Enzo Giudici
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Enzo Giudici (Mussomeli, 24 septembre 1920Rome, 4 octobre 1985) est un universitaire italien, spécialiste de la littérature française de la Renaissance, en particulier Louise Labé et Maurice Scève. C'est aussi un essayiste lié au fascisme.

Biographie modifier

Enzo Giudici est le fils d'Isabella Sorce et de Paolo Giudici, enseignant[1] et romancier[2]. Il perd sa mère à l'âge de 3 ans[1]. À l'âge de 10 ans, il quitte la Sicile pour suivre son père à Piacenza, Pavie, Potenza, puis Rome[1].

Durant ses études, il est proche du Gruppo Universitario Fascista[3],[4]. Durant la Seconde Guerre mondiale, Giudici n'est pas conscrit en raison de sa santé[1]. Il contribue à Orizzonte, l'organe officiel de la Xe MAS[4] et à Fronte Unico, un hebdomadaire « virulent[5] dirigé par Vito Videtta, un membre de la banda extrémiste de Pietro Koch[6]. Dans un article de décembre 1943, Giudici soutient que le fascisme nie les classes et les individus, en demeurant totalitaire et corporatif[5]. Il collabore également à « Libro e moschetto », le journal du Gruppo Universitario Fascista[7]. Dans Universalità e nazionalità delle guerre (Universalité et nationalité des guerres), un article publié en avril 1943 dans Libro e moschetto, il écrit: « La guerre actuelle est en même temps universelle et nationale. Les valeurs et le sort du monde y sont déterminés, à travers notre conscience italienne. Ce combat est clairement entre deux siècles et deux idées, certes entre deux peuples, mais ce sont les peuples qui incarnent et représentent les idées »[8]. En 1944, pendant la république sociale italienne, il débat avec Roberto Farinacci sur des réformes dans la revue Repubblica fascista[9]. Il écrit dans la revue Repubblica Sociale, un mensuel dirigé par Manlio Sargenti (it)[10], un article sur « Économie socialisée et économie corporative »[G 1],[11]. La même année, il écrit un livre sur la socialisation des entreprises[G 2],[12]. En 1946, il est le vice-président du conseil directeur (vicepresidente dell consiglio direttivo)[13],[14] du Movimento Italiano di Unità Sociale, un nouveau parti réunissant l'élite fasciste[15] et précurseur, non seulement par le nom, du MSI[16],[17]. En 1947 il collabore[18] au Pensiero nazionale (it), un magazine dirigé par Stanis Ruinas (it) qui vise à rassembler les « ex fascistes de gauche »[4].

En 1948, il réussit à trouver du travail, enseignant dans des écoles de différents niveaux[1].

Le journaliste italien Gino Raya (it) note la « sensibilité » [19] de Giudici au jeu d'échecs : il voyage loin pour participer à des tournois, polémique sur l'introduction en Italie du classement Elo[20] et écrit un article[G 3] sur son rôle dans la littérature.

Il décède en 1985 à la suite d'une brève maladie[21]. Sa bibliothèque de plus de 20 000 livres[22] est maintenant à l'université de Lecce[23].

Carrière universitaire modifier

Études sur l'école de Lyon modifier

Ses contributions universitaires "prolifiques"[25] sont centrées sur l'école de Lyon, en particulier Louise Labé[G 4],[G 5] et Maurice Scève[G 6],[G 7],[26], l'inventeur présumé de la prétendue tombe de Laure de Sade[G 8],[27],[28], chez lesquels il s'est notamment intéressé à l'influence de Pétrarque[G 9],[29], dont certains auteurs considèrent toutefois qu'il a exagéré l'importance[G 10],[30]. En 1958, il publie une édition critique des œuvres mineures de Scève[G 11] et, en 1976, la première édition véritablement critique[G 12],[31] - mais considérée depuis comme partielle et dépassée[32] - de Microcosme, la dernière œuvre de Scève. En 1981, il publie une édition savante des œuvres de Labé[G 13], considérée "solide" et "luxuriante"[33], bien qu'elle ait été depuis estimée incomplète[34],[35]. Son travail d'éditeur aux notes parfois excessives[36] et légèrement décourageantes[37] ainsi que ses recherches documentaires sont plus appréciés de certains spécialistes pour leur « densité d'information »[38],[39] que pour la pertinence de leurs analyses littéraires[40],[41]. Ses travaux, qui contribuèrent au renouveau de l'intérêt pour ces poètes[42], lui valurent un prix d'honneur de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon[43].

