largement de l'histoire de l'art chrétien.

Jacqueline Lafontaine-Dosogne
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Scientifique très prolifique, elle produit plus de 120 publications dans ses sujets d'étude.

Biographie

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Elle naît le à Braine-l'Alleud[1]. Elle étudie à l'Université libre de Bruxelles et y obtient une licence en histoire de l'art et en archéologie (1955), avant de poursuivre un doctorat en philologie et lettres classiques, qu'elle obtient en 1961[1]. Le sujet de sa thèse fait ensuite l'objet d'une publication sous deux volumes, avec le titre « Iconographie de l'Enfance de la Vierge dans l'Empire byzantin et en Occident »[1]. Elle est une polyglotte accomplie, ce qui l'aide dans ses recherches et voyages, et parle couramment le français, l'anglais et l'italien et comprend très correctement l'allemand, le néerlandais, le grec moderne, et le russe, avec quelques notions de turc, bulgare, roumain et espagnol[1].

Lafontaine-Dosogne s'implique dès les années 1950 dans la recherche[2]. Elle commence par étudier les représentations artistiques des récits de l'enfance de Jésus[2],[3],[4]. Dans le cadre de ces recherches, elle met en évidence les liens qui existent entre la littérature apocryphe sur l'enfance, comme le Protévangile de Jacques et l'hymnographie byzantine, à l'instar de l'hymne acathiste[2].

La chercheuse rejoint la Société nationale des Antiquaires de France en 1978, sur recommandation d'André Grabar et avec le parrainage de Louis Grodecki[5]. Elle s'intéresse particulièrement à l'art de Pisidie, la région d'Antioche[6], l'art de Cappadoce[7] et l'art du Caucase, à travers l'art géorgien[2]. La chercheuse établit aussi des listes d'objets byzantins en Europe occidentale qui proviennent du pillage des Croisades[2],[8].

Il s'agit d'une scientifique très prolifique, en tout, il est estimé qu'elle produit plus de 120 publications différentes[1]. Elle meurt le à à Bruxelles[1],[9].

Références

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  1. a b c d e et f Arpag Mekhitarian, « Jacqueline Lafontaine-Dosogne (23 novembre 1928 - 21 mai 1995) », Byzantion, vol. 65, no 2,‎ , p. 305–308 (ISSN 0378-2506, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e Suzy Dufrenne, « Jacqueline Lafontaine-Dosogne (1928-1994) », Cahiers de Civilisation Médiévale, vol. 39, no 153,‎ , p. 178–179 (lire en ligne, consulté le )
  3. (de) K.-A. Wirth, « Jacqueline Lafontaine-Dosogne, Iconographie de l’enfance de la Vierge dans l’Empire byzantin et en Occident », Byzantinische Zeitschrift, vol. 62, no 1,‎ , p. 120–123 (ISSN 1868-9027, DOI 10.1515/bz-1969-0129, lire en ligne, consulté le )
  4. Guy De Schoutheete de Tervarent, Jacques Lavalleye et Pierre Poirier, « Rapports sur le mémoire de Mme Jacqueline Lafontaine-Dosogne : Iconographie de l'évangile apocryphe dit de l'Enfance de la Vierge, Tome II », Bulletins de l'Académie Royale de Belgique, vol. 47, no 1,‎ , p. 12–14 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Vie de la société », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 1976, no 1,‎ , p. 199–200 (lire en ligne, consulté le )
  6. Jean-Claude Cheynet, « Sceaux de plomb du musée d'Hatay (Antioche) », Revue des études byzantines, vol. 54, no 1,‎ , p. 249–270 (DOI 10.3406/rebyz.1996.1927, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Sue-Anne Wallace, « Liturgical Pallning in Some Cappodocian Churches : A Re-evaluation Following Recent Excavations in Central Anatolia », Mediterranean Archaeology, vol. 3,‎ , p. 27–38 (ISSN 1030-8482, lire en ligne, consulté le )
  8. « Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1987, 1989. », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, vol. 1987, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Vie de la société », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 1995, no 1,‎ , p. 273–273 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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