Index de l’égalité professionnelle

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L'Index de l'égalité professionnelle est une initiative du gouvernement français prise durant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron.

Toutes les entreprises de plus de 50 salariés doivent s'y soumettre : il s'agit de calculer un score sur 100, visant à mesurer les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes employés par la société. En dessous d'un score de 75, l'entreprise doit prendre des « mesures correctrices », au risque de se voir infliger une amende, de 1% de la masse salariale totale[1],[2].

L’Index est composé de 4 à 5 indicateurs selon que l’entreprise a moins ou plus de 250 salariés :

  • L’écart de rémunération femmes-hommes,
  • L’écart de répartition des augmentations individuelles,
  • L’écart de répartition des promotions (uniquement dans les entreprises de plus de 250 salariés),
  • Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
  • La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations[3].

Critiques modifier

En 2021, un DRH rapporte anonymement à France Inter que les entreprises peuvent s'arranger pour gonfler leur score, permettant ainsi d'échapper aux sanctions[4].

Références modifier

  1. Alain Ruello, « Nouvelle étape pour l'index égalité entre femmes et hommes en entreprise », sur Les Echos, .
  2. Laure Croiset, « Index de l’égalité professionnelle 2021: quels risques pour les entreprises mauvaises élèves? », sur Challenges, .
  3. Ministère du travail, de la santé et des sollidarités, « Index de l’égalité professionnelle : calcul et questions/réponses » (consulté le )
  4. Claire Chaudière, « Petits arrangements avec les chiffres : un DRH nous raconte les coulisses du calcul de l'index de l'égalité », sur France Inter,