Discussion:Raymond Maufrais

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Bertrouf dans le sujet Copyvio
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Bapti 9 juin 2008 à 15:54 (CEST)Répondre

L'histoire des Maufrais modifier

père et fils est connue.Il n'y a guère à chercher de "sources" savantes.Cet article n' est q'un résumé historique, d'ailleurs plutôt bien fait, d'une aventure qui sans la quête désespérée du père, qui en fait une tragédie grecque(ou shakespearienne comme on veut),serait restée dans la catégorie des faits divers:disparition d'un explorateur,alors qu'elle a fait la une des journaux pendant tout ce temps, en passionnant les lecteurs.Ses sources sont donc toutes, outre les trois livres cités,dans la presse de l'époque.L'effacement pour manque de sources me semble plutôt un peu drôlatique.Eût-il fallu reproduire une kyrielle d'articles de journaux que ce résumé ne fait que relayer? Il n'y a pas d'autres sources.

Ces sources seraient satisfaisantes : voir Aide:Note pour les insérer proprement à l'article. Une bibliographie avec le modèle {{Ouvrage}} serait également intéressante. Cordialement--Bapti 10 juin 2008 à 10:45 (CEST)Répondre

Article Raymond Maufrais à relire modifier

Voir :

Alphabeta (discuter) 17 août 2015 à 15:08 (CEST)Répondre

Copyvio modifier

Dans son état actuel, l'article est surtout la copie intégrale in extenso de l'avant-propos figurant dans la réédition chez Points Seuil du récit de Maufrais... --Liberliger (discuter) 29 septembre 2019 à 11:27 (CEST)Répondre

  Liberliger : Bonjour, Si vous êtes sûr que les textes sont identiques, alors il faut le confirmer et nous supprimerons le texte copyviolé. Bertrouf 6 mai 2021 à 12:24 (CEST)Répondre
  Bertrouf :

Bonjour, extraits de l'avant-propos pages 17 à 26 de Geoffroi Crunelle, je mets en gras les seules différences :

page 19 : modifier

«Avec deux de ses camarades, à qui il a vanté les lointaines colonies françaises comme étant le paradis terrestre, il saute le mur du pensionnat et disparaît dans les régions boisées et vallonnées du Haut-Var. La gendarmerie va battre la région pendant trois jours. Le quatrième, Raymond et ses deux amis sont découverts dans une grotte, en bonne santé : ils avaient eu la précaution d'emporter avec eux des provisions. « Je croyais pouvoir arriver dans une colonie en marchant vers la montagne », avoue-t-il aux gendarmes qui l'interrogent sur» ces motivations.

pages 19-20 : modifier

«Il n'est pas ce qu'on peut appeler un brillant élève, mais il est excellent en littérature française et aime les classiques ; son professeur de français, Charles Laure, remarque très vite ses dons d'écrivain, notamment ses descriptions précises de situations. Appelé « le futur journaliste » par ses professeurs, Raymond ne cache pas son désir de devenir plus tard un grand reporter, ce qui fait le désespoir de sa mère, seule à l'élever depuis que son mari, après la défaite de juin 1940, est prisonnier en Allemagne. Elle espère le voir entrer un jour à l'Arsenal maritime de Toulon, comme l'avait d'ailleurs fait son père Edgar, comptable au bureau des salaires. Devant son bureau d'écolