Heliotropium amplexicaule

espèce de plantes

Heliotropium amplexicaule, de nom commun héliotrope bleu, herbe bleue, verveine marron[2], est une espèce de plante de la famille des Boraginaceae et du genre Heliotropium.

Description modifier

Heliotropium amplexicaule est une plante herbacée vivace touffue qui pousse des tiges ramifiées et velues jusqu'à environ 50 cm. Elle a un feuillage abondant de feuilles vertes oblongues au bord ondulé de 4 à 9 cm de long. Les inflorescences en épi terminal incurvé contiennent plusieurs minuscules fleurs violet vif avec des lobes arrondis et des gorges tubulaires jaunes. Les fruits sont des nucules appariées à surface rugueuse.

Répartition modifier

Heliotropium amplexicaule est originaire d'Amérique du Sud, particulièrement de l'Argentine. Elle est une espèce introduite dans tous les continents.

Elle est considérée comme une mauvaise herbe nuisible en Australie[3].

Écologie modifier

Elle est une plante hôte de la chenille de Crombrugghia distans[4], du Petit monarque, Tirumala hamata et Utetheisa elata.

La lutte biologique est à l'étude pour réduire la propagation de cette plante en Nouvelle-Galles du Sud et dans les régions avoisinantes en Australie. Les expériences ont montré un intérêt particulier pour Deuterocampta quadrijuga et les altises.

Toxicité modifier

Heliotropium amplexicaule contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques[5]. Elle est toxique pour le bétail[2].

Notes et références modifier

  1. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 18 juin 2021
  2. a et b Novy, « Heliotropium amplexicaule », sur fleurs-fruits-feuilles-de.com, (consulté le )
  3. (en) William Thomas Parsons, Eric George Cuthbertson, Noxious Weeds of Australia, Inkata Press, , 692 p. (lire en ligne), p. 333
  4. (en) « Crombrugghia distans », sur Plant Parasites of Europe (consulté le )
  5. Vincent Delpech, Substances toxiques d'origine végétale présentes dans le miel à partir de deux exemples : les alcaloïdes pyrrolizidiniques et les grayanotoxines, , 103 p. (lire en ligne), p. 34

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