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Famille de Bavoz

Famille Noble

Famille de Bavoz
Image illustrative de l’article Famille de Bavoz
Armes
Blasonnement De sable au mufle de lion d'argent
Branches de Billième
du Villaret
Période XVe – XIXe siècle
Pays ou province d’origine Bugey savoyard
Fiefs tenus Billième, Oncieu, Les Terreaux, Villaret
Demeures Château de Billième
Maison forte du Villaret
Charges Avocat général au Sénat de Savoie
Président de chambre au Sénat de Savoie
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La famille de Bavoz est une famille noble originaire du Bugey savoyard dont la filiation suivie remonte au XVe siècle. Elle s'est éteinte en ligne masculine en 1808.

Histoire modifier

La famille de Bavoz — que l'on trouve également sous les formes de Bavo, Bavoux (« bavisilien latin »)[1],[2] ou Bavouz — possède les seigneuries d'Oncieu, des Terreaux, la maison forte du Villaret et la maison forte de Billième dans l'ancien mandement de Chanaz[1],[3].

Cette famille a formé deux branches : Bavoz du Villaret et Bavoz de Billième. Elle s'est éteinte en 1808 avec son dernier représentant masculin Georges de Bavoz (1724-1808)[4].

Des membres de la famille ont été châtelains de Maurienne (1506-1509, 1518-1521) pour les comtes de Savoie[5].

Généalogie modifier

La filiation de cette famille est donnée par Amédée de Foras et par l'article en forme d'ouvrage de Jean Létanche : Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie[6].

  • Hugon de Bavoz[7] (vivant en 1436), homme lige de Galois de Chevelu.
    • Jean de Bavoz
      • Jean de Bavoz[7], époux de Amédée d'Oncieu, fille du seigneur de Chemilieu (Nattages).
        • Urbain de Bavoz, châtelain et receveur de la châtellenie de Maurienne du au [8].
          • Claude de Bavoz épouse Jeanne Jordane
            • François de Bavoz, commandant en 1580 du château de Saint-Michel-de-Maurienne. Il a pour adjoint son frère Jean de Bavoz[9].
            • Jean Georges de Bavoz épouse en 1576 Antoinette de Prélian
              • Benoît de Bavoz (1591-1645)
              • Antoine de Bavoz ( -1645)
                • Laurent de Bavoz épouse en 1653 sa cousine Claudine de Bavoz. De ce mariage, naissent dix enfants.
                  • Pierre de Bavoz épouse en 1698 Claudine de Gruel
                    • Marguerite de Bavoz épouse en 1725 Prudent Belly.
                • Guillaume de Bavoz ( -1668) épouse Françoise Revardel dit Goybet
                  • François de Bavoz, seigneur d'Oncieu, épouse Marie Louise Bouvier
                    • Anthelme de Bavoz (1702-1758)
                      • Georges de Bavoz[7] (1724-1808), habitant Billième, probablement au château de Sômont (Saint-Jean-de-Chevelu), est présent en 1757, dans la maison forte de Prélian, comme témoin au testament de François d'Arcollières, seigneur de Prélian. Officier dans l'armée anglaise du duc de Cumberland[1].
                        • Jean-Ferdinand de Bavoz (1766-1795), dernier descendant mâle de la famille de Bavoz, lieutenant dans Savoie-Infanterie, mort en Piémont le 15 mars 1795, sans alliance, ni postérité[12].
                        • Thérèse de Bavoz (1768-1838) est une religieuse bénédictine, abbesse de Pradines. Elle fonde , après, la Révolution , plusieurs Abbayes de l'ordre de Saint-Benoît, dont l'abbaye Saint-Pierre de Pradines. Elle meurt « en odeur de sainteté » à Pradines (Diocèse de Lyon)[1],[13],[14],[15],[16],[3].
                      • Joseph de Bavoz[17] ( -1793), docteur de l'Université de Turin, sénateur du Sénat de Savoie le [18], nommé avocat général au Sénat de Savoie le [19], puis président de chambre du dit Sénat de Savoie le [1],[20].
                      • Benoît de Bavoz[17] (1735-1775), lieutenant d'artillerie dans un régiment français, meurt en 1775 au Malabar.
            • Geoffroy de Bavoz[4],[a] (vivant en 1586 et encore cité en 1600), nommé avocat général au Sénat de Savoie le [19], se verra nommé président de la Chambre des comptes de Savoie le [21]. Il est l'auteur d'un ouvrage de Jurisprudence intitulé : Tractatus reatuum juxta forensium ac pragmaticorum usum cui adjectae sunt Consuetudines ducatûs Augustae, édité à Chambéry en 1607, 1610 et 1615[22]. Il acquiert en 1602 la maison forte d'Oncieu. Mentionné dans l'Histoire de Savoie de Victor Flour de Saint-Genis[23] : « La Sainte-Maison de Thonon , dont la bulle de fondation fut obtenue par le Père Chérubin, le 15 septembre 1599, porte dans ses statuts l'esprit de prévoyance et de charité de Saint François de Sales. Le président de Bavoz mit les Capucins en possession le 24 mai 1560, des terres, biens, revenus qui leur avaient été concédés » autre citation en matière de procédure: « Le Président Favre, le sénateur Deville , le Président de Bavoz, ont traité d'une manière toute spéciale et avec une sorte de prédilection, des questions de sorcellerie… ».
              • Marguerite de Bavoz, fille de Geoffroy de Bavoz, épouse le 14 janvier 1619, François d'Asnières, seigneur de Veigie, sénateur du Sénat de Savoie,(LP 7-7-1622)[24]
              • Jean François de Bavoz épouse en 1639 Aynarde de La Porte
              • Charles Antoine de Bavoz épouse en 1619 Constance Louys
                • Louis de Bavoz[7] (vivant en 1656), cousin d'Anthelme dont il acquiert la maison forte de Billième. Il récupère en 1680 la maison forte d'Oncieu[25].

