Elizabeth Frances Hale

peintre topographe et militaire

Elizabeth Frances Amherst Hale, née en 1774 et morte le , est une artiste anglo-québécoise vivant au Bas-Canada (futur Québec).

Elizabeth Frances Hale
Biographie
Naissance

Walcot (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Nationalité
Domiciles
Activité
Père
Mère
Elizabeth Paterson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
John Hale (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Edward Hale (en)
Jeffery Hale
William Amhurst Hale (d)
Mary Hale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Edward Hale (en) (beau-frère)
Sarah Amherst (belle-sœur)
Jeffery Amherst (oncle paternel)
John Amherst (en) (oncle paternel)
William Amherst (neveu par le frère)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Fille de William Amherst et Elizabeth Patterson, elle est née Elizabeth Frances Amherst en Angleterre et y a grandi. Hale déménage au Canada en 1799 lorsque son mari, John Hale (en), officier de l'armée britannique, est affecté à la ville de Québec. Elle est connue pour ses dessins et peintures de paysages, notamment une aquarelle de la nouvelle ville de York (aujourd'hui Toronto) en 1804[1]. Pendant la guerre de 1812, elle emmène ses enfants en Angleterre pour éviter le conflit et revint après la fin de celle-ci[2]. Après que son mari ait acheté la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade, elle remplit un carnet de croquis de dessins des bâtiments de la propriété et des environs[3].

Le professeur Colin M. Coates lui attribue le mérite d'avoir apporté une « esthétique noble anglaise » au Québec[4]. Le travail de Hale se retrouve dans les collections du Musée des beaux- arts du Canada[5], du Musée des beaux-arts de l'Ontario, des Bibliothèque et Archives Canada, du Centre de ressources des Cantons-de-l'Est, du Centre de documentation de l'Initiative historique des femmes artistes canadiennes [6] et du Musée du Québec.

Elle a eu douze enfants : huit fils et quatre filles[1]. Son fils Edward Hale (en) est membre du conseil législatif de la province. Son fils Jeffery est un éminent philanthrope[1].

Elle meurt à Québec en 1826[6].

Sa correspondance avec son frère William Amherst, 1er comte Amherst est publiée sous le titre The Rising Country: the Hale-Amherst Correspondence, 1799-1825 (ISBN 0968931715)[7].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Elizabeth Amherst Hale » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c « Elizabeth Frances Hale » dans Dictionnaire biographique du Canada, Université Laval/Université de Toronto, 2003–.
  2. Colin M. Coates, The metamorphoses of landscape and community in early Quebec, McGill-Queen's University Press, (ISBN 9780773518971), p. 148
  3. (en) Korda, « Femininity, the Picturesque, and the Canadian Landscape: The Drawings and Watercolours of Elizabeth Simcoe and Elizabeth Hale », Atlantis, vol. 30, no 2,‎ , p. 8–21 (lire en ligne  )
  4. (en) Nancy Christie, Transatlantic Subjects: Ideas, Institutions, and Social Experience in Post-Revolutionary British North America, McGill-Queen's Press, (ISBN 9780773578609), p. 136
  5. « Hale, Elizabeth Frances »
  6. a et b (en) « Hale, Elizabeth Frances Amherst »  , sur cwahi.concordia.ca, Canadian Women Artists History Initiative
  7. William Pit Amherst et Elizabeth Frances Hale, "The Rising Country": The Hale-Amherst Correspondence, 1799-1825, Champlain Society, (ISBN 978-0-9689317-1-4, DOI 10.3138/9781442618749)

Liens externes

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