Discussion:Saint-Paul-sur-Ubaye

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Tubamirum dans le sujet Tableau Évolution démographique
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Position défensive du Chatelet début XIII s modifier

http://dossiersinventaire.regionpaca.fr/gertrude-diffusion/dossier/position-point-d-appui-dit-point-d-appui-du-castelet-de-l-organisation-defensive-de-l-ubaye/8edca3f0-44dd-4fad-a851-e6e025088856

  • Le site a peut-être été occupé et organisé au moyen-âge et même avant.
  • On en sait plus sur la situation locale pendant la guerre de la ligue d'Augsbourg.
  • En septembre 1693, un an à peine après la mémorable offensive de coalisés de Victor Amédée de Savoie sur Gap et Embrun, l'ingénieur Richerand, en poste à Grenoble travaille à organiser le camp de Tournoux, où est basée une partie des forces du Maréchal de Catinat et les postes défensifs qui en assurent la couverture (logiquement, les travaux sont en cours depuis mai-juin).
  • Il adresse au ministre (Le Pelletier de Souzy) une demande de fonds.
  • Voir à ce sujet (Service historique de l'armée de terre, à Vincennes, les archives du Génie. Tournoux. Art. 8. Son 1, carton 1) dans laquelle figure, au "Castelet", une caserne pour 100 hommes qu'il convient de doter d'une citerne et d'une boulangerie ce pour 14.100 livres, précisant ensuite qu'on ne peut rogner trop sur ces fonds, étant donné que les travaux sont en cours – sous entendu, avec la participation d'entreprises civiles.
  • Datée du 21.12.1694, la pièce 7 (plan du fort projeté au Castelet) prouve que la "caserne" (à deux travées à la Vauban) a bien existé, avec une enceinte de fortification passagère couronnant le rebord du plateau.
  • Plan du fort du Castelet dans la vallée de Barcelonnette. 1707
  • En 1697, nos troupes évacuent l'Ubaye rendue à Victor-Amédée après le traité de Ryswick et abandonnent les organisations pour revenir plus tard, à partir de 1704, lors de la guerre de succession d'Espagne, et surtout en 1707, lorsque l'échec du siège de Turin, puis la tentative des coalisés sur Toulon et la Provence, contraignirent Villard puis (1709) Berwick à la défensive avec des effectifs réduits.
  • Redoutes et postes sont alors en ruine, soit ruinés volontairement après 1698, soit simplement par l'action combinée des intempéries et des récupérations des habitants.
  • Le premier soin du maréchal de Berwick est de les faire rétablir par l'ingénieur de Langrune qui, dans un mémoire du 20 mai 1707, écrit à propos du Castelet "...
  • Le maréchal de Catinat l'avait fait bien fortifier, dont il reste encore de vieux vestiges en certains endroits de 4 ou 5 pieds de hauteur.
  • La plus grande dépense … était pour la construction d'une caserne pour loger 100 hommes avec leurs commodités".
  • A ce mémoire s'ajoute le plan d'un projet daté du 28 mai 1707.
  • Il semble d'ailleurs que le poste ait été pris en 1709 lors d'une poussée des coalisés sur le col de Vars, avant que l'Ubaye ne soit cédée à la France à la paix de 1713.
  • L'ouverture de la guerre de succession d'Autriche rallume l'activité militaire en Ubaye et, avec elle les reconnaissances et les projets des ingénieurs, car, à part la poursuite des travaux de Montdauphin et, plus au nord, l'énorme programme exécuté de 1724 à 1734 autour de Briançon, rien n'a été fait pour couvrir la Haute Ubaye elle-même, laissée sans protection en avant de notre ligne de places frontières.
  • Un mémoire de Rignac du 25.2.1743 signale que la redoute du Castelet est presque toute découverte, sans qu'on ait la certitude que le bâtiment ait été réparé. L'attention, à l'époque, se porte surtout sur Jausiers.
  • Cette alternance d'abandons et de réactivations d'organisations relativement sommaires des mêmes sites, mais non intégrées au domaine militaire, remonte, donc, à 1693 et se poursuit pratiquement jusqu'en 1815, et c'est à partir de 1836 que la monarchie de Juillet se résoudra, avec la construction de la forteresse de Tournoux, à assurer solidement l'interdiction des passages et la protection de la région de Barcelonnette.

