La Hohlenstein-Stadel, ou simplement la grotte de Stadel, est une grotte formée de roches karstiques creusée à flanc du Hohlenstein, un massif calcaire localisé près de la ville d'Asselfingen, dans la vallée de la Lone, dans le Land du Bade-Wurtemberg, en Allemagne[5].

Hohlenstein-Stadel
Intérieur de la grotte de Stadel.
Localisation
Coordonnées
Pays
Allemagne
Arrondissement
Massif
Vallée
Localité voisine
À 2,5 km d'Asselfingen
Voie d'accès
Lonetalweg, via route K7307 Öllingen-Bissingen an der Teck
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
470 m
Longueur connue
50 m[1]
Période de formation
Cours d'eau
Occupation humaine
Patrimonialité
Localisation sur la carte d’Allemagne
voir sur la carte d’Allemagne
Localisation sur la carte du Bade-Wurtemberg
voir sur la carte du Bade-Wurtemberg

La Hohlenstein-Stadel est l'une des trois grottes de la région ayant une importance archéologique significative. Les deux autres cavités préhistoriques du massif de Hohlenstein sont la Kleine Scheuer (petite grange) et la Bärenhöhle (grotte des ours)[6],[5].

Alors que les premières fouilles ont été menées dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'analyse et l'interprétation de certaines des découvertes n'ont été réalisées qu'à partir de 1969[6],[7]. La découverte la plus significative est une petite statue en ivoire appelée l'Homme-lion (Löwenmensch)[8],[9]. Après sa découverte en 1939, la pièce a été longtemps considérée comme l'une des plus anciennes œuvres d'art mobilier figuratif mises au jour[8],[9].

La grotte est l'un des plus importants sites préhistoriques du Paléolithique supérieur en Allemagne[4],[3],[8]. En 2017, la Hohlenstein-Stadel et quelques objets préhistoriques qu'elle a livré ont été inscrits par l'UNESCO sur la liste du patrimoine mondial, avec cinq autres grottes de la même région, sous l'intitulé « Grottes et art de la période glaciaire dans le Jura souabe »[4],[3].

Contexte géographique, topographique et toponymique

modifier
 
La Hohlenstein-Stadel et son environnement dans l'arrondissement d'Heidenheim, en Bade-Wurtemberg.
OpenStreetMap
 
Cours de la Lone à proximité de la Hohlenstein-Stadel.

La Hohlentsein-Stadel est localisée à Rammingen, une subdivision administrative de la commune d'Asselfingen, ville faisant partie de l'arrondissement d'Alb-Danube, circonscription de Tübingen dans le Bade-Wurtemberg oriental[5],[10],[11],[Note 1]. La grotte s'ouvre un flanc du Hohlenstein, un massif montagneux distant d'environ 2,5 km en axe nord-nord-ouest du centre-ville d'Asselfingen[5] et qui est situé à 1,5 km du centre-bourg de Rammingen[13]. Par ailleurs, la Hohlenstein-Stadel, qui se place au nord du village de Lindenau[10],[13], se trouve à une distance d'environ 25 km en axe nord-est de la ville d'Ulm[6]. Le site préhistorique est établi dans la vallée de la Lone, à une centaine de mètres en axe sud des rives de ce cours d'eau[14],[11],[12],[15],[6] ainsi qu'à 2,6 km de l'archéoparc de Vogelherd[13].

Au sein du bien patrimonial Grottes et l’art de la période glaciaire dans le Jura souabe, la cavité préhistorique trouve son emplacement dans l'« élément 2 », la vallée de la Lone, un territoire qui recouvre une superficie de 190,4 ha pour 391,9 ha de zone tampon[14]. Cette zone s'étend sur 3 km et comprend une partie du fond et des versants de la vallée. Ce territoire se prolonge jusqu'à la limite du plateau avoisinant. Relativement étrécie, la majeure partie de la dépression formée par le lit de la Lone se déploie sur une largeur de 200 m, la largeur de cette cuvette pouvant atteindre, en certains points, jusqu'à 500 m. Ses versants atteignent jusqu'à 30 m de dénivelé. Les paysages qui composent la vallée de la Lone sont à caractère rural, comprenant des parcelles cultivées au niveau de son fond et des pentes constituées de massifs forestiers[3]. La vallée de la Lone, qui s'étend sur une longueur de 50 km, débute après la ville de Geislingen et prend fin au niveau de la Brenz[16]. Le cours de la Lone coupe et alimente un vaste plateau jurassique, compris entre Ulm et Geislingen, et qui s'élève à une cote d'environ 1 000 m[17],[16].