Essais modifier

Giudici est l'objet de critiques pour ses relations durables avec le fascisme[44]. Dans Memorie e pensieri di un cattedratico (Mémoires et pensées d'un professeur universitaire)[G 14], il considère ces évocations comme de viles et fausses confusions de la culture avec la politique[45]. Il ajoute que l'opposition fascisme-antifascisme est, selon lui, une antithèse dépassée et controversée et qu'il se méfie des ismes contemporains[46]. Bien que l'historien italien Carlo Vallauri ait noté en 1994 que Giudici "ne s'est jamais identifié" avec le MSI[47], des affinités, parfois considérées comme l'expression d'un « non-conformisme »[48] de « nouvelle droite »[49],[50], transparaissent dans ses prises de position sur les mouvements étudiants et sur la culture du fascisme[47].

Dans L' avvento dell'asinocrazia (L'asinocratie qui vient)[G 15] et Contestatori alla sbarra (Contestataires à la barre)[G 16], il critique le mouvement étudiant qui avait commencé en Italie en 1967. Son analyse est considérée par Carlo Vallauri comme « l'expression la plus claire et la plus organique du refus de comprendre » ce mouvement[51]. L'expression avvento dell'asinocrazia fut d'abord employée en 1968 par Giovanni Sartori, dans un article publié par le Corriere della Sera, pour caractériser le mouvement étudiant comme un "triomphe des ânes"[52]. Dans La scuola inutile (L'école inutile)[G 17], Giudici critique non seulement les étudiants « contestataires », mais aussi la classe politique qu'il juge « renonciataire »[53].

À partir de la fin des années 1970, Giudici collabore au Secolo d'Italia, le journal du MSI, y contribuant à un débat sur la culture de la période fasciste[54]. Il s'interroge sur le point de savoir si le fascisme était « seulement respectueux de la culture ou lui-même producteur de culture »[55] et souligne son «  lien avec le Risorgimento et la Rome antique »[55]. Ces considérations sont développées dans Ricerche sulla cultura dell'era fascista[G 18] (Réflexions sur la culture durant la période fasciste) et dans Riflessioni sulla cultura del periodo fascista[G 19], publié posthumément par l'Istituto di studi corporativi de Gaetano Rasi (it), un centre d'études et de réflexions du MSI[56],[57], où Giudici intègre[58] les analyses de Robert Michels sur le syncrétisme di Mussolini[59]. Dans ce dernier livre, Giudici condamne l'antisémitisme fasciste[60]. L'historien italien Gianni Rossi relève que Giudici, s'il ne nie ni ne minimisme pas l'antisémitisme mussolinien, y voit une certaine forme de "réticence"[61].

