Embuscade de septembre 2021 à Bamessing
| Date | |
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| Lieu | Près de Bamessing, Ngo-Ketunjia, Région du Nord-Ouest, Cameroun |
| Issue | Victoire séparatiste |
 Cameroun |
 Ambazonie |
| Inconnus | Général No Pity'[1] Général Sagard[2] |
| 6e Bataillon d'intervention rapide (BIR) | Bambalang Marine Forces[3] Jaguars of Bamessing[2] |
| 15 morts 2 véhicules blindés détruites[3] |
Aucunes confirmées |
Batailles
Batailles et opérations
Attentats
Massacres
| Coordonnées | 5° 58′ 43″ nord, 10° 21′ 41″ est | |
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L'embuscade de septembre 2021 à Bamessing a lieu le pendant la crise anglophone au Cameroun. Elle est menée par deux groupes séparatistes, les Bambalang Marine Forces et les Jaguars of Bamessing contre un convoi du Bataillon d'intervention rapide (BIR) près de Bamessing dans le Ngo-Ketunjia de la région du Nord-Ouest du Cameroun.
L'embuscade a été l'une des attaques séparatistes les plus meurtrières à ce jour dans le conflit[1], et a conduit à l'annonce d'un « changement de paradigme » par le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo, six jours plus tard[4].
Contexte modifier
En septembre 2021, les séparatistes acquièrent des roquettes antichars, probablement importées du Nigeria[5]. Ces armes sont utilisées dans une série d'attaques, la première ayant eu lieu à Kumbo le 12 septembre[3].
Déroulement modifier
Selon l'Agence Cameroun Presse, l'embuscade est organisée conjointement par deux groupes armés séparatistes, les Bambalang Marine Forces dirigés par le général No Pity et les Jaguars of Bamessing dirigés par le général Sagard[6]. L'attaque vise un convoi du 6e Bataillon d'intervention rapide (BIR) qui était en mission de reconnaissance. Les séparatistes interceptent le convoi à l'aide d'un engin explosif improvisé[7],[8]à côté d'une colline[8] sur une route allant de Bamessing à Sabga[6], après quoi ils tirent des lance-roquettes et détruit deux véhicules blindés[3]. Les assaillants visent ensuite les troupes gouvernementales avec des tirs à l'arme lourde[6]. Au total, 15 soldats sont tués dans l'embuscade[6].
Après l'embuscade, les séparatistes, dont le général No Pity, se sont filmés en train de jubiler à côté des véhicules en feu avant de s'enfuir avec les armes capturées[1],[6]. Sur la base de ces images, la journaliste de l'Agence Cameroun Presse, Ariane Foguem affirme que les rebelles avaient également pris les uniformes des soldats tués[6]. Les insurgés publient ensuite des vidéos sur les réseaux sociaux qui les montraient posant avec les cadavres nus des soldats tués. Ariane Foguem affirme également que les rebelles avaient capturé certains soldats qu'ils ont ensuite torturés à mort[9].
Suites modifier
À la suite de l'attaque, l'armée part à la recherche des séparatistes à Babanki et tue au moins deux civils[réf. nécessaire].
Réactions modifier
Le Parti démocratique socialiste unifié du Cameroun, un parti d'opposition, appelle à un cessez-le-feu entre le gouvernement et les séparatistes en réponse à l'embuscade, le président du parti Prince Ekosso déclarant que « tout le pays saigne »[10]. Le secrétaire général du Peuple uni pour la rénovation Sociale (PURS), Serge Espoir Matomba, déclare sur Facebook que l'embuscade est une « attaque honteuse contre la démocratie camerounaise »[6].
Notes et références modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « September 2021 Bamessing ambush » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Cameroon: Ambazonia fighters kill 15 soldiers in restive NW region », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
- (en) Ariane Foguem, « Anglophone crisis: About 15 soldiers perish in Amba ambush in Sabga », .
- (en) « Cameroon separatists kill 15 soldiers in attacks using explosives », .
- (en) « MINDEF Admits Strategy Against Ambazonia Forces Has Failed », sur Cameroon News Agency (consulté le )
- (en) « Cameroon: Rebels Use Smuggled Anti-Tank Rockets to Kill 28 People », sur VOA (consulté le )
- (en) « Anglophone crisis: About 15 soldiers perish in Amba ambush in Sabga », sur agencecamerounpresse, (consulté le )
- « Cameroun: une dizaine de soldats tués dans le Nord-Ouest », sur RFI, (consulté le )
- (en) « Rebel attacks kill 15 soldiers, civilians in western Cameroon », sur www.aljazeera.com (consulté le ).
- (en) « Cameroon: Army silent over gruesome killing of soldiers in restive Anglophone region », sur agencecamerounpresse, (consulté le )
- (en) « Cameroon: Rebels Use Smuggled Anti-Tank Rockets to Kill 28 People », sur VOA (consulté le ).
