Emma Hilma Amalia Löwstädt dite Emma Chadwick, née le à Stockholm et morte le à Avignon, est une peintre et graveuse suédoise qui vécut une grande partie de sa vie en France.

Emma Chadwick
Emma Hilma Amalia Löwstädt-Chadwick (1855-1932). Portrait par son mari Francis Brooks Chadwick (en)[1].
Biographie
Naissance
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Storkyrkoförsamlingen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
AvignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Emma Hilma Amalia LöwstädtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Père
C Rudolf Löwstädt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Francis Brooks Chadwick (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grez colony (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Famille

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Emma Hilma Amalia est la fille aînée du maître tailleur Rudolf Löwstädt et de Carolina Magdalena Sophia Nordqvist. Sa sœur cadette est l'artiste Eva Löwstädt-Åström. Elle est la petite-fille du peintre Carl Teodor Löwstädt (1789-1829). Elle épouse en 1887 le peintre américain, originaire de Boston, Francis Brooks Chadwick (en) (1850-1943). Ils ont trois enfants dont Louise Chadwick-Courmes.

Biographie

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Elle commence son apprentissage artistique à l'École technique de Stockholm (rebaptisée Konstfack). Puis elle intègre l'Académie royale suédoise des Beaux-Arts de 1874 à 1880. L'année suivante, elle part pour Paris compléter ses études et entre à l'Académie Julian, avec pour professeurs Jean-Charles Cazin et Tony Robert-Fleury. Elle expose au Salon des artistes français la même année[2] et ce, jusqu'en 1907. Elle y montre des peintures sur toile, pour la plupart des paysages, ainsi que des eaux-fortes[3].

Vers 1885, elle s'installe à Grez-sur-Loing dans une colonie d'artistes composée principalement de peintres scandinaves et américains[4]. Elle va résider dans cette ville une grande partie de sa vie. Parmi ses proches amies, Amanda Sidwall (en) avec laquelle elle part peindre en Bretagne. Par ailleurs, le couple voyage en Europe et en Afrique du Nord, mais aussi en Angleterre et aux États-Unis, pour l'Exposition universelle de 1893 à Chicago, où elle expose dans le pavillon dédié au femmes artistes[5]. À Grez, elle reçoit la visite du peintre-graveur suédois Anders Zorn[6].

Dès 1904, Emma Chadwick commence à privilégier l'eau-forte. Elle devient membre en 1910 de la Grafiska sällskapet, association suédoise regroupant des graveurs. Elle continue d'exposer au Salon de Paris jusqu'en 1924, principalement des gravures.

Sa production comprend des paysages, des portraits, des scènes de genre. Certaines de ses œuvres sont conservées au Nationalmuseum de Stockholm. Quelques eaux-fortes, des vues de Grez, sont conservées au Château-Musée de Nemours[7], ainsi qu'une peinture, Moïse sauvé des eaux[8].


Galerie

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Notes et références

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  1. Vente Ader, en ligne.
  2. Fiche exposant SAF 1881, base salons du musée d'Orsay.
  3. Par exemple, Clair de lune, eau-forte : Fiche exposant SAF 1907, base salons du musée d'Orsay.
  4. Patrick Ferry et Élisabeth Sommier-Ferry, Artistes suédoises: vent d'audace et de liberté à Grez-sur-Loing, (ISBN 979-10-415-0695-8)
  5. (en) K. L. Nichols, Women's Art at the World's Columbian Fair & Exposition, Chicago 1893, index en ligne sur Arcadia Systems.
  6. Grez-sur-Loing, une colonie d'artistes pas comme les autres, Barnebys Magazine, 22 février 2022.
  7. Notice no M0381001270, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  8. Notice no M0381002298, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.

Liens externes

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