Décorations modifier

Œuvres de Giudici modifier

  1. Economia socializzata ed economia corporativa, dans Repubblica Sociale, réimpression en facsimilé, 1989 (OCLC 24305266).
  2. (it) La partecipazione operaia alla gestione e agli utili dell'azienda, 1944, (OCLC 439548580).
  3. Il gioco degli scacchi nella letteratura: simbologia e retorica in Il « Minore » nella storiografia letteraria, 1984:397-425 (OCLC 472143728).
  4. (it) Amore e Follia nell'opera della « Belle Cordière », 1965 (OCLC 4268192).
  5. Louise Labé, essai, 1981 (OCLC 8101638 et 123705566).
  6. (it) Maurice Scève poeta della «Délie», I, 1965 (OCLC 294196).
  7. (it) Maurice Scève poeta della «Délie», II, 1969, (OCLC 310100842).
  8. (it) Bilancio di un'annosa questione: Maurice Scève e la « scoperta » della « tomba di Laura , 1980 (OCLC 715861236).
  9. Maurice Scève traduttore e narratore, 1978 (ISBN 9788871030289).
  10. (it) Maurice Scève traduttore e narratore, 1978 (ISBN 9788871030289).
  11. (it) Le opere minori di Maurice Scève, 1958,(OCLC 630228899).
  12. (it + fr) Maurice Scève, Microcosme, 1976, (ISBN 2711600149).
  13. (fr) Louise Labé, Œuvres complètes, 1981 (ISBN 9782600025621).
  14. (it) Memorie e pensieri di un cattedratico, 1974 (OCLC 1949298).
  15. (it) L'avvento dell'asinocrazia, 1969 (OCLC 6192991).
  16. (it) Contestatori alla sbarra, 1972 (OCLC 462041365).
  17. La scuola inutile, 1972 (OCLC 635773682).
  18. (it) Ricerche sulla cultura dell'era fascista, 1982 (OCLC 715944559).
  19. Riflessioni sulla cultura del periodo fascista, 198-?.

Notes modifier

  1. a b c d et e Selon Rosetta Bonomo, citée dans (it) Erika Diliberto, « Il ricordo dello scrittore Enzo Giudici », Castello Incantato,‎ (lire en ligne)
  2. (it) Michela Sacco Messineo, La polvere e la memoria. Due scrittori siciliani : Paolo Giudici e Paolo Emiliani Giudici., Università degli studi di Palermo, Facoltà di lettere e filosofia, (OCLC 57547422)
  3. (it) « Generazione in fermento. Arte e vita a fine Ventennio », Commune di Roma (consulté le )
  4. a b et c (it) Paolo Buchignani, Fascisti rossi : da Salò al PCI, la storia sconosciuta di una migrazione politica : 1943-53, Milan, Mondadori, , 316 p. (ISBN 88-04-45144-0), p. 26-27
  5. a et b » (it) Amedeo Osti Guerazzi, "La repubblica necessaria" : il fascismo repubblicano a Roma, 1943-1944, FrancoAngeli, , 173 p. (ISBN 978-88-464-5650-2, lire en ligne), p. 49-51

    « Enzo Giudici, sempre su « Fronte Unico », ribadiva che il fascismo negava classi ed individui, rimanendo totalitario e corporativo. »

  6. (it) Mario Avagliano, Generazione ribelle : diari e lettere dal 1943-1945, Einaudi, , 448 p. (ISBN 88-06-18308-7), p. 125
  7. (it) Luigi Ganapini, La repubblica delle camicie nere, Garzanti, , 519 p. (ISBN 978-88-11-69309-3), p. 248
  8. (it) Renzo De Felice, Mussolini : L'alleato, vol. 1, Einaudi, (OCLC 499356427), p. 881

    « La guerra attuale, - scriveva E. Giudici, Universalità e Nazionalità delle guerre in “Libro e moschetto”, 17 aprile 1943, - è una guerra universale e nazionale ad un tempo, in cui si decidono - attraverso la nostra coscienza italiana - i valori e le sorti del mondo. La lotta è certo tra due secoli e due idee, ma appunto perché è lotta tra popoli, perché sono popoli che attuano e rappresantono le idee. »

  9. (it) Franco Catalano, Una difficile democrazia : Italia 1943-1948, vol. 1, G. D'Anna, (OCLC 491337294), Il Farinacci svalutava la socializzazione nei riguardi della vecchia Carta del lavoro, ed avrebbe voluto rimandare al doppoguerra la realizzazione della riforma(tesi criticata da E. Giudici, Perché bisogno ora di socializzazione in Repubblica fascista cit.) che, secondo lui, non era molto importante né necessaria.
  10. (it) Bonini, La Repubblica sociale italiana e la socializzazione delle imprese : dopo il Codice civile del 1942, G. Giappichelli, , p. 14