Cheminements modifier

Dans l'introduction est reporté l'affirmation de l'Abbé Signoret qu'il n'y avait pas de voies carrossables avant 1920. Pourtant toutes les nombreuses pierres-de-tailles antérieures provenaient des environs du "vallon-du-Chatelet". On pourrait considérer que le charriage sur grande luge, courante, nécessitait des chemins corrects. Madame E. Imbert dit que ces pierres étaient déplacées sur des rondins. Les traîneaux étaient nommés:

  • La "lèze" substantif fém.: traîneau comportant un creux (par exemple pour épandre le fumier).
  • Liéia, prononcé "lièle" substantif fém.: Traîneau pour le bois et le foin (Langage de la vallée François Arnaud "Langage de la Vallée de l'Ubaye). C'est un traîneau plat (Georges Imbert, Les-Prats).

007antoine (discuter) 9 juin 2015 à 17:26 (CEST)Répondre

Laves torrentielles et protection des berges des crues modifier

Procédures en cours de déclaration d'utilité publique: modifier

  • Rappelons que le Riou-sec n'avait pas été curé.
  • Ressemble à l'absence de sérieux dans la protection en 2008 des fragiles abords du "pont de la-Grave". Les gabions amonts insuffisants n'étaient pas complèté d'enrochement, c'est la cause principale de la disparition de ce passage.
  • Publié le 04 mars par la mairie. Déclaration de travaux d'intérêt généraux:
    • Protection berges au hameau de Maljasset contre les crues de l'Ubaye
    • Nettoyage du ravin des Bonis au Pont de l'Estrech.

Vision générale des altérations des lits et berges modifier

L'évolution paysagère est récemment marquée par les changements de gestion des confortements des rious à écoulement intermittents. Les cônes de déjection avait été beaucoup travaillé pour devenir des prés et champs, dont la valeur patrimoniale étaient surtout liée à l'usage agricole. Il est très courant que des lits torrentiels, régulièrement confortés, soient très anciens, tant et si bien qu'ils se trouvent en sur-épaisseur du plan générale du cône. Les terres agricoles à leur proximité comme les terres amonts étaient activement surveillées, drainées, endiguées et les ruissellements canalisés pour préserver la stabilité du terrain, comme la couche arable menacées par les phénomènes de lave torrentielle. Des savoirs-faire anciens n'ont pas été compensés par les activités modernisées de gestion. Des anciens cônes de confluence qui étaient verdoyant se retrouvent maintenant soit engravés, soit saignés par le franchissement des endiguements anciens. Ces zones d'engravement se transforme ensuite en dix ans par des apparitions arbustives spécifiques. Ces cônes réguliers anciens très entropisés étaient anciennement aisément irrigués par des canaux rayonnants donnant un aspect paysager très intéressant. Responsable locale des RTM Mr Peyron nous rappel les évènements similaires récents:

  • 1996, 2002, 2003 Bachelard de Faucon de Barcelonnette (traversée du lotissement en 2003).
  • 2008 Abéous Méolans-Revel.

Etudes récentes dans cette région:

  1. 2001 « Le Riou Bourdoux: un “monstre” alpin sous haute surveillance », François Delsigne - Philippe Lahousse- Christophe Flez - George Guiter; 15 pages revue spécialisée.
  2. 2006 Longue thèse de doctorat sur l'Ubaye (Mr Alexandre Remaître est du 7 décembre UNIVERSITE de CAEN "Laves torrentielles : Terres Noires du bassin de Barcelonnette").
  3. 2006 étude de l'Abéous (Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Travaux Ruraux; ENGEES, 2006, FOUQUET MARC,

"Aménagements cours d'eau torrentiels" (contextes à fort charriage et à laves torrentielles).)

