Galerie nationale de Parme
La galerie nationale de Parme (en italien Galleria Nazionale di Parma) est un musée situé au no 6, piazza della Pilotta, à Parme, à l'intérieur du Palazzo della Pilotta. Il expose des œuvres de Fra Angelico, de Canaletto, Giovanni Battista Pittoni, du Corrège, de Sebastiano del Piombo, du Guerchin, de Léonard de Vinci, du Parmesan et du Tintoret, entre autres.
Type |
Musée d'art, musée d'art moderne (d), galerie d'art |
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Ouverture | |
Surface |
10 000 m2, 4 452 m2 |
Visiteurs par an |
135 398 () |
Site web |
Architecte | |
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Protection |
Bien culturel italien (d) |
Pays | |
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Commune | |
Adresse |
6, Piazza della Pilotta |
Coordonnées |
Histoire
modifierLa collection de la province de Parme est commencée à la Renaissance par la maison Farnèse (le pape Paul III) ; en 1734, le futur Charles III d'Espagne fait transférer la riche collection à Naples. Avant ce transfert, la collection était divisée entre le palais Farnèse de Rome, la Palais Farnese de Caprarola et le palais du Jardin de Parme.
Élisabeth Farnèse réussit à faire assigner le duché de Parme à son fils Philippe, qui, conscient de l'importance de l'art pour le prestige de la dynastie, interdit l'aliénation de La Madone de San Girolamo du Corrège. Il fait construire l'Académie des beaux-arts de Parme (1757) et institue une galerie avec une bourse d'études pour l'instruction des jeunes artistes.
Les ducs font des fouilles dans le Duché et ils enrichissent la collection d'art gréco-romain. En 1760, la Galerie commence à se former à Parme grâce à des dons, des acquisitions, des œuvres des académiciens et des restitutions de Naples et de Caserte.
En 1787, Ferdinand Ier de Parme acquiert la collection d'un noble composée de tableaux gothiques toscans. Pendant la période où Parme est gouvernée par les Français (1803-1814), les œuvres sont transportées à Paris pour n'être restituées qu'en 1816. La même année, le gouvernement passe aux mains de la duchesse Marie-Louise d'Autriche, qui fait réorganiser les collections dans le Palazzo della Pilotta et fait construire la salle qui porte son nom.
La Rocchetta est consacrée aux peintures du Corrège en 1825. Dans la première moitié du XIXe siècle, Marie-Louise fait l'acquisition de nombreuses collections nobiliaires pour éviter leur dispersion.
En 1900, la collection est réorganisée par les Quintavalle, qui séparent les peintures selon l'école et la chronologie.
Les œuvres principales
modifierPré-Renaissance
modifier- Les Saints Philippe, Grisante, Daria et Jacques le Mineur (1384-1385)
- Prédelle représentant le Décollement de Jean le Baptiste, le Banquet d'Hérode, L'Adoration des mages et Saint Benoît bénissant les moines (1384)
- Vierge à l'Enfant en majesté et saints (1375)
- Triptyque représentant la Crucifixion, la Vierge à l'Enfant et des Saints (vers 1350)
Renaissance
modifier- Madone de l'humilité et saints, 1430-1433
- Pala Montini, 1506-1507
- Concours entre Apollon et Pan jugé par Midas, vers 1504
- Endymion dormant,
- La Vierge à l'Enfant avec saint Michel archange et saint André
- Le Couronnement de la Vierge (it), vers 1521-1522
- Vierge à l'escalier (it), vers 1523
- Martyre de quatre saints, vers 1524
- La Déploration du Christ (it)[1], vers 1524
- L'Annonciation, vers 1525
- La Madone de San Girolamo (it) ou Le Jour), vers 1528
- La Madone au bol, vers 1528-1530
- Copie de la Madone d'Albinea (it)
- Copie de la Fuite d'un jeune lors de l'arrestation du Christ (it)
- La Scapigliata ou Tête de jeune fille, vers 1508
- Esclave turque, vers 1533
- Autoportrait au béret rouge, vers 1540
- Clément VII et un clerc (1531)
Peintres baroques et rococo
modifier- L'Artiste avec sa femme (après 1756)
- Don Philippe de Bourbon et sa famille (1757-58)
- Caprice avec le Capitole (1742-1746)
- Capriccio avec arc de triomphe (1742-1746)
- Caprice avec édifices palladiens (1756-1759)
- Déposition avec la Vierge et des saints (1585)
- Autoportrait (1593)
- Les Apôtres au Sépulcre (1606-1608)
- Vierge à l'enfant, saint François et sainte Claire[2] (1639-1641)
- Suzanne et les Vieillards (1649)
- Sainte Agathe en prison soignée par saint Pierre (vers 1613)
- L'Immaculée Conception et des anges (1744)
- La Madeleine pénitente (1740)
- Mariage de la Vierge (1617)
- Apelle peignant Pancaspe (avant 1700)
- La Continence de Scipion (1700-1704)
- Cincinnatus (1704-1407)
- Saint Fidèle et le bienheureux Joseph piétinent l'Hérésie (1752-1758)
Écoles étrangères
modifier- La Guérison de l'aveugle (après 1572)
- Portrait d'Érasme de Rotterdam (1530)
- Job (1652)
- Vierge à l'Enfant (1621-1625)
Contemporain
modifier- La Plage (1955-1956)
- Les Trois Sœurs (triptyque) (1916)
Références
modifier- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Galleria Nazionale di Parma » (voir la liste des auteurs).
- Odile Jacob, « Les Passions de l'âme : peintures des XVIIe et XVIIIe siècles de la collection Changeux : Musée Bossuet, ville de Meaux, Musée des Augustins, ville de Toulouse, Musée des beaux-arts, ville de Caen », (ISBN 9782738118103), p. 119.
- Gérard Labrot, « La Vierge en gloire à la Contre-Réforme. Esquisse d'analyse fonctionnelle », dans Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée, tome 106, (no) 2, 1994, p. 593-637, DOI 10.3406/mefr.1994.4340. Consulté le 10 décembre 2012.