Franciscaines de Sainte Marie des Anges
Les franciscaines de Sainte Marie des Anges forment une congrégation religieuse féminine de droit pontifical. Elles ne doivent pas être confondues avec les franciscaines de Notre Dame des Anges, congrégation fondée en Belgique.
Franciscaines de Sainte Marie des Anges | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | par Pie IX |
Institut | Congrégation religieuse |
Type | contemplatif et apostolique |
Spiritualité | franciscaine |
Règle | règle de saint François |
But | adoration eucharistique, éducation, soins des malades, missions. |
Structure et histoire | |
Fondation | Angers |
Fondateur | Jean Chrysostome et Marie-Chrysostome de la Croix |
Abréviation | F.S.M.A |
Patron | Notre Dame des Anges |
Rattaché à | Frères mineurs capucins |
Liste des ordres religieux | |
Histoire
modifierC'est à l'initiative de l'évêque d'Angers, Mgr Charles-Émile Freppel, que la congrégation est fondée par le capucin Jean Chrysostome de Lyon et Marie-Caroline Rurange (en religion Mère Marie-Chrysostome de la Croix) pour la prise en charge des orphelins de la Guerre franco-prussienne. Le à Angers, Marie-Caroline et deux compagnes prennent l'habit religieux.
L'institut se développe rapidement tant en France qu'à l'étranger ; en 1885, les sœurs ouvrent une maison en Suisse, en 1886 en Angleterre, en 1892 en Inde, en 1903 en Italie puis au Maroc et en Éthiopie. En Inde, les religieuses contribuent à la formation de congrégations autochtones (les servantes du Seigneur d'Ajmer et les sœurs missionnaires d'Ajmer). Elles ouvrent une maison à Hyères en 1887 pour acclimater les religieuses en partance outremer ou servant de maison de repos aux prêtres jusqu'en 1983. Elle sert plus tard de maison médicalisée avec 36 lits. Les franciscaines de Hyères étaient une quarantaine avant la crise de l'Église et plus que sept en 2016[1]. Elles font du catéchisme dans la ville.
La congrégation reçoit du pape Pie IX le décret de louange le et l'agrégation aux Frères mineurs capucins le , l'approbation finale de leurs constitutions est accordée le .
Le , les franciscaines du Port Saint-Sauveur (Toulouse) fusionnent avec elles. La congrégation avait été fondée en 1864 par Clémentine Vaquié, en religion Mère Joséphine (1837-1868). Leurs constitutions avaient été approuvées en 1867 par Mgr Florian Desprez[2].
Ne recrutant plus en France, où ses membres ne sont plus qu'au nombre de trente-neuf en 2016[3], la congrégation n'est plus majoritairement francophone et son siège généralice se trouvant à Wickham en Angleterre, c'est l'anglais qui est désormais la langue de liaison.
Activités et diffusion
modifierLes religieuses se consacrent à l'adoration eucharistique, à l'éducation, à l'assistance aux malades et aux missions.
Elles sont présentes en :
En 2017, la congrégation comptait 424 sœurs dans 69 maisons[4].
Notes et références
modifier- Diocèse de Fréjus
- « Franciscaines du Très Saint-Sauveur de Toulouse » (consulté le )
- Annuaire pontifical, 2017
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1539