La Hohlenstein-Stadel s'élève à une altitude de 470 m[18]. La grotte surplombe le cours de la Lone à une hauteur de 5 m[18].

L'accès à la grotte se fait par le Lonetalweg, via la route K7307 qui relie Öllingen à Bissingen an der Teck[13],[11],[15].

Le toponyme de la grotte est composé du terme Hohlenstein, signifiant « rocher creux » et du terme Stadel (ou Städel[19]), signifiant « grange »[20],[6]. Le site préhistorique peut être également désigné par les termes de « grotte de Stadel »[21],[10],[22],[23],[24],[19],[25],[26],[27]. En outre, en 1866, pour désigner la Stadel, le paléontologue Oscar Fraas emploie les termes de « ménagerie à ours »[19].

Description

modifier
 
Vue de l'entrée de la Hohlenstein-Stadel.

La Holhlenstein-Stadel s'étend sur une longueur de 50 m[1],[28],[3]. La cavité se développe selon un axe horizontal[1]. L'entrée de la grotte mesure 8 m de large[28],[1]. Elle s'ouvre sur le côté nord du massif de Hohlenstein[29],[3].

La Hohlenstein-Stadel consiste en unique galerie de forme courbe et qui se développe sur 70 m de long[29],[13]. Relativement étroite, mais plutôt profonde, la galerie principale de la Stadel est échelonnée de petites chambres et travées latérales[3]. La voûte de la galerie s'élève à une hauteur moyenne de 4 m[1].

Historique

modifier

Premières descriptions et mentions - fin du XVIe siècle jusqu'au années 1830

modifier

L'existence de la Stadel, du massif de Hohlenstein et des deux autres cavités préhistoriques qu'il renferme sont connus depuis la fin du XVIe siècle, en [30],[31], lorsque la ville libre d'Empire d'Ulm fait construire une digue[32].

La formation rocheuse de l'Hohlenstein et ses trois grottes sont ensuite mentionnés et décrits par Johann Herkules Haid (de), en 1786[33],[31]. En 1833, c'est au tour du géomètre Schäfer de donner une description métrique et topographique de la Stadel, de la Barenhöhle et du massif de Hohlenstein[33],[34].

Travaux dans la seconde moitié du XIXe siècle

modifier
 
Le paléontologue et géologue Oscar Fraas.

Les premières fouilles dans le massif du Hohlenstein ont été menées en 1861 et 1862 par le paléontologue et géologue Oskar Fraas (de)[6],[28]. Le paléontologue allemand recherche alors des ossements d'ours des cavernes[35]. Au sein de la Barënhohle, une grotte également située dans le Hohlenstein, à quelques mètres de la Stadel, Fraas met alors en évidence 10 000 ossements d'ours des cavernes[28]. Dans le même temps, dans la Stadel, il effectue uniquement quelques prospections[6].

Fraas retourne dans le massif de Holenstein en 1866[28]. Au sein de la Stadel, le paléontologue allemand met au jour quelques artefacts lithiques[28]. Le mobilier mis en évidence est complété par des ossements d'ours retrouvés sous forme complète[19]. Vingt ans plus tard, en 1886, Fraas, avec Ludwig Bürger, opèrent les premiers sondages de la grotte[28].

Travaux au début du XXe siècle

modifier

En 1908, le préhistorien et archéologue Robert Rudolf Schmidt (de) effectue des travaux d'investigations au niveau de l'entrée et à l'intérieur de la grotte[28].

En 1923, dans l'aire située à proximité de l'entrée de la grotte, les géologues et paléontologues E. et W. Soergel (de) mettent en évidence un dépôt sédimentaire daté du Paléolithique supérieur et contenant de nombreux foraminifères[28].

Campagne d'excavation des années 1930

modifier

Les travaux dans la Hohlenstein-Stadel reprennent à l', avec des tests d'excavation[36],[16],[28],[37],[6],[38]. L'excavation de la grotte débute en 1936 et se poursuit jusqu'en 1939[16],[36],[28],[37],[6],[38]. Les travaux d'excavation du site préhistorique sont conduits par l'anatomiste Robert Wetzel (de), l'archéologue et géologue Otto Völzing (de) et Anton Bamberger[28],[39],[6],[36],[38]. À partir de 1936, les travaux de Wetzel sont financés par les fonds de l'Ahnenerbe, organisation fondée par Heinrich Himmler[6],[38],[40].

