Godefroy de Montmirail
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Godefroy Amaury de Malefète, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt, dit « le Hardi », capitaine de Louis VI le Gros, est un personnage fictif cinématographique interprété par Jean Reno qui apparaît dans la série de films Les Visiteurs, de Jean-Marie Poiré, dont le premier opus est sorti sur les écrans en 1993.
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| Godefroy de Montmirail | |
| Personnage de fiction apparaissant dans Les Visiteurs. |
|
 Jean Reno, l'acteur qui interprète Montmirail | |
| Nom original | Godefroy Amaury de Malefète |
|---|---|
| Alias | Le Hardi |
| Naissance | 1076 |
| Sexe | Masculin |
| Espèce | Humain |
| Activité | Chevalier, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt |
| Arme favorite | Épée et bouclier |
| Pouvoirs spéciaux | « Pouvoir de vie et de mort sur ses terres » |
| Adresse | Forteresse de Montmirail |
| Famille | Aldebert de Malefète (père) Thibaude de Montfaucon (mère) Frénégonde de Pouille (femme) Béatrice de Montmirail (descendance) Gonzague de Montmirail (descendance) François de Montmirail (descendance) Florian de Montmirail (descendance) Ondine de Montmirail (descendance) Phillipine de Montmirail (descendance) |
| Affiliation | Louis VI le Gros |
| Entourage | Jacquouille la Fripouille |
| Ennemi de | Duc Gontran de Luigny, dit « Le Bûté » |
| Créé par | Poiré et Clavier |
| Interprété par | Jean Reno |
| Films | Les Visiteurs Les Visiteurs 2 Les Visiteurs 3 |
| Première apparition | Les Visiteurs |
| Dernière apparition | Les Visiteurs 3 : La Révolution |
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Biographie fictive modifier
Godefroy de Malefète est né en 1076 (ou 1079), fils d'Aldebert de Malefète et de Thibaude de Montfaucon. Il a aidé le roi Louis VI le Gros, entouré de chevaliers, à affronter aux frontières du royaume Henry Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, puis a sauvé le roi lors de la bataille de Montlhéry (probablement la tentative de Milon II pour s'emparer du château de Montlhéry en 1105, déjouée par l'arrivée des troupes royales qui l'obligèrent à quitter les lieux). Pour le récompenser, le roi lui octroie le comté de Montmirail, et il est fait 1er comte du nom.
Proche du roi Louis VI, il l'accompagne dans ses rencontres secrètes, dont celle avec une princesse anglaise. Ce rendez-vous galant, qui a lieu en 1123, sert de scène d'ouverture au premier film. Surpris par des chevaliers anglais, Godefroy se bat pour protéger son suzerain qui lui accorde en récompense la main de Frénégonde de Pouille, fille du duc Fulbert de Pouille. Arrivant à vue de son donjon où l'attend sa promise, il est drogué par une sorcière qu'il a capturée en revenant sur ses terres, et abat par erreur son futur beau-père d'un carreau en plein front.
Voulant à tout prix racheter sa faute et épouser Frédégonde, Godefroy fait appel aux pouvoirs du mage Eusæbius qui peut lui faire traverser le temps, afin de revenir quelques minutes avant l'accident et empêcher sa survenue. Mais le mage se trompe dans la formulation de sa potion magique, et expédie Godefroy et son écuyer au XXe siècle, en 1992, où il a la chance de rencontrer sa descendante Béatrice mariée à un dentiste. Avec l'aide de Ferdinand Eusèbe, médium et descendant d'Eusæbius, Godefroy réussit à rentrer chez lui et à réparer sa faute, mais son écuyer parvient également à déguiser son propre descendant, propriétaire du château de Montmirail au XXe siècle, et à l'envoyer à sa place au Moyen Âge, afin de pouvoir rester avec Ginette, mendiante et vagabonde. Sitôt remis de son aventure, Godefroy n'a d'autre choix que de retourner au XXe siècle pour empêcher la mort de son beau-père littéralement aspiré dans les couloirs du temps que Jacquouille n'a pas complètement refermés.