    « Il Sargenti [...] fu anche direttore responsabile di Repubblica Sociale - Rassegna mensile di problemi politici sociali economici e giuridici, che uscì a Milano fra il 1944 ed il 1945. »

  11. (it) Sonia Michelacci, Il comunismo gerarchico : l'integralismo fascista della corporazione proprietaria e della Volksgemeinschaft, Edizioni di Ar, , p. 53
  12. (it) Roberto Bonini, La Repubblica sociale italiana e la socializzazione delle imprese : dopo il Codice civile del 1942, G. Giappichelli, , p. 392
  13. (it) « Curriculum di Elio Lodolini », Societa Dalmata di Storia Patria (consulté le )

    « Nell'atto notarile di costituzione ufficiale del MIUS (notaio Tito Staderini, 23 dicembre 1946, repertorio 6916, racc. n. 3557, registrato a Roma, Ufficio Atti pubblici, 24 dicembre 1946) [...] Il Consiglio direttivo fu formato da Giorgio Vicinelli, presidente, Enzo Giudici, vicepresidente [...] L'episodio fu ricordato dallo stesso Giorgio Almirante in "Il Tempo" dell'8 novembre 1986 e nel Secolo d'Italia del 22 maggio 1988. »

  14. (it) Italia contemporanea, vol. 238-241, Istituto nazionale per la storia del movimento di liberazione in Italia, , p. 271
  15. (it) Ottavio D'Agostino, Furore nero. Il tormento di un «orfano» di Mussolini dalla Repubblica Sociale alla democrazia, Mario Chiarotto Editore, , 192 p. (ISBN 978-88-89666-32-6, lire en ligne), p. 181
  16. (it) Alessandro Silj, Malpaese : criminalità, corruzione e politica nell'Italia della prima Repubblica, 1943-1994, Donzelli Editore `, , 483 p. (ISBN 978-88-7989-074-8, lire en ligne), p. 73

    « Precorritore non soltanto nel nome del Msi. »

  17. (it) « Movimento sociale italiano », Senato Italiano (consulté le )
  18. (it) Carlo Amabile, « 1947 », Senti le rane che cantono (consulté le )
  19. (it) Gino Raya, « Lo scacchista innamorato della letteratura francese », La Sicilia,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Il Giudici affrontava persino dei viaggi per partecipare ai tornei scacchistici. Un suo studio sul Gioco degli scacchi nella letteratura (1983) è una sorta di riflesso di un'ampia ala della sua ricchissima biblioteca, dedicata, appunto, agli scacchi. »

  20. (it) Mario Leoncini, « Enzo Giudici », Enciclopedia degli scacchi in Italia (consulté le )

    « Si oppose all'introduzione del punteggio Elo in Italia in una serie di articoli che finirono con lo sfociare in aperta polemica. Sull'argomento pubblicò anche l'opuscolo Il sistema ELO in Italia nel gioco degli scacchi (supplemento alla rivista Due Alfieri, dicembre 1979). »

  21. Giovanni Ferreti, « In memoria di Enzo Giudici », dans Università di Macerata. Annali della facolta di lettere e di filosofia, Editrice Antenore, (lire en ligne), p. 7
  22. a b c et d (it) Antonio Possenti, « Ricordo di Enzo Giudici », dans Studi in memoria di Enzo Giudici: Il tema della fortuna nella letteratura francese e italiana del Rinascimento, Florence, Leo S. Olchski, (ISBN 9788822237682, lire en ligne), p. X-XIII
  23. (it) (it) « Biblioteca interfacoltà dell'Università degli Studi di Lecce », Archivio Storico degli Economisti (consulté le )

