Faisons un rêve (film)

film de Sacha Guitry, sorti en 1936
Faisons un rêve

Réalisation Sacha Guitry
Scénario Sacha Guitry
Acteurs principaux

Sacha Guitry
Jacqueline Delubac
Raimu

Sociétés de production Cinéas
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie de mœurs
Durée 77 minutes
Sortie 1936

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Faisons un rêve est un film français réalisé par Sacha Guitry, sorti en 1936.

Synopsis modifier

Lui est un séducteur, par ailleurs avocat dilettante, qui organise un stratagème pour faire venir chez lui Elle, une femme mariée qu'il désire. Alors que la rencontre ne devait durer qu'un moment, la femme devant rentrer chez elle avant le retour de son mari, les amoureux s'endorment et ne se réveillent qu'au matin. Elle est catastrophée en imaginant la réaction de son mari constatant son absence, tandis que Lui tente de la consoler et lui propose même de l'épouser.

Survient alors le mari. Tandis qu'Elle se cache dans la salle de bains, Lui le reçoit en s'attendant à affronter sa colère de mari trompé. Mais il n'en est rien. Le mari n'est pas informé que sa femme a découché car il n'est pas non plus rentré chez lui. Le but de sa visite est de solliciter de l'avocat un alibi pour justifier sa nuit dehors. Lui imagine alors envoyer le mari en province pour deux jours.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Critique modifier

« Subitement converti au cinéma, Sacha Guitry a tourné quatre films en 1936. Il s'amuse dans celui-ci comme un petit fou à promener sa caméra à côté des comédiens, comme si elle était un animal domestique, à se jouer de l'espace et du temps et à expérimenter une méthode susceptible de servir ses éblouissants numéros de séduction. Tiré d'une pièce écrite vingt ans plus tôt, dont il a supprimé le dernier acte et à laquelle il a ajouté un Prologue où défilent les grands acteurs de l'époque, le film lui permet de faire une déclaration d'amour enflammée à Jacqueline Delubac qu'il vient d'épouser dans la vie réelle. La jubilation avec laquelle il tisse ses stratégies de conquête et déverse son lyrisme verbal, notamment pendant la scène de conversation au téléphone, est si communicative que l'on pardonne ce qui peut irriter : l'auto-satisfaction du dialoguiste qui fait des poses et se délecte de la virtuosité de ses monologues précieux. »

— Jean-Luc Douin, Télérama

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