L'évènement récent de Saint-Paul montre que le facteur météorologique exceptionnel des orages de grêles peuvent bouleverser les calculs et modélisation des deux thèses citées ci-dessus. Il semble que sur ce mini bassin versant, les nuages se soit accroché, "aspirant" les quantités atmosphériques d'un périmètre large tombant de manière très localisé.

Etude climatique récente 2009 "Les conditions climatiques de la torrentialité au cours du Petit Age Glaciaire en Provence" par Valérie Prosper-Laget, Georges Pichard, Cécile Miramont, Olivier Sivan, Archéologie du Midi médiéval. Tome 27, 2009. pp. 157-167. http://www.persee.fr/doc/amime_0758-7708_2009_num_27_1_1894

Lave torrentielle de l'été 2015 modifier

Après une très longue sécheresse caniculaire un orage provoquent un glissement de terrain et destruction accès routier. Ce chapitre manque de sources pour être publié!!!!

Samedi 18/7/15 vers 18:30 modifier

Après environ 5 semaines de sécheresse caniculaire, le premier orage sur un périmètre "Gleisolles+Meyronnes+Le-Melezen+Serennes" provoque plusieurs coulées de laves-torrentielles:

  • Obturation partielle du lit du Riou-Sec sous le pont. Il passe par-dessus et arrache partiellement le garde-corps.
  • Petit embâcle (1m de niveau) à la confluence Riou-sec avec l'Ubaye.
  • Au pied de la tourne de la Lauzière (La-Fortune, aval de la Reyssolles), environ 30m3 se déposent dans l'aire de réception.
  • Aux Gleisolles les deux "sabliers" (nom donné par les autorités à ces zones qui comportent des roches gélives, des fines argileuses alimentant ces pierriers très verticaux) prenant naissance tout deux très haut, à 2100m et atteignant 1600m (même nature que celui de la rochaille de Meyronnes) ont flué sur la route. Elle n'a été dégagée que vers minuit.
  • Celui de la rochailles de Meyronnes a bloqué, entre deux coulées, 2 voitures et un bus. Ils ont été libérés vers minuit (quotidien La-Provence du lundi 20). Le passage régulier vers le col de Larche a été rétabli seulement 24h00 après l'évènement.
  • Le cuisinier du camion pizza du carrefour comme tous les habitants des Gleisolles racontent avoir été très impressionnés par le bruit du très vif torrent de boue descendant la montagne.
  • En face de Saint-Paul, le torrent de Bouchiers, a débordé 50m en amont de la maison et sur les deux rives de la zone de prés. Le chemin est devenu impraticable. Heureusement cet orage fut court car ces débordements aurait pu changer de lit comme emporter de grandes quantités de prés.
  • Aux Serennes, au niveau de l'école (confluence du Riou-de-Peyman et Des-Combes) les passages de l'eau sous la route sont obturés. La boue s'est écoulée sur la route --007antoine (discuter) 19 juillet 2015 à 23:23 (CEST)Répondre

Lundi 20/7/15 vers 18:30 modifier

 
côté gauche le pont cassé; au centre ancien pont qui a repris du service quelques jours

Vidéo L'orage de grêle d'une puissance inouïe, avec de très forte rafales de vent, comme jamais, d'une soudaineté, avec une chaleur moite(ancienne secrétaire de mairie), a provoqué:

