François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1607-1688)

Doyen commendataire de Carennac puis évêque de Sarlat en 1659, mort en 1688

François de Salignac de La Mothe-Fénelon, né à Manot le et mort à Sarlat le , est un ecclésiastique qui fut évêque de Sarlat de 1658 à 1688.

François de Salignac de La Mothe-Fénelon
Biographie
Naissance
Manot
Décès (à 80 ans)
Sarlat
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Sarlat

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie modifier

François de Salignac est le fils et homonyme de François de Salignac, baron de La Mothe-Fénelon († 1644), et de Marie de Bonneval († 1658), dame de Salignac. Il est l'oncle et le parrain de Fénelon.

Il est tonsuré en 1619 par son cousin Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon l'évêque de Sarlat. Il fait ses études chez les Jésuites de Rouen puis à Paris. Il est pourvu très jeune du prieuré de Saint-Pierre de Carennac dans l'attente de monter sur le siège épiscopal de Sarlat qui avait déjà été occupé par cinq membres de sa famille. En 1658 Nicolas Sévin l'évêque de Sarlat accepte de devenir le coadjuteur et futur successeur d'Alain de Solminihac l'évêque de Cahors rendant ainsi disponible l'évêché de Sarlat. François de Salignac est désigné, confirmé le et consacré en mai suivant par son prédécesseur Nicolas Sévin devenu entretemps évêque de Cahors[1].

Dans son diocèse il entreprend une véritable « croisade » contre les calvinistes et fait démolir treize temples, envoie des « Missions » travailler à la conversion des hérétiques, établit à Sarlat les « Filles de Notre-Dame » et les « Dames de la Foi » chargées de l'instruction des jeunes converties. Il fonde enfin un séminaire de la Mission en 1668. Il entreprend une campagne de réparation du palais épiscopal et de l'église de Temniac ; il fait bâtir le manoir épiscopal d'été d'Issigeac, achever la nef de la cathédrale de Sarlat et aménagé le jardin dit « Plantié ». Par son testament il lègue tous ses biens à son neveu et homonyme, François de Salignac de La Mothe-Fénelon, laissant à sa charge le versement d'une rente de 4 000 livres à l'église de Sarlat[2].

Notes et références modifier

  1. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers 1891, p. 156-157.
  2. Hugues Du Temps, Le Clergé de France « Évêché de Sarlat », p. 623.

Bibliographie modifier

Article connexe modifier