Françoise Saudan

politicienne suisse

Françoise Saudan
Illustration.
Portrait de Françoise Saudan
Fonctions
Conseillère aux États [1]

(11 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection 22 octobre 1995
Réélection 24 octobre 1999
19 octobre 2003
Législature 45e, 46e et 47e
Successeur Robert Cramer
Présidente du Conseil des États

(11 mois et 29 jours)
Prédécesseur Carlo Schmid-Sutter
Successeur Anton Cottier
Députée au Grand Conseil du canton de Genève[2]

(10 ans)
Législature 51e, 52e et 53e
Présidente du PRD genevois

(10 ans)
Biographie
Date de naissance (84 ans)
Lieu de naissance Lyon (France)
Nationalité Suisse
Parti politique Parti libéral-radical

Françoise Saudan, née le  à Lyon et originaire de Martigny, est une personnalité politique suisse[3]. Elle est membre du parti libéral-radical jusqu'à sa démission en avril 2023.

Biographie modifier

Elle étudie le Droit et obtient un doctorat, puis exerce en tant que gestionnaire.

En 1985, elle est élue au Grand Conseil du canton de Genève et, la même année, devient la présidente du parti radical cantonal[4]. Elle exerce sa présidence jusqu'en 1989 et son mandat d'élue au Conseil jusqu'en 1995. Elle est élue le 4 décembre de cette même année au conseil des États[1], chambre qu'elle préside de 2000 à 2001[5],[6]. Elle ne se représente pas aux élections législatives de 2007[7].

Elle est reconnue pour son opposition à la parité homme-femme dans les milieux politiques[8], ses positions restrictives sur l'immigration[9] et son soutien à la LDTR (Loi sur les démolitions, transformations et rénovations)[10]. En 2006 elle se positionne contre l'adoption de la loi fédérale sur les allocations familiales fédérales de 200 francs suisses[11], défendant une gestion cantonale plutôt que fédérale de la question, et s'opposant à son financement par les entreprises suisses, car les allocations familiales en suisse sont assujetties à l'institution qui emploie l'un des parents[12]. En 2008, elle devient membre de l'Association genevoise des femmes universitaires[13].

Le 6 avril 2023, elle fait part de sa démission du parti libéral-radical, étant en désaccord avec les alliances que celui-ci et l'union démocratique du centre nouent avec le mouvement citoyens genevois à l'occasion du second tour des élections genevoises au Conseil d'État[14].

Liens modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Biographie de Françoise Saudan », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse. (réf. 04.03.2010)
  2. « Grand Conseil de Genève - Députés », sur ge.ch (consulté le ).
  3. « Vidéo: Le 19:30 », sur Play RTS (consulté le )
  4. Martine Chaponnière, « Françoise Saudan, présidente du Parti Radical Genevois: pour un féminisme de l'intégration », Femmes Suisses et le mouvement féministe, cahier 6-7,‎ juin 1985 (73), p. 7 (lire en ligne)
  5. « La droite genevoise espère reconquérir sa majorité perdue » (consulté le )
  6. « Le Parti radical genevois va-t-il faire une volte-face stratégique? » (consulté le )
  7. Élections de 2007: les Membres du conseil des États, qui n'est plus candidat. parlement.ch.
  8. Jean-François Mabut, « Françoise Saudan est contre la parité hommes femmes », (consulté le )
  9. « Informations sur la situation de l'étranger en Suisse », sur enroute.umc-europe.org (consulté le )
  10. « La longue marche victorieuse de la LDTR » (consulté le )
  11. « Loi fédérale sur les allocations familiales∗ (Loi sur les allocations familiales, LAFam) du 24 mars 2006 », sur www.admin.ch, (consulté le )
  12. « Deux cents francs par enfant: trop ou pas assez? - rts.ch - Infrarouge - Forums », sur www.infrarouge.ch (consulté le )
  13. « Bulletinde l'AGFDU », sur www.akademikerin.ch, (consulté le )
  14. Daniella Gorbunova, « L'alliance de la droite à Genève pousse des politiciens à démissionner », sur Blick, (consulté le )