  • Au Riou-Sec:
    • L'obturation sous le pont et la vague de lave et roches ont provoqué sa rupture. Il était déjà partiellement endommagé (garde-corps) et obturé samedi. Il avait été construit en 1963 en béton armé avec 15m de portée, 7m de large, des culées de 4,5m de haut sans compter la hauteur de fondations. Samedi 25 juillet quotidien "La-Provence" page 2: 20000 m3 a évacuer, reconstruction du pont évalué à 1 million €.
    • De mémoire, jamais ce riou n'a été si fort. Des témoins disent que la descente des matériaux est partie de très haut. La piste de la traverse 300m au-dessus du pont est totalement ravinée au passage du Riou-Sec.
    • Il a aussi débordé rive-droite dans le bois de pins, en amont du premier virage de la route de Tournoux.
    • La boue a aussi suivi la route principale pour s'étaler sur 500m jusque dans le champs de Maison-Blanche.
    • Le téléphone portable pendant 24:00, le téléphone fixe et internet pendant 4 jours, sont coupés.
    • Le passage carrossable est interrompu 5 jours.
    • Le samedi suivant (6 jours plus tard) à la suite des très gros travaux de re-profilage du lit, le passage est partiellement rétabli par l'ancien pont voie unique qui a environ 100 ans, type Eiffel acier riveté et limité à 3,5t, (deux créneaux d'une heure 8à9h00, 12à13h00 et 17à18h00. Reprise du passage sans créneaux par cet ancien pont, à partir de mercredi 29/7/15. Une semaine après, l'ancien pont étant fragile, une voie unique provisoire est réalisé sur 6 buses aciers "ø 1m".
    • Après analyse les matériaux sont descendus très brutalement et de très haut. Se bassin versant fait 3,5km². Son tiers haut est plus de 1000m plus haut un cirque de pierriers et barres rocheuses avec sa partie somitale a presque 2900m d'altitude. Au chemin de la traversse (pas du Faour) la combe et le lit du riou sec, 100m plus haut que le pont cassé a été creusée de plus de 5m par la chute des matériaux.
  • Au Melezen: Les 2 passerelles piétons sont emportées par le torrent de l'Infernet et du Riou-Mounal.
  • A la tourne de la Reysolles (Lauzière), environ 10m3 supplémentaires se déposent dans l'aire de réception.
  • Publication du 22 Le Dauphiné: Hier, mardi, vers 16 heures, une importante coulée de boue avait bloqué la RD 902, au niveau du pont Riou Sec, sur la commune de Saint-Paul-sur-Ubaye. Le bilan a été revu à la hausse, avec, plus de 4 000 m3 de boues et débris. Le déblaiement est toujours en cours, mais le pont, qui relie la haute vallée à Barcelonnette a été détruit. Une expertise devrait être menée sur un deuxième pont qui se trouve à côté du premier, et qui pourrait servir d’accès de secours. La réouverture de la RD 902 n’est pas envisagé avant le début de semaine prochaine. Environ 450 personnes, habitants et vacanciers sont isolées de la vallée de l’Ubaye. Le réseau téléphonique filaire et Internet est hors service. Néanmoins ils peuvent se rendre dans le département voisin, les Hautes-Alpes, par le col de Vars. (http://www.ledauphine.com/haute-provence/2015/07/22/coulee-de-boue-la-haute-vallee-de-l-ubaye-toujours-isolee)

L'association "Saint-Paul-Montagne-Service" SPMS à 4 activités principales et d'autre secondaires. Trois des principales sont la perpétuation d'antiques traditions locales :