Durant la campagne d'excavation, les fouilleurs subdivisent les dépôts sédimentaires en une série de section mesurant une largeur d'un mètre[6]. Chaque section est taillée perpendiculairement à l'axe longitudinal de la grotte[6]. Les sections sont elles-mêmes subdivisés en plusieurs segments dans le sens de la hauteur[6]. Ces segments, qui mesurent chacun 20 cm d'épaisseur, correspondent à la séquence stratigraphique de la Stadel[6].

En , Wetzel et Völzing exhument deux fémurs d'Homme de Néandertal[1]. Les ossements sont retrouvés dans un segment daté du Paléolithique moyen[1].

Quelques jours avant la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, en date du , au dernier jour de la campagne d'excavation, les fouilleurs mettent au jour les fragments d'un artefact confectionné dans de l'ivoire de mammouth[6],[41],[42]. Les fragments, au nombre de quelques centaines[42] (environ 700[9]), sont retrouvés dans le 6e segment — entre 1 et 1,2 m de profondeur — de la 20e section, au sein d'une chambre, un étroit passage situé à une distance de 40 m de l'extrémité de la Hohlenstein-Stadel et à 27 m de son entrée[43],[41][44]. Lors de leur découverte, les fragments d'ivoire, retrouvés dans une couche datée de l'Aurignacien, sont associés à quelques pièces d'industrie lithique[7],[41]. Les archéologues identifient l'ensemble des éléments en ivoire comme étant ceux d'une statuette cassée[7]. En raison du début des hostilités d'août 1939, l'équipe de fouilleurs cessent la campagne d'excavation et, avec les dépôts sédimentaires déblayés, obstrue rapidement la chambre où ont été mis en évidence les fragments de la statuette[42]. Les fragments de la statuette sont conservés par Wetzel[7].

Campagne d'excavation des années 1950

modifier

En 1956, Wetzel lègue à la ville d'Ulm les pièces mise au jour dans la Stadel[7]. La même année, une seconde campagne d'excavation de la grotte, à nouveau conduite par Bamberger, Völzing et Wetzel, débute[28]. En 1962, après la mort de l'anatomiste allemand, le museum d'Ulm se porte acquéreur des fragments de la figurine[7] et y restent entreposés dans une aire de stockage durant trois décennies[42],[9].

Stratigraphie

modifier
Profil stratigraphique type établi par Völzing et Wetzel (campagne d'excavation 1935-1939)[45]
Étage stratigraphique Culture associée ou niveau stérile Épaisseur (en cm)
Étage stratigraphique I Humus 20
Étage stratigraphique II Néolithique 50
Étage stratigraphique III Magdalénien 30
Étage stratigraphique IV Lœss associé à des dépôts calcaires 20
Étage stratigraphique V Aurignacien 50
Étage stratigraphique VI Aurignacien 20
Étage stratigraphique VII Moustérien 50
Étage stratigraphique VIII Loam associé à des sédiuments calcaires 40
Étage stratigraphique IX Loam 20
Étage stratigraphique X Moustérien 90
Étage stratigraphique XI Sables affleurants 20
Étage stratigraphique XII Plancher stratigraphique
Profil stratigraphique au niveau de l'entrée établi par Völzing et Wetzel en 1937[46]
Étage stratigraphique Culture associée ou niveau stérile Épaisseur (en cm)
Étage stratigraphique I Fondations de la digue de la Lone construite en 1591 -
Étage stratigraphique II Terre meuble 5
Étage stratigraphique III Magdalénien 15
Étage stratigraphique IV Aurignacien 35
Étage stratigraphique V Moustérien 20
Étage stratigraphique VI Loam 20
Étage stratigraphique VII Moustérien 35
Étage stratigraphique VIII Plancher stratigraphique

Notes et références

modifier
  1. La cavité de Hohlentein-Stadel se trouve au point de coordonnées GPS suivant : 48° 32′ 57″ N, 10° 10′ 22″ E[5],[12].