    « Fondo Enzo Giudici: storia e letteratura francese, italianistica, verismo, scacchi. »

  24. (it) Attilio Moroni, Scritti rettorali. Le relazioni per l'inaugurazione dell'anno accademico (1977-1985) e altri scritti, Alfabetica Edizioni, (ISBN 978-88-902509-0-3), p. 36, 58, 60, 85
  25. Bruna Conconi et Mariangela Miotti, « La recherche et l'enseignement du XVIe siècle français en Italie : état présent (2000-2004) », dans Réforme, Humanisme, Renaissance, vol. 61, (lire en ligne), p. 118

    « La production lyonnaise de Labé, Scève ou Pontus de Tyard [...] avait attiré au cours des années 80 l'attention de critiques très prolifiques tels que Enzo Giudici, Antonio Possenti, ou Guido Saba. »

  26. Diego Scarca, « Les rapports entre la critique italienne et la littérature française de la Renaissance dans ces dix dernières années (1976-1986) », dans Réforme, Humanisme, Renaissance, vol. 24, , p. 8

    « Enzo Giudici [...] avait fait de l'“école” lyonnaise du XVIe siècle l'objet privilégié de ses recherches pendant toute sa carrière. »

    .
  27. Marc Maynègre, « Les personnages célèbres de la Provence. Laure de Noves. », Avignon et Provence (consulté le )

    « Il se fit ouvrir la tombe et découvrit, dit-on, une médaille représentant une femme se déchirant le sein, ainsi qu'un "Sonetto" attribué à Pétrarque, enfermés dans une boîte de plomb, déposée dans le caveau. »

  28. Daniel Maira, « La découverte du tombeau de Laure entre mythe littéraire et diplomatie », Revue d'histoire littéraire de la France, vol. 103, no 1,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ) :

    « La critique, elle aussi, a pris à cœur ce sujet jusqu’à nos jours insistant souvent sur la question de l’(improbable) authenticité historique de ce tombeau ou sur la part jouée par Scève dans cette affaire. »

  29. Jean Balsamo, Jean-Paul Barbier-Mueller et Michel Jenneret, Les poètes français de la Renaissance et Pétrarque, Droz, , 519 p. (ISBN 978-2-600-00947-8, lire en ligne), p. 187

    « La plupart [des échos de Pétrarque] ont été relevés par Enzo Giudici dans les copieuses notes de son édition critique. »

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  30. Jacques Rossiaud, « Qui êtes-vous, Louise Labé ? », L'histoire, no 310,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Cette thèse accorde beaucoup à l’italianisme (qui aurait submergé les mœurs et la pensée lyonnaise — ce qui se discute) [...] Elle fut entretenue naguère par Dorothy O’Connor puis Enzo Giudici. »

  31. (en) Raymond C. LaCharité, A Critical Bibliography of French Literature : the 16th Century, vol. 2, Syracuse University Press, , p. 298-300.
  32. « Histoire littéraire », Institut d’Histoire de la Pensée Classique (consulté le )

    « Elle donne assez correctement le texte de l’édition originale de 1562, mais son annotation, quoique volumineuse, est très partielle et reste loin du texte. »

  33. G.A. Pérouse, « Louise Labé. Œuvres complètes. », dans Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, vol. 16, (lire en ligne), p. 80-81 :

    « Tous ceux qui enseignent la littérature du XVIe siècle déploraient depuis longtemps le manque d'une solide édition de Louise Labé. La voici [...] Quant aux notes érudites et aux données bibliographiques, leur appareil est opulent. Mais il serait étrange de s'en plaindre, vu leur utilité, et fort injuste, car cette luxuriance est engendrée par la passion "perfectionniste". »

  34. Béatrice Alonso, Louise Labé ou la lyre humaniste : écriture « féminine », écriture féministe., Université de Lyon, (lire en ligne)
  35. Béatrice Alonso et Éliane Viennot, Louise Labé 2005 : études, Université de Saint-Etienne, , 271 p. (ISBN 978-2-86272-348-8, lire en ligne), p. 257
  36. A Critical Bibliography of French Literature: the 16th Century, p. 359