  • 1 - Les « Cabanes-Ouvertes » et accueillantes. Plus de la moitié de ces cabanes et refuges restaient ouvertes tout le temps permettant d'y faire une halte, en lieu sûr, en cas d'urgence et d'y stationner pour une nuit. Cette tradition a permis dans une meilleur sécurité dans les parcours montagneux, entraînant la réputation, développant la fréquentation du massif, autant pour les loisirs, le passage des transfrontaliers, la chasse, les colportages, les entraînements de troupes-de-montagnes et quelques activités illicites (contrebandes et braconnages). L'association surveille, entretien et améliore ces cabanes en partenariat avec leurs propriétaires.
  • 2 - L'organisation de « Randonnées-Pleine-Lune » : Principalement hivernale en raquette et ski de fond, cette activité prisée crée une effervescence de relations amicales et de rencontres. Dans l'hiver 2016 l'association va fêter la 200ème randonnée nocturne.
  • 3 - La réalisation de passerelles et leur entretien : Voilà encore la perpétuation de traditions anciennes qui réunissaient les familles autour de la corvée. En effet ces passerelles piétonnes étaient toujours très nombreuses, mais souvent emportées par les flots. L'association souvent en créer spécialement en début d’enneigement dans le but de permettre des boucles-circuits de randonnées à fond de vallée pour le ski de randonnées nordiques ou de raquette.
  • 4 - Traçages hivernaux dans la neige fraîche des circuits précités, mais aussi pour les autres saisons l'aménagement, l'entretien ou l'amélioration de sentiers.
  • 5 - Jeunesse encadrement d'activités : Canoé, tennis, soutien à l'école pour l'initiation au ski de fond.
  • 6 - Tous les ans l'association élit des personnalités qui ont marqué l'année dans le domaine de la randonnée sur la commune et lui offre un prix.

L'association agit environ 90% de son temps sur la commune, elle draine une population nombreuse externe (80 adhérents)

