Fernand Raux

préfet de police français

Fernand Jérôme Urbain Raux est un haut fonctionnaire français, né le à Vendémian (Hérault) et mort à Nice le .

Fernand Raux
Fonctions
Préfet de police de Paris
-
Préfet de l'Oise
-
Préfet du Var
-
Sous-préfet de Riom
à partir de
Sous-préfet de Montargis
à partir de
Sous-préfet de Montargis
à partir de
Sous-préfet de Vouziers
à partir de
Secrétaire général de la préfecture de la Creuse (d)
à partir de
Sous-préfet de Bourganeuf
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction
Archives conservées par

Fernand Raux repose au cimetière de Popian, aux côtes de son épouse Jane Gadilhe et de ses parents : Marie Laval et Etienne Raux, premier adjoint au Maire de la Ville de Montpellier de 1904 à 1908 puis de 1908 à son décès en 1915, sous la mandature du Docteur Paul Pezet.

Biographie

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Son père est instituteur, puis directeur des services pénitentiaires (Ain, Loire, Rhône) et directeur régional. Il est aussi adjoint au maire de la ville de Montpellier de 1904 à son décès en 1915.

Il fait ses études aux lycées de Nîmes, Marseille, Dijon et Lyon. Licencié en droit, le . Exempté du service militaire.

  •  : Chef de cabinet de Gustave Chadenier, préfet du Var.
  •  : Chef de cabinet du Préfet de l'Ardèche.
  •  : Sous-préfet de Bourganeuf.
  •  : secrétaire général de la Préfecture de la Creuse.
  •  : Sous-préfet de Vouziers.
  •  : Sous-préfet de Montargis.
  •  : Mis en disponibilité sur sa demande.
  •  : Sous-préfet de Montargis.
  •  : Sous-préfet de Riom.
  •  : Mis en disponibilité sur sa demande.
  •  : Chef adjoint de cabinet du ministre de l’Intérieur Georges Clemenceau .
  •  : Préfet du Var.
  •  : Préfet de l’Oise. Il est muté dans l'Oise où il restera huit années, dont trois marquées par la Première Guerre mondiale. Lors de l'invasion du département, il demeure à son poste à Beauvais, ce qui lui vaudra la citation suivante publiée dans l'Officiel le  : « Malgré l'ordre de repliement qui lui avait été adressé par l'autorité militaire, est demeuré à son poste jusqu'au retour des troupes françaises. A réussi à assurer l'administration de son département alors que l'ennemi était à proximité immédiate. »[2].
  •  : Préfet de police de Paris. Il crée en 1921 la première section moto de la police nationale. Remplacé et nommé
  •  : Ministre plénipotentiaire.
  •  : Président de la délégation française à la Commission des réparations.
  • 1922 : Délégué français à l’office central de restitution de Wiesbaden[3].

Décorations

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Références

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Liens externes

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Image externe
  Photographies de presse sur le site de la Bibliothèque nationale de France BnF