E. Randol Schoenberg

avocat américain
E. Randol Schoenberg
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Formation
Université de Princeton
Faculté de droit USC Gould (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Ronny Schönberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Barbara Zeisl Schönberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marlena Fejzo (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Maître

Eric Randol Schoenberg, né le , est un avocat et généalogiste américain, basé à Los Angeles, en Californie, spécialisé dans les affaires juridiques liées à la récupération d'œuvres d'art pillées ou volées, en particulier celles du régime nazi pendant l'Holocauste.

Schoenberg reçoit une certaine notoriété car il est l'une des figures centrales du film de 2015, La Femme au tableau, qui dépeint le cas de Maria Altmann contre le gouvernement autrichien. Schoenberg y est interprété par Ryan Reynolds.

Jeunesse modifier

E. Randol Schoenberg est né le [1]. Il est le petit-fils de deux compositeurs autrichiens : Arnold Schönberg[a] et Eric Zeisl. Ses parents sont Ronald R. Schoenberg et Barbara Zeisl Schoenberg. Sa grand-mère, Gertrud Schoenberg (en), est la sœur du violoniste Rudolf Kolisch. Sa tante, Nuria, est la veuve du compositeur italien Luigi Nono. « Randol » et « Ronald » (père de E. Randol) sont des anagrammes de « Arnold » (grand-père de E. Randol).

En 1988, E. Randol Schoenberg est diplômé de l'université de Princeton[2] et reçoit son diplôme de Juris Doctor de l'université de Californie du Sud[3].

Carrière juridique modifier

E. Randol Schoenberg représente Maria Altmann pour obtenir cinq peintures de Gustav Klimt qui font partie de la succession de Ferdinand et Adele Bloch-Bauer et qui ont été volées par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale[4]. Le "Palais", la maison viennoise dans laquelle les peintures avaient été logées fait également partie des revendications[réf. nécessaire].

Maria Altmann obtient gain de cause en 2004 devant la Cour suprême des États-Unis contre le gouvernement autrichien dans l'affaire République d'Autriche c. Altmann. Schoenberg fonctionne sur une base d'honoraires conditionnels et aurait reçu 40 % du produit de la vente des peintures de Klimt, soit des honoraires légaux de plus de 120 millions de dollars[5]. Il utilise une partie de ses honoraires pour financer un nouveau bâtiment et l'agrandissement du Musée de l'Holocauste de Los Angeles[6],[7].

Schoenberg apparaît dans les films documentaires Stealing Klimt[8] et Adele's Wish[9], qui traitent des événements entourant l'affaire qui opposa Maria Altmann au gouvernement autrichien. Il est incarné par Ryan Reynolds dans La Femme au tableau, un long métrage de 2015 qui retrace cette affaire.

Schoenberg représente les défendeurs-appelants dans l'affaire Yahoo! Inc. c. la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) (en) 433 F.3d 1199 (9th Ci. 2006), à la Cour d'appel des États-Unis pour le neuvième circuit[10].

En 2007, il reçoit le prix de l'« Avocat de l'année », prix décerné par le magazine juridique California Lawyer[réf. nécessaire].

En 2016, Schoenberg intente un procès pour obtenir la publication du mandat de perquisition d' obtenu par le FBI contre Hillary Clinton[11]. En 2020, la cour d'appel du 9e circuit confirme le jugement sommaire de la cour de district américaine en faveur du FBI[12].

Depuis , Schoenberg est conseiller au sein du petit cabinet d'avocats Burris, Schoenberg & Walden, LLP, et chargé de cours à l'université de Californie du Sud. Auparavant, il était associé des cabinets d'avocats Fried Frank et Katten Muchin[réf. nécessaire].

Philanthropie et généalogie modifier

M. Schoenberg a été président du musée de l'Holocauste de Los Angeles de 2005 à 2015[13]. Généalogiste passionné, il est conservateur bénévole pour Geni.com (en), dont il est l'un des utilisateurs les plus actifs, gérant plus de 150 000 profils[13]. Il est membre du conseil d'administration de JewishGen (en) et cofondateur d'un groupe d'intérêt spécial austro-tchèque[14]. Il est l'auteur du Beginner's Guide to Austrian-Jewish Genealogy[14] et coauteur de Getting Started with Czech-Jewish Genealogy[15].

Vie privée modifier

Schoenberg réside à Brentwood, à Los Angeles, avec sa femme, Pamela Mayers Schoenberg. Ils ont deux fils et une fille[16].

Notes et références modifier

Notes
  1. L'orthographe Schoenberg est également courante, notamment dans la littérature savante. Le compositeur a lui-même opté pour le remplacement du ö par oe quand il s'est installé aux États-Unis, ainsi qu'on peut le lire dans sa correspondance (JC Lattès). En allemand, le ö (o avec umlaut) représente une ligature verticale entre un o et un e. L'orthographe oe est donc une alternative courante, notamment quand le signe ö n'est pas disponible.
Références
  1. Schoenberg (lire en ligne)
  2. (en) « Alumni Profile: E. Randol Schoenberg '88 », sur Princeton Alumni Weekly, (consulté le )
  3. « Resume of E. Randol Schoenberg », sur www.bslaw.net (consulté le )
  4. (en-US) Facebook et Twitter, « Patt Morrison Asks: E. Randol Schoenberg -- for the gold Klimt », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  5. (en) « Klimt-astic Deal », sur Forbes (consulté le )
  6. (en-US) Patt Morrison, « Patt Morrison Asks: E. Randol Schoenberg -- for the gold Klimt », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  7. « Klimt lawyer's fee funds museum », sur web.archive.org, (consulté le )
  8. « Stealing Klimt », sur stealingklimt.com (consulté le )
  9. (en-CA) « Adele's Wish », sur Adele's Wish (consulté le )
  10. « 433 F.3d 1199 », sur law.resource.org (consulté le )
  11. (en) « Lawyer "appalled," sees no probable cause for Clinton FBI search warrant », sur Newsweek, (consulté le )
  12. (en) « E. SCHOENBERG V. FBI, No. 19-55696 (9th Cir. 2020) », sur Justia Law (consulté le )
  13. a et b « Randy Schoenberg », sur geni_family_tree (consulté le )
  14. a et b « Beginners Guide to Austrian Jewish Genealogy », sur www.jewishgen.org (consulté le )
  15. « Czech Genealogy Guide », sur www.jewishgen.org (consulté le )
  16. « dnj Gallery: About the Gallery », sur www.dnjgallery.net (consulté le )

Articles connexes modifier

Liens externes modifier