Agriculture d'altitude modifier

Chef-lieu modifier

  • Champs-des-Goïts: Les anciens unanimes répètent de manière insistante (Mr Goiran ancien maire, Mr Rovéro, Mr Risoul, Mr Guichard, tous encore vivant en 2015) que leurs parents leur racontaient qu'anciennement "Miéjour", "Champ-des-Goïts", "Champasse", c'est à dire la crête côté sud rejoignant celle de la tête-de-l'Homme, jusqu'à 2400m était cultivée. Ils insistaient lourdement pour faire comprendre que l'inimaginable était ici la réalité, bien-sûr au début du siècle dernier, seule la fenaison, les fourrages étaient encore pratiqués la-haut (jusqu'en 1920 environ, puis du pâturage), mais au par-avant (jusqu'en 1860 j'imagine), des plantes adaptées aux terres arides étaient cultivées, du seigle, des lentilles, des fèves etc?... Certains disent que Joseph Banis fut l'un des derniers à y avoir fauché (ils l'ont connu dans leur jeunesse). Ils disent qu'on peu bien voir les talus laissés par les labourages dans la pente. De même, ils indiquent, chose incroyable qu'avec l'âne, celui-ci montait en lacets par un chemin dans le Lauzon avec une pente à 72% passant de 1418m à 2300m pour 1200m de projection horizontale.
    • Henri Guichard 1952 éleveur du chef-lieu dit que lorsque madame Richierme du Pont-de-L'Estrech n'a plus utilisée cette crête pour y laisser ses chèvres en liberté (environ 1970); sa famille (Guichard) à alors fait de même, fidélisant le troupeau là en leur portant du sel trois fois au-cours de l'estive et les récupérant ensuite courant octobre. Au-cours de ces fréquentations du lieu Henri a trouvé une martelette (servait chaque jour de fauche à redresser le fil de la faux sur une enclumette). Il envisage que très anciennement les habitants des Gleizolles montaient par la pinée côté opposée au chef-lieu.
    • Mr l'ancien Maire, Chafred Goiran, de 1920 confirme et nome les repères précis de ces deux chemins d'accès surprenant. Il dit que sa mère Raynaud de Tournoux l'envoyait à partir de (vers) ses 10 ans avec quelqu'un d'autre tout les ans chercher des Edelweiss sur leur parcelle contiguë de celle des Garcin. Il raconte qu'il a lui même un jours ramené à la maison un ancien râteau de fenaison trouvé sur place encore en bon état et utilisable. Il raconte que son grand-père de Tournoux quelques années avant sa naissance descendait sur son dos encore de petites trousses de foin de la-haut. Il raconte qu'il n'y a pas de raison pour que le chemin de la Reysolles ne sois plus visible car il l'a très souvent fréquenté. Vers l'an 2000 pour la dernière fois, il l'a parcourus, mais en faisant une grande boucle à partir de St Ours, puis tête de l'Homme etc...
    • Mr Michel Meyran des Gleizolles, Menuisier réputé (environ 1958), est formel sur ses affirmations. Il confirme aussi qu'il y avait bien "des passages" pour monter jusqu'à la crête par chez lui, mais la roche à la fois gélive et exposée aux rayonnements SW se décompose!... Il rajoute des informations très complémentaires. Il dit, tout aussi incroyable que de nombreuses micro-parcelles étaient cultivée dans cette pinée très pentue rocailleuse et aride tout au long dans la hauteur de la pente. Il rajoute que pour preuve des "clapiers" très importants se trouvait un peu partout; il dit aussi que bien sûr de nombreuses banquettes artificielles permettaient de retenir un peu la terre. Il raconte aussi que dans ces pentes d'exploitation difficile aucune autorité ne s'aventurait à définir des règles strictes d'exploitation du bois. Quand on connait les amendes et règles pointilleuses à l'extrême qui ont exister quand à la surveillance d'exploitation des bois on peu comprendre à la fois ce que Michel dit en suite, comme aussi les témoignages dans l'ouvrage de Xavier Balp: les propriétaires de chevaux puissants dessouchait pour récupérer les bois de racines (c'est un travail de titan très difficile avec les moyens mis en œuvre). Michel dit que dans ces pentes non-réglementés, le bois exploité était à 50% sorti bois-d’œuvre. Les débits (planches et autres) étaient réalisés directement sur-place autant pour les sciages-tranchages à deux ouvriers (4 bras) que pour les phases de séchages. Il dit pour preuve que d'immense tas de sciure était resté dans les pentes. Il rajoute que descendre une planche presque sèche c'est n'avoir que 50% de poids à porter sur le dos de la planche après coupe. Il qualifie (sans doute influencé par ce que lui disait les anciens) "voilà que des cultures espagnoles" pour illustrer leur aridité et leur pauvreté. Il rajoute sur le rendement très maigre qu'il est impensable de récolté plus que la consommation personnel que ces travaux provoquaient. Il dit a demi-mots, avec sourire, mais sans aucun mépris qu'ils était "fous". Il dit aussi que l'interprétation du toponyme laisse d'ailleurs assez bien comprendre, tout d'abord que ce n'est pas des prés la-haut mais bien des champs. Il ne se laisse pas entrainer dans l'interprétation de "Goïts" qui littéralement fait penser à boiteux, mais qui semble-t-il pourrait bien être à interpréter au sens métaphorique de "fous". Pour allez dans ce sens, il dit (par-contre sans en apporter aucune preuves) que la tradition des anciens racontaient que pour rire ensemble, il existait une fête de conjuration, on montait la haut avec des boules carrées pour un pique-nique champêtre.
    • Salvador Orquin, Espagnole marié à Germaine Goiran à Tournoux vers 1965, raconte qu'il est monté par trois chemins différents sur la crête en face, "Champs-des-Goïts", mais qu'une fois on lui avait indiqué la possibilité de partir des Gleizolles en montant en diagonale vers Miéjour. Il dit que pour lui c'est le meilleur des trois chemins.
  • Ventafol: Henri Guichard est catégorique pour dire que la haut, les parents de sa grand-mère (adoptive de sa maman) née Anna Pellissier cultivaient du seigle sur trois parcelles propriétés contigües de celles de la famille Pascal. Il dit qu'il existait un bon chemin le long du riou en partant des Bonis.
  • Le Cougnet au-dessus du Grépoun (celui bas, pas celui contigüe de la Fonze de Crévoux) (le prolongement de l'arête amont de la confluence Maille/Pénier): Dorine Olivéro raconte que dans cette cabane du Cougnet propriété Jacques, il y avait un fléau a battre et pense qu'on y cultivait du seigle.

