François Durbach
François, Jean, Frédéric Durbach, né à Cattenom (Luxembourg français) ou à Longeville (Franche-Comté)[1] le et mort à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le , était un homme politique français.
Biographie
modifierFils de Mathias Durbach et Catherine Temmels, il est le beau-frère du maréchal Édouard Mortier.
Grand propriétaire foncier, il est nommé administrateur de la Moselle en 1790. Condamné à mort en 1793, il parvient à s'échapper.
Il est désigné député de la Moselle au Corps législatif en 1803, et son mandat est renouvelé en 1808. Après la première restauration, il adhère à la déchéance de l'empereur le , puis prend position en faveur de la liberté de la presse.
Il est élu représentant de la Moselle à la Chambre des Cent-Jours. Il y défend l'empire constitutionnel et prend position contre les Bourbons. Après la seconde abdication de Napoléon Bonaparte, il est contraint à l'exil par l'ordonnance du 24 juillet 1815. Il vit en Belgique puis en Bohème, avant d'être autorisé à revenir en France en 1819.
Bibliographie
modifierLa Preuve par le sang, Fribourg, 1937
Notes et références
modifier- Michaud, 1817.
Bibliographie
modifier- Louis-Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants, 1817, p. 495-497, voir en ligne
- « François Durbach », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
modifier- Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale
- Certains de ses discours sur le site de la BNF