Famille de Froment

famille subsistante de la noblesse française

La famille de Froment est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de la province de la Marche.

de Froment
Image illustrative de l’article Famille de Froment
Armes

Blasonnement D'azur à un chevron d'or accompagné de trois épis de blé de même

Différences entre dessin et blasonnement.

Pays ou province d’origine Marche
Charges Conseiller d'État
Député
Président de Conseil général
Conseiller régional
Maire
Conseiller de Paris
Fonctions militaires Général de brigade
Officiers
Garde du corps du roi
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis
Ordre national de la Légion d'honneur
Médaille de la Résistance
Ordre national du Mérite

Sans principe de noblesse mais portant des qualifications nobles au XVIIIe siècle, elle a obtenu un titre de baron héréditaire sans anoblissement joint par lettres patentes du avec règlement d'armoiries.

Cette famille compte parmi ses membres des officiers dont des généraux mais aussi des hommes politiques.

Histoire modifier

Albert Révérend écrit que la filiation de cette famille s'établit depuis Léonet de Froment, seigneur de Saillant, marié à Vic par contrat du , à Françoise de Pompadour, fille du seigneur de Châteauboucher et d'Anne de Montbrun[1]. Il indique également que François-Marie de Froment, lieutenant-colonel, a obtenu un titre de baron héréditaire par lettres patentes du avec règlement d'armoiries[1].

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit : « Noble Louis de Froment, écuyer, épousa Jeanne de Malleret en 1576. Saint-Allais, dont le travail ne doit être accepté qu'avec la plus grande réserve, fait de ce personnage, contre toute vraisemblance, un fils, en tout cas puîné, d'un nommé Léonet de Froment, écuyer, seigneur du Saillant, marié en 1557. Il lui attribue pour fils Antoine de Froment, écuyer, seigneur de Puilata, marié à Anne Périgault, pour petit-fils, Jean de Froment, écuyer, de la ville d'Evahon, marié en 1638 à Jeanne Doridier, lieutenant général au pays de Combrailles en 1664, qui aurait été maintenu dans sa noblesse, le , par arrêt du Grand Conseil, (...). On ne voit pas que la famille de Froment ait fait reconnaître sa noblesse par jugement lors des diverses recherches ordonnées par Louis XIV. Deux de ses représentants, passés sous silence par Saint-Allais, Jean Froment l'aîné et Jean Froment le jeune, firent enregistrer leur blason à l'Armorial général de 1696 (registre de Limoges) d'azur à un chevron d'or accompagné de trois épis de blé de même ; ils figurent dans ce recueil sans aucune qualification nobiliaire. Bénigne de Froment, était vers 1680 procureur au bailliage d'Evaux. On ne voit pas que la famille de Froment ait été représentée en 1789 aux assemblées de la noblesse de la Marche. Il n'en est pas moins incontestable que ses membres figurent avec les qualifications nobiliaires dans la plupart des actes du XVIIIe siècle »[2].

Régis Valette dans Catalogue de la noblesse française écrit que cette famille est originaire de la province de la Marche avec un titre de baron obtenu en 1815[3]. (sans noblesse attachée).

La famille de Froment fait partie de l'ANF depuis l'année 2012[4].

Personnalités modifier

Armes, titre modifier

Les armes de la famille de Froment sont : D'azur à un chevron d'or accompagné de trois épis de blé de même[2].

Titre : baron (1815)

Alliances modifier

La famille de Froment s'est alliée notamment avec les familles suivantes[1],[2] : de Luchapt (1681), Legriel (1732), Alarose (1773), de Rogier (1801), Viard de Fontpeaux, Augier de Chezaud, Le Cler du Rivaud, Fayolle de Corus de Chapt, Loursé de Larne, Peyre, Meilheurat des Petiots, Garnier des Bruières, Garnier des Garets, Le Clerc du Clos (1832), Aladasne de Paraize, Bourdillon, de Palierne de Chassenay (1838), de Villedieu de Saint-Paul, Sermage (1858), Humery de La Boissière (1864), Gandoulf (1869), Morel de Villiers, de Laire, Delacour, Roy de La Chaise, Gaultier de Claubry, Luscas (1872), Porel de Morvan (1877), Roy-Moreau, de Vallois (1900), de Roquecave (1905), Richard de Soultrait (1909).

Notes et références modifier

  1. a b et c Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, tome 3, pages 100 à 102.
  2. a b et c Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 19, pages 313 à 314.
  3. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2002, page 88.
  4. Annuaire ANF 2017-p.41
  5. La Messelière, ibid

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 19, pages 313 à 314 Froment (de)
  • Henri de La Messelière, Filiations Bretonnes, (Famille de Froment, originaire de la Marche), Prud'homme, Saint-Brieuc, 1913, T. 2-p. 399-400.
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2002, page 88
  • Bottin mondain
  • Who's Who in France
  • Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, tome 3, pages 100 à 102 Froment (de)
  • Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, tome 4, page Tome 4

Articles connexes modifier