    « Exceedingly footnotish. »

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  37. A Critical Bibliography of French Literature: the 16th Century, p. 302

    « So thorough a treatment is mildly discouraging, labor of love though it is. »

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  38. H. Weber, « Enzo Giudici, Louise Labé », dans Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, vol. 16, 16e éd. (lire en ligne), p. 76-80
  39. G.-A. Pérouse, « Enzo Giudici, Maurice Scève, traduttore e narratore. Note su La Deplourable fin de Flamete », dans Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, vol. 8, , 8e éd. (lire en ligne), p. 66

    « Le travail d'Enzo Giudici est extraordinairement fouillé et sa bibliographie pourra notamment servir d'« état présent » des études scéviennes en 1978 (regrettons que cette richesse soit trop dispersée dans la luxuriance des notes.) »

  40. (en) Marie-Rose Logan, « Enzo Giudici. Louise Labé. Essai. », dans Renaissance Quarterly, vol. 35, , 4e éd. (lire en ligne), p. 649-651

    « Giudici's literary analyses of Labé's text are, however, somewhat disappointing. His search for hypothetical sources tends at time to obscure rather than to enlighten the presentation of the material. »

  41. (en) Russel Ganim, Renaissance resonance : lyric modality in La Ceppède's Théorèmes, Rodopi, , 421 p. (ISBN 978-90-420-0484-9, lire en ligne), p. 16

    « Giudici's assertion that all blasons endeavour to "bring together the secret essence" of the object addressed remains vague, ignoring considerations of style, structure and the role of the poet. Giudici, whose work on the blason has proven invaluable, nevertheless has difficulty deriving a new formula from its definition. »

  42. (en) François Rigolot, Reinier Leushuis et Zahi Anbra Zalloua, Esprit généreux, esprit pantagruélicque : essays by his students in honor of François Rigolot, Genève, Droz, , 305 p. (ISBN 978-2-600-01198-3, lire en ligne), p. 123

    « When Enzo Giudici in 1965 called Louise Labé's Débat de Folie et d'Amour one of the most original works of the sixteenth century, he did more than just give much needed recognition to La Belle Cordière, to whose works he devoted such numerous erudite studies. »

  43. a et b Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, , p. 38

    « Le prix d'honneur de l'Académie (primevère d'argent) a été attribué, pour l'ensemble de ses travaux sur la Renaissance à Lyon, au Professeur Enzo Giudici, distingué spécialiste italien. »

  44. Memorie e pensieri di un cattedratico, p. 63

    « Certo quest'accusa di fascismo non è stata fatta e non poteva esser fatta ufficialmente; ma dietro le quinte, nei colloqui di corridoio, è stata profusa a piene mani. »

    .
  45. Memorie e pensieri di un cattedratico, p. 63

    « Solo pietà (o disprezzo?) sento per quell'infelice (e non mi abbassero a farne il nome) che dentro e fuori la Facoltà ha mescolato la cultura alla politica e mi ha vilmente e falsamente accusato di fascismo, e del più « nero » fascismo. »

    .
  46. Memorie e pensieri di un cattedratico, p. 63

    « Fascismo-antifascismo [è] un antitesi stantia e superata [e] il significativo e il valore della parola fascismo [è] tra i più controversi. Di questi ismi contemporanei, anzi, io ho sempre estremamente diffidato. »

    .
  47. a et b (it) Carlo Vallauri, I partiti italiani da De Gasperi a Berlusconi, Rome, Gangemi, , 235 p. (ISBN 88-7448-570-0), p. 175

    « Anche se non si è mai identificato con il MSI, uno studioso insigne come Enzo Giudici lascia una traccia considerevole nei suoi saggi sul tema "cultura e fascismo", nonché nella critica redicale ai fenomeni innescati dal '68. »