Références

modifier
  1. a b c d e f et g (de) Wilfried Rosendahl, « Pleistozäne Hominidenreste aus Höhlen Südwestdeutschlands. », Arge Grabenstetten Jahresheft,‎ , p. 2.2 Holenstein-Stadel (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  2. André Leroi-Gourhan et José Garanger, « Le Gravettien en Europe centrale et orientale », dans André Leroi-Gourhan et José Garanger, La préhistoire dans le monde, Presses universitaires de France, coll. « Nouvelle Clio », , 848 p. (lire en ligne).
  3. a b c d e f g et h Collectif - Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), « Grottes et l’art de la période glaciaire dans le Jura souabe » [PDF], sur le site de l'UNESCO, Comité du patrimoine mondial (consulté le ).
  4. a b et c « Grottes et l’art de la période glaciaire dans le Jura souabe : Description », sur UNESCO.org, (consulté le ).
  5. a b c d et e (de) « Hohlenstein oder Bärenhöhle (Asselfingen - Lonetal ADK) », sur Museum préhistorique de Blaubeuren (consulté le ).
  6. a b c d e f g h i j k l m n o et p Kind, Wolf et Ebinger-Rist 2014, p. 130.
  7. a b c d e et f Kind, Wolf et Ebinger-Rist 2014, p. 131.
  8. a b et c Kind, Wolf et Ebinger-Rist 2014, p. 129-145.
  9. a b c et d (de) « Löwenmensch », sur Museum préhistorique de Blaubeuren (consulté le ).
  10. a b et c (de) « Hohlenstein-Stadel (Asselfingen - Lonetal ADK) », sur le site du musée de Préhistoire de Blaubeuren (consulté le ).
  11. a b et c (de + en + fr) « Nœud : Hohlenstein-Stadel (310949405) », sur la base de données géographiques OpenStreetMap (consulté le ).
  12. a et b (en) « Caves with oldest art in Ice Age : Executive summary » [PDF], sur le site du Comité du patrimoine mondial, Unesco (consulté le ).
  13. a b c d et e (de) Stephan M. Heidenreich, Conny Meister, Karin Läpple et al., « Erlebniskoffer Höhlen und Eiszeitkunst : Unterrichtsmodul für die Klassen 3/4 in der Grundschule und 5/6 in Werkrealschule, Realschule, Gymnasium und Gemeinschaftsschule », publications du Service de la conservation des monuments et du patrimoine historique du land de Bade-Wurtemberg,‎ , p. 60 (ISSN 0342-0027, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  14. a et b « Grottes et l’art de la période glaciaire dans le Jura souabe - Cartes », sur le site du Comité du patrimoine mondial, Unesco (consulté le ).
  15. a et b (en) Connie Meister, « Caves and Ice Age Art in the Swabian Jura - Maps of the inscribed property » [PDF], sur le site du Comité du patrimoine mondial, Unesco, (consulté le ), p. 2.
  16. a b c et d (de + en + fr) Robert Wetzel, « Quartärforschung im Lonetal », Quartär, Tübingen, vol. 106, nos 4-5,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  17. (en) Keiko Kitagawa, Petra Krönneck, Nicholas J. Conard et Susanne Münzel, « Exploring cave use among hominins and carnivores in the Swabian Jura, Germany », publications de l'Université de Tübingen,‎ , p. 1 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  18. a et b (de) « Hoelen », sur iceageart.de, Service de la conservation des monuments et du patrimoine historique du land de Bade-Wurtemberg (consulté le ).
