Edgar Primault

pilote et juriste suisse
Edgar Primault
Fonction
Président de la Chambre suisse de l'horlogerie (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
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BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités

Edgar Primault, né le à Courtelary et décédé le à Berne, est un militaire et juriste suisse ayant présidé la Chambre suisse de l'horlogerie et ayant commandé les Forces aériennes suisses.

Biographie modifier

Né le 26 juillet 1893 à Courtelary, Edgar Primault est le fils de l'horloger et hôtelier Henri Primault[1]. Son frère, Étienne Primault, est divisionnaire dans l'armée suisse[2],[3].

Après avoir été au gymnase à Berne, il effectue des études de droit aux universités de Berne et de Neuchâtel[1],[2]. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans le régime jurassien, d'abord comme lieutenant, puis comme premier-lieutenant en 1918[2],[4]. Entré en 1920 à l'Office fédéral de l'air, il devient l'un des premiers pilotes de l'armée suisse[2],[5]. Le 23 septembre 1920, il effectue le vol inaugural du nouvel Aéroport international de Genève[6],[7]. En 1922, il est nommé, en 1922, le chef pilote[2],[4]. En 1925, il entre à l'État-major général et est promu au grade de colonel le 31 décembre 1938[2],[4],[8].

La même année, tout en restant à l'État-major général, il quitte ses fonctions de chef pilote des Forces aériennes suisses pour prendre la présidence de l'Automobile-Club suisse qu'il conserve jusqu'en 1947[2],[4],[9]. Il est aussi président de la Fédération routière suisse et de la Commission technique de la Fédération internationale de l'automobile[9]. Il commande les troupes d'aviation de 1945 à 1947, puis est chef d'état-major des Forces aériennes suisses de 1948 à 1950, année où il quitte l'État-major général[2]. Parallèlement, de 1945 à 1966, il est président de la Chambre suisse de l'horlogerie où il succède à Max Petitpierre, élu au Conseil fédéral[1],[8],[10]. Il représente cette chambre au sein de l'Union suisse du commerce et de l'industrie[1],[9] et préside l'Office suisse de l'expansion commerciale[9]. De 1946 à 1968, il est membre, puis vice-président du conseil d'administration de Swissair[1],[9].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « Edgar Primault », sur Base de données sur les Élites suisses au XXe siècle (consulté le )
  2. a b c d e f g et h « DIJU - Dictionnaire du Jura – Primault, Edgar (1893-1971) », sur www.diju.ch (consulté le )
  3. Peter Müller-Grieshaber (trad. Danièle Vuilleumier), « Étienne Primault » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. a b c et d « Edgar Primault », Le Journal de Genève,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  5. (de) « Edgar Primault », Der Bund,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  6. Simon Bradley, « Comment l’aéroport a aidé la Genève internationale à décoller », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )
  7. « Épopée – Genève, fief des machines volantes », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  8. a et b Jean-Marie Nussbaum, « Le nouveau président de la Chambre suisse de l'horlogerie », L'Impartial,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  9. a b c d et e « Edgar Primault », Feuille d'avis de Neuchâtel,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  10. « Assemblée des délégués de la Chambre suisse de l'horlogerie - Nomination du président », La Fédération horlogère suisse,‎ , p. 389 (lire en ligne)

Bibliographie modifier

  • (de) Rudolf Jaun, Das Schweizerische Generalstabskorps 1875-1945 : eine kollektiv-biographische Studie, Bâle, , p. 280

Liens externes modifier