Serennes modifier

  • ****'

Amont du vallon de Maurin modifier

  • (Voir l'article Vallon de M.) En effet le toponyme "Blave" est lié à des champs de seigle. Interrogé sur cela Georges Imbert des Prats 1930 dit que c'est pour lui très probable que cette culture est été faite à cet endroit. Il rajoute des détailles spécifique. Ces seigles étaient semées en Juillet à cette altitude en aout à Maurin et en septembre à saint-Paul. La germination en 15 jours donnait en octobre des parcelles bien vertes avec environ 20cm de tige que l'on faisait brouter avant la neige. Les racines ne mourraient pas sous la neige et redémarraient au printemps. Les semences n'étaient pas réutilisés d'une année sur l'autre sur la parcelle et on s'arrangeait avec les voisins pour se passer des semences exotiques. Des fois on mettait un Raganon qui est un froment rustique planté au printemps et récollété à l'automne.

Risque d'avalanches neigeuses modifier

Ce passage devra être sourcé, mais conserver absolument, c'est très intéressant.--Dil (discuter) 30 septembre 2017 à 10:06 (CEST)Répondre

Sources douteuses modifier

Chapitre Glace et glaciers :

Un éleveur de moutons et un internaute ne sont pas des sources fiables, merci à 007antoine de les éliminer. De plus, le style rédactionnel de ce chapitre pose de gros problèmes, ce n'est pas clair, à la limite de l'incompréhensible : merci à 007antoine de revoir complétement le style embrouillé de cette section ; je ne connais pas assez le sujet pour comprendre ce paragraphe et le corriger.

Tubamirum (discuter) 30 septembre 2017 à 15:23 (CEST)Répondre

Tu veux que 007antoine élimine un éleveur de moutons et un internaute? :-))) --Dil (discuter) 1 octobre 2017 à 00:18 (CEST)Répondre
  Dilwenor46 : Réponse à ta question : blague à part :-) oui, effectivement, je demandais à 007antoine de supprimer les deux références de l'éleveur de moutons et de l'internaute, qui ne peuvent constituer des références acceptables.
Il faudrait chercher dans le pavé de Péguy qui traite en long et en large le climat de région. Il s'étend longuement sur les glaciers. Malosse [Un problème de météo ou de planeur?] 1 octobre 2017 à 02:22 (CEST)Répondre
  Malosse : Je vois que 007antoine ne répond pas aux différentes discussions qu'on lui envoie. Soit il n'est pas disponible, soit il n'a pas apprécié qu'on se mêle de ses contributions. Je surveille sa réapparition. Malosse, je pense que tu devrais prendre les devants et modifier le chapitre Climat, je vois que tu es un bon connaisseur. Je pressens qu'on risque d'attendre longtemps que 007antoine corrige l'article.
Tubamirum (discuter) 1 octobre 2017 à 14:41 (CEST)Répondre
Ce n'est pas trop étonnant, je ne m'attends pas, en effet, à ce qu'il revienne dans la discussion. D'un autre côté, je préfère. L'abondance de ses détails est, je trouve, très intéressante (bien qu'exaspérante à gérer, surtout quand il pense qu'il va falloir sourcer tout ça), mais il vaut nettement mieux qu'on les réorganise nous.--Dil (discuter) 1 octobre 2017 à 23:40 (CEST)Répondre
Si j'avais des talents graphiques, j'élaborerais un emblème de championnat de TI et je l'attribuerais à M. Antoine.--Dil (discuter) 1 octobre 2017 à 23:47 (CEST)Répondre