  19. a b c et d (de) Oscar Fraas, « Die neuesten Erfunde an der Schussenquelle bei Schussenried im September 1866 », Jahreshefte des Vereins für vaterländische Naturkunde in Württemberg, vol. 23,‎ , p. 66 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Fagan 2010, p. 134.
  21. Kind, Wolf et Ebinger-Rist 2014, p. 129.
  22. (de) Constantin Rauer, chap. 4 « Das Bild des Menschen von der Steinzeit bis Heute », dans Svenja Almann, Knut Berner et Andreas Grohmann, Menschenbild(n)er - Bildung oder Schöpfung, LIT Verlag Münster, , 116 p. (lire en ligne).
  23. (de) Bernd Rindle, « Welterbe-Serie : Landpartie zur Heimat des Löwenmenschen », Süedwesteren Presse,‎ , p. 1-3 (lire en ligne, consulté le ).
  24. (en) Matthias Schulz, « Is the Lion Man a Woman? Solving the Mystery of a 35,000-Year-Old Statue », Der Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (de) « Stadel-Höhle Unesco-Weltkulturerbe » [PDF], sur le site du museum d'Ulm, (consulté le ).
  26. (de) « Der Löewenmensch », museum d'Ulm (consulté le ).
  27. (de) « Neuer alter Löwenmensch », Archaeologie on line,‎ (lire en ligne).
  28. a b c d e f g h i j k l et m (en) Petra Krönneck, Laura Niven et H. P. Uerpmann, « Middle Palaeolithic Subsistence in the LoneValley (Swabian Alb, Southern Germany) », International Journal of Osteoarchaeology, no 14,‎ , p. 212–224 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  29. a et b Rigaud, Vanhaeren et Queffelec 2013.
  30. Wetzel 1961, p. 1-2.
  31. a et b (de) Johann Herkules Haid (de), Ulm mit seinem Gebiete, Christian Ulbrich Wagner, (lire en ligne).
  32. Wetzel 1954, p. 140.
  33. a et b Wetzel 1961, p. 1.
  34. (de) Schäfer, chap. 6 « Der Hohle Stein im Lomthale bei Asselfingen im Oberant Ulm », dans J. D. G. Memminger (dir.), Württembergisches Jahrbucher für vaterländische Geschichte, Geographie, Statistik und Topographie, Stuttgart et Tübingen, Cotta, (lire en ligne).
  35. Bolus 2015, p. 33.
  36. a b et c Wetzel 1961, p. 3.
  37. a et b Bolus 2015, p. 78.
  38. a b c et d (de) Henning Petershagen, « Schirmherr war Himmler », Südwest Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Bolus 2015, p. 35.
  40. (de) Henning Petershagen, « Die Welt des Löwenmenschen », Süedwester Presse,‎ , p. 1-3 (lire en ligne, consulté le ).
  41. a b et c Kind, Wolf et Ebinger-Rist 2014, p. 133.
  42. a b c et d (en) Jarrett A. Lobell, « New Life for the Lion Man », Archaeology (en), Institut archéologique américain, vol. 65, no 2,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Kind, Wolf et Ebinger-Rist 2014, p. 130-131.
  44. (de) Ernst Probst, « Höhlenlöwen in der Kunst der Eizeit », dans Löwen im Eiszeitalter, Diplomica Verlag, , 332 p. (lire en ligne).
  45. Wetzel 1954, p. 139.
  46. Wetzel 1954, p. 140.