Après avoir sauvé son fief d'une attaque menée par le Duc de Lugny, seigneur bourguignon, et sauvé le descendant de Jacquouille de la torture d'un moine inquisiteur, frère Ponce, Godefroy parvient également à retrouver une partie des bijoux du Duc de Pouille après être revenu au XXe siècle.
Malheureusement, le grand Marnier ajouté par sa descendante, Béatrice, à la potion censée le ramener au Moyen Âge l'expédie avec son écuyer, Jacquouille, au début de la Révolution française, en 1793. Godefroy habillé en chevalier, et Jacquouille avec une tunique ressemblant à celle des soldats anglais, ils sont rapidement arrêtés par les gardes révolutionnaires et emprisonnés pour être interrogés par Jacquouillet, un accusateur public et autre descendant de Jacquouille à cette époque.
Godefroy est alors confronté à sa descendance de l'époque, qui essaie d'échapper à la Révolution : lui et son écuyer Jacquouille les aident à fuir et tentent de retrouver un descendant de l'Enchanteur pour rentrer à leur époque. Les deux personnages commencent en effet à subir les effets de leur voyage dans le temps en vieillissant beaucoup plus vite. Après avoir trouvé l'enchanteur, Godefroy et Jacquouille parviennent à repartir mais une nouvelle erreur se produit et les amène en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale.
Série de films modifier
Dans Les Visiteurs en Amérique (le film n'entre pas dans le cadre de la série, puisqu'il s'agit d'un remake de l’œuvre originale Les Visiteurs), le personnage de Thibault de Malfète est un équivalent de Godefroy.
Documentaire et articles sur le sujet modifier
Un documentaire lui a été consacré en 2005[1]puis de nombreux articles pour les 30 ans anniversaire de sa sortie au public[2],[3],[4]toujours culte depuis lors[5],[6].
Devise modifier
La devise des Montmirail est : « Que trépasse si je faiblis.»
Lors d'un combat, Godefroy la fait précéder par le cri de guerre des chevaliers français : « Montjoie ! Saint Denis ! »[7],[8],[9],[10].
Armoiries imaginaires modifier
| Armes | Blason de Godefroy de Montmirail |
|---|---|
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Coupé en chevron d'azur à deux alérions de gueules (enquerre) et de sinople à la tour de gueules ouverte et ajourée de sable (enquerre), un chevron d'or brochant sur la partition
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Étrangement, Godefroy dispose d'un écu, au moment du combat avec les CRS, dont le blasonnement est différent de celui de sa tunique : D'azur à la bordure de gueules, au franc-quartier d'or à la bande d'azur chargé d'une tour crénelée de trois pièces de gueules, ajourée, ouverte de sable et posée à plomb.
Ce sont également des Armes à enquerre |
Notes et références modifier
- (en) « Les Visiteurs Revisités » [vidéo], sur The Movie Database (consulté le ).
- « Les Visiteurs : ce film culte fête ses 30 ans d’existence », sur nostalgie.be (consulté le ).
- « "Les Visiteurs" ont 30 ans, et leurs répliques sont toujours aussi cultes ! », sur France Inter, (consulté le ).
- https://www.info-flash.com/info-flash/actualites/france/90030-france-inter/53660285-les-visiteurs-ont-30-ans-et-leurs-repliques-sont-toujours-aussi-cultes.html
- Nicolas Buytaers, « Les Visiteurs ont 30 ans, okay ! », sur rtbf.be, (consulté le ).
- Damien Leblanc, « FLASH-BACK : « Les Visiteurs » fête ses 30 ans », sur troiscouleurs.fr, (consulté le ).
- https://citations.ouest-france.fr/citation-film-les-visiteurs/suis-godefroy-amaury-malfete-comte-64956.html
- https://citations.ouest-france.fr/citations-film-les-visiteurs-5528.html
- Loïse Delacotte, « Les meilleures répliques du film culte Les Visiteurs », sur cosmopolitan.fr, (consulté le ).
- https://citation-celebre.leparisien.fr/film/les-visiteurs