Explication fantaisiste des phénomènes de brise modifier

J'ai ajouté le commentaire   faux en ce qui concerne l'explication des vents anabatiques. En effet, la Provence climatique est très loin (au sud de la citadelle de Sisteron), et il est strictement impossible que ces masses d'air aient une influence notable sur les brises diurnes. En fait, l'auteur a totalement manqué le point : l'angle des rayons solaires en adret est proche de π/2 et donc les rocailles tournées plein midi absorberont beaucoup plus d'énergie qu'un fond de vallée. Le sol agit comme un réchauffe plat qui chauffe par le bas l'air sus-jacent ce qui génère des vents anabatiques qui sont modélisés par la théorie de Prandtl. Comme il faut sourcer ce que j'affirme (ce qui impliquera des articles ou des livres en anglo-américain), pour le moment je laisse les choses en l'état. Malosse [Un problème de météo ou de planeur?] 1 octobre 2017 à 02:20 (CEST)Répondre

Ah ! Ok, merci, donc ça veut dire qu'il faut surveiller aussi le fond scientifique des choses dites dans cet article.--Dil (discuter) 1 octobre 2017 à 23:37 (CEST)Répondre
J'ai fait un ménage partiel de la section climat qui ne me satisfait pas beaucoup car manquant de sources. J'ai simplement pioché dans les articles vent anabatique et climat des Alpes-de-Haute-Provence quelques données et sources. J'ai bien entendu viré l'ânerie concernant l'air de Sisteron et le brouet concernant l'air laminaire qui ne veut rien dire. Il faut maintenant que j'aille piocher dans les cartes de végétation (Larche Tignes) pour tirer au clair quelques affirmations. À ma connaissance, Ozenda n'est pas très bavard à ce sujet. Comme tout le monde dit, il y a du travail... Malosse [Un problème de météo ou de planeur?] 10 octobre 2017 à 04:06 (CEST)Répondre
Super, merci.
Tubamirum (discuter) 10 octobre 2017 à 06:42 (CEST)Répondre
J'ai continué le ménage ce qui prend un temps fou. Je remarque qu'en général, l'auteur n'a pas une bonne compréhension de la science physique sous-jacente et que ses recherches ont été par contre hyper poussées en ce qui concerne l'aspect sciences humaines. J'ai documenté les vents dominants et j'ai expliqué ce que les gens appelle la nebbia (Bénévent en parle). Je n'ai pas sourcé cela même si je sûr de mon coup, car encore cela demande plein de temps. L'auteur a déniché de vieux documents papier ou électroniques, je n'en sais rien. J'ai pu mettre la main dessus avec Google et Persée j'ai ajouté les URLs correspondantes. Voilà les nouvelles du jour. Ça me chatouille de faire un article séparé sur le sujet car le problème est plus général et je commence à avoir pas mal de biscuits. Dans ce cas, on pourrait élaguer fortement la section climat. Malosse [Un problème de météo ou de planeur?] 11 octobre 2017 à 00:36 (CEST)Répondre
Je t'avais dit : c'est un travail dingue !
Tubamirum (discuter) 11 octobre 2017 à 14:04 (CEST)Répondre

Le passage sur le massif de Chambeyron. modifier

Salut ! Les détails sur le massif du Chambeyron, par exemple sur la prononciation, pourraient peut-être être fusionnées à l'article sur le massif ? Tarap (discuter) 2 octobre 2017 à 03:48 (CEST)Répondre

L’Estrech et Serennes, étymologie modifier

Un long paragraphe très détaillé (avec des détails familiaux dignes d'une monographie régionaliste, que j'ai supprimés) lance de nombreuses suppositions étymologiques aucunement étayées de sources. Je pose un bandeau travail inédit (travail de 007antoine).

Tubamirum (discuter) 18 novembre 2017 à 16:16 (CET)Répondre

Tableau Évolution démographique modifier

  AntonyB : Je sais que tu es spécialiste des articles de géographie, pourrais-tu regarder le tableau Évolution démographique, qui, me semble-t-il, à un problème d’affichage des années et des valeurs. Je ne sais pas comment faire.

Merci

Tubamirum (discuter) 9 janvier 2020 à 12:22 (CET)Répondre

Un contributeur a réglé de problème.
Tubamirum (discuter) 9 janvier 2020 à 18:05 (CET)Répondre
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