Possessions modifier

 
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Armes modifier

Les armes de la famille de Bavoz se blasonnent ainsi :

De sable au mufle de lion d'argent[26],[1]

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. ↑ Les deux prénoms Godeffroy et Geoffroy sont repris dans les historiques.

Références modifier

  1. ↑ a b c d e et f Foras, p. V1 - p.135-139
  2. ↑ Nicole Bouter, Les religieuses dans le cloître et dans le monde: des origines à nos jours (volume 2), Université de Saint-Etienne, (lire en ligne), p. 288.
  3. ↑ a et b Catherine Roche, Les Religieuses dans le cloître et dans le monde des origines à nos jours, « Portrait d'une abbesse : Madame de Bavoz », p. 288, [lire en ligne].
  4. ↑ a et b Létanche 1907 p.15.
  5. ↑ « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr (consulté en ), p. 2
  6. ↑ Létanche 1907.
  7. ↑ a b c d et e Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et documents », , 100 p. (ISBN 9782843738135, lire en ligne), p. 15, [lire en ligne].
  8. ↑ Série : Comptes des châtellenies (1266-1565). Fonds : Comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA 15970-16182. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).
    « Maurienne - Tant en bas que au-dessus de La Verne ».
  9. ↑ Bernard Demotz, François Loridon, 1000 ans d'histoire de la Savoie : La Maurienne, vol. 2, Cléopas, , 845 p. (ISBN 978-2-95224-597-5), p. 743.
  10. ↑ a b et c Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et documents », , 100 p. (ISBN 9782843738135, lire en ligne), p. 45.
  11. ↑ Sous la tutelle de sa mère, régente de Savoie.
  12. ↑ Foras, T-I, p.135-139 , ibid
  13. ↑ Recension par Bernard Plongeron de l'ouvrage de D. Buenner, Madame de Bavoz, Abbesse de Pradines de l’Ordre de Saint-Benoît (1768-1838), 1961 [lire en ligne].
  14. ↑ Biographie de Thérèse de Bavoz, sur le site saintsymphoriendelay.kazeo.com, publié le .
  15. ↑ Prosper Guéranger, Vie de la très révérende mère Thérèse de Bavoz, abbesse de Pradines, fondatrice des Bénédictines du très Saint Cœur de Marie, Paris, 1870, [lire en ligne].
  16. ↑ « Histoire », sur le site de l'abbaye de Pradines.
  17. ↑ a et b Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et documents », , 100 p. (ISBN 9782843738135, lire en ligne), p. 16.
  18. ↑ Eugène Burnier, Histoire du Sénat de Savoie, p. 11, [lire en ligne].
  19. ↑ a et b Eugène Burnier, Histoire du Sénat de Savoie, p. 15, [lire en ligne].
  20. ↑ Eugène Burnier, Histoire du Sénat de Savoie, p. 4, [lire en ligne].
  21. ↑ Eugène Burnier, Histoire du Sénat de Savoie, p. 3, [lire en ligne].
  22. ↑ Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 113..
  23. ↑ Histoire de Savoie d'après les documents originaux depuis les origines les plus reculées jusqu'à l'annexion (3 volumes), 1869, Bone, Chambéry, Tome II, p.275 et 519.
  24. ↑ Foras, T-I, p.56, ibid
  25. ↑ Louis Trenard, Histoire des communes de l'Ain, 1982, p. xx[réf. incomplète].
  26. ↑ Létanche 1907 p.16.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Histoire de la famille modifier

Geoffroy de Bavoz modifier

  • Eugène Burnier (1831-1870), Histoire du Sénat de Savoie et des autres compagnies judiciaires de la même province, 1329-1844, vol. 2, Chambéry, Puthod, 1864-1865 (lire en ligne sur Gallica), « chapitre IV », p. 539 à 547

Thérèse de Bavoz modifier

  • Denys Buenner (préf. Son Éminence le Cardinal Gerlier de Buenner), Madame de Bavoz, Abbesse de Pradines de l’Ordre de Saint-Benoît (1768-1838), E. Vitte, , 41 p. (lire en ligne [PDF]).
    Recension par Bernard Plongeron : [lire en ligne].
  • Prosper Guéranger, Vie de la très révérende mère Thérèse de Bavoz, abbesse de Pradines, fondatrice des Bénédictines du très Saint Cœur de Marie, Paris, (lire en ligne sur Gallica).
  • Georges Guitton, Lettres de madame Thérèse de Bavoz, première abbesse de Pradines, fondatrice de la congrégation bénédictine du Saint Cœur de Marie 1768-1838, , 304 p..
  • Catherine Roche, Les Religieuses dans le cloître et dans le monde des origines à nos jours, « Portrait d'une abbesse : Madame de Bavoz », p. 288, [lire en ligne].

Sites Internet

Articles connexes modifier

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