    .
  48. (it) Gianfranco De Turris, I non-conformisti degli anni settanta : la cultura di destra di fronte alla contestazione, Ares, , 428 p. (ISBN 978-88-8155-259-7), p. 141
  49. (it) Mario Bozzi Sentieri, Dal neofascismo alla nuova destra : le riviste, 1944-1994, Rome, Nuove idee, , 257 p. (ISBN 978-88-7557-222-8), p. 73
  50. Gennaro Malgieri, La memoria della destra, Pantheon, , 254 p. (ISBN 978-88-7434-039-2), p. 193
  51. (it) Carlo Vallauri, I partiti italiani tra declino e riforma, vol. 3, Bulzoni, , p. 1334 :

    « A questi due libri - nel quale sono contenute le tesi più nette e organiche di rifiutto alla comprensione di tutto il fenomeno esploso in Italia dal '67 in poi - dedicheremo in seguito una nota a parte. »

  52. (it) Giovanni Sartori, « Uditi i critici ha ragione Oriana », Corriere della Sera,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « Nel '68 scrivevo - proprio sul Corriere - che la cosiddetta rivoluzione studentesca preparava l'avvento della asinocrazia, del trionfo degli asini. »

  53. (it) Nicola D'Amico, Storia e storie della scuola italiana : dalle origini ai giorni nostri, Bologne, Zanichelli, , 800 p. (ISBN 978-88-08-07221-4), p. 43
  54. (it) Carlo Vallauri, « Giovannini, Alberto », Dizionario Biografico degli Italiani (consulté le )
  55. a et b (it) Enzo Giudici, « Replica alle accuse di incultura o anticultura rivolte al fascismo », dans Comitato nazionale per il centenario della nascita di Benito Mussolini, Gruppo editoriale Ciarrapico, , p. 179

    « Scartata l'idea, insostenabile, di un'incultura o anticultura fascista, il quesito si pone in questi termini: Il fascismo fu solo rispettoso della cultura o fu produttore di cultura esso stesso. »

  56. (it) Flavia Penna, « Fondazione Ugo Spirito: un appello », Secolo d'Italia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  57. (en) Anthony James Gregor, The search for neofascism : the use and abuse of social science, Cambridge University Press, , p. 64

    « The Institute of Corporative Studies [...]published the journal Rivista di studi corporativi [which] regularly referenced literature and authors of the Fascist period and addressed the question of differences that would obtain between the corporative structure of the Fascist state and the anticipated state of the future. »

  58. Riflessione sulla cultura del periodo fascista, p. 285.
  59. Emiliano Pepe, Massi e il socialismo nazionale, Università degli studi del Molise, (lire en ligne), p. 141
  60. Riflessione sulla cultura del periodo fascista, p. 112

    « L'antisemitismo fascista è condannabile non già perché sia condannabile persecuzione di un determinato popolo o di una determinata razza come gli Ebrei, ma perché condannabile è la persecuzione di qualsiasi razza e di qualsiasi popolo. »

    .
  61. (it) Gianni Rossi, La destra e gli ebrei : una storia italiana, Soveria Mannelli, Rubbettino Editore, , 302 p. (ISBN 88-498-0592-6, lire en ligne), p. 142

    « Giudici non nega ne minimizza. Si limita a mettere in rilievo la « riluttanza » dell'antisemitismo mussoliano. »

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  62. (it) Attilio Moroni, Scritti rettorali. Le relazioni per l'inaugurazione dell'anno accademico (1977-1985) e altri scritti, Alfabetica Edizioni, (ISBN 978-88-902509-0-3), p. 58

    « Al prof. Enzo Giudici, ordinario di Letteratura e lingua francese, ancora in ruolo, è stata conferita con Decreto del Presidente della Repubblica in data 2 giugno 1979, la Commenda dell'Ordine della Reppublica. »

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