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier
  • (de) Claus-Joachim Kind, « Neue Funde aus der Stadelhöhle im Hohlenstein bei Asselfingen », Archäologische Ausgrabungen in BadenWürttemberg,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (de) Oscar Fraas (de), « Der Hohlenstein und der Höhlenbär », Jahreshefte des Vereins für vaterländische Naturkunde in Württemberg, vol. 18,‎ , p. 156-188 (lire en ligne, consulté le ).
  • (de) Oscar Fraas, « Die neuesten Erfunde an der Schussenquelle bei Schussenried im September 1866 », Jahreshefte des Vereins für vaterländische Naturkunde in Württemberg, vol. 23,‎ , p. 49-107 (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Solange Rigaud, Marian Vanhaeren et Alain Queffelec, « The way we wear makes the difference : residueanalysis applied to Mesolithic personal ornaments from Hohlenstein-Stadel (Germany) », Journal of Archaeological and Anthropological Sciences, Springer,‎ (DOI 10.1007/s12520-013-0169-9, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • Henri Delporte, Les Aurignaciens, premiers hommes modernes : de -40.000 à -25.000 ans, FenixX - La Maison des Roches, coll. « Histoire de la France préhistorique », (lire en ligne).
  • (en) Neil Mac Gregor, « The Beginning of Relief », dans Living with the Gods : On Beliefs and Peoples, Penguin UK, , 624 p. (lire en ligne).
  • (de) Wilfried Rosendahl, « Pleistozäne Hominidenreste aus Höhlen Südwestdeutschlands. », Arge Grabenstetten Jahresheft,‎ , p. 2.2 Holenstein-Stadel (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (de + en) Claus-Joachim Kind, Nicole Ebinger-Rist, Sibylle Wolf et al., « The Smile of the Lion Man. Recent Excavations in Stadel Cave (Baden-Württemberg, south-western Germany) and the Restoration of the Famous Upper Palaeolithic Figurine », Quartär, vol. 6,‎ , p. 129-145 (DOI 10.7485/QU61_07, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (de) Claus-Joachim Kind, « Löwenmensch, Mammut und eine Frau Die älteste Kunst der Menschheit auf der Schwäbischen Alb und die Nachgrabungen am Hohlenstein im Lonetal », publications du service des monuments historiques du Bade-Wurtemberg, no 1,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (de) Nicholas J. Conard et Claus Joachim Kind, « Weltweit Einzigartig : Die funde aus dem Lonetal », dans Als der Mensch die Kunst erfand : Eiszeithöhlen der Schwäbischen Alb, Theiss, (lire en ligne), p. 18.
  • (en) Brian Fagan, chap. 7 « The Realm of Lion Man », dans Cro-Magnon : How the Ice Age Gave Birth to the First Modern Humans, Bloomsbury Publishing USA, , 320 p. (lire en ligne).
  • (en) Thomas A. Dawson et Jonas Porr, « Special objects - Special creatures : Shamanistic Imagery and the Aurignacian art of Southwest Germany », dans Neil Price (dir.), The Archaeology of Shamanism, Routledge, , 256 p. (lire en ligne), p. 164 à fin chapitre.
  • Sibylle Wolf et Nicholas J. Conard, « La parure aurignacienne du Jura souabe », Palethnologie, no 7 « Aurignacian Genius - Art, technologie et société des premiers hommes modernes en Europe »,‎ , p. 5 - Holenstein-Stadel (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Nicholas J. Conard, « The demise of the Neandertal Cultural Niche and the beginning of the Upper Paleolitic in the Southwestern Germany », dans Nicholas J. Conard et Jürgen Richter, Neanderthal Lifeways, Subsistence and Technology : One Hundred Fifty Years of Neanderthal Study, Springer Science & Business Media, , 293 p. (lire en ligne), pages 223 à fin chapitre.  
  • (de) Nicholas J. Conard, Michael Bolus, Ewa Dutkiewicz et al., Eiszeitarchäologie auf der Schwäbischen Alb. Die Fundstellen im Ach- und Lonetal und deren Umgebung, Tübingen, Kerns Verlag, (ISBN 978-3-935751-24-7, lire en ligne).  
  • (en) Fiona Coward, Robert Hosfield, Matt Pope et Francis Wenban-Smith, « The Early Upper Paleolitic and the art of Central Europe. », dans Fiona Coward, Robert Hosfield, Matt Pope, Francis Wenban-Smith, Settlement, Society and Cognition in Human Evolution, Cambridge University Press, , 448 p. (lire en ligne).
  • (de) Stephan M. Heidenreich et Conny Meister, UNESCO Welterbe Höhlen und Eiszeitkunst der Schwäbischen Alb, Land Baden-Württemberg, Landesamt für Denkmalpflege, , 3e éd., 159 p. (lire en ligne [PDF]).  
  • (en) Michael Bolus, « The Swabian Jura : History of Research and the Aurignacian of the Sites in the Swabian Jura », dans Nuria Sanz, Human origin sites and the World Heritage Convention in Eurasia, vol. 41, publications de l'UNESCO, , 166 p. (lire en ligne).  
  • (de) Joachim Hahn, Kraft und Aggression : die Botschaft der Eiszeitkunst im Aurignacien Süddeutschlands ?, Institut für Urgeschichte der Universität Tübingen. Tübingen, Archaeologica Venatoria, , 254 p..  
  • (en) Timothy Insoll, The Oxford Handbook of Prehistoric Figurines (lire en ligne).
  • (en) Suzanne C. Münzel, « Subsistence patterns in the Gravettian of the Ach valley, a former tributary of the Danube in the Swabian Jura », dans J. A. Svoboda & L. Sedláčková (directeurs de publication), The Gravettian along the Danube. Proceedings of the Mikulov conference, 20.–21. November 2002, Brno, Institute of Archaeology, AS CR, , 71–85 p. (DOI 10.13140/RG.2.1.4552.4962, lire en ligne).  
  • (de + en + fr) Robert Wetzel, « Quartärforschung im Lonetal », Quaternary, Tübingen, vol. 106, nos 4-5,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).  
  • (de) Eberhard Wagner, « Höhlen als archäologische Denkmäler », Denkmalpflege in Baden-Württemberg,‎ , p. 67 et 68 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (de) Robert Wetzel, « Der Hohlestein im Lonetal : Dokumente alteuropäischer Kulturen vom Eiszeitalter bis zur Völkerwanderung », Mitteilungen des Vereins für Naturwissenschaft und Mathematik in Ulm (Donau), vol. 26,‎ , p. 21-75 (lire en ligne [PDF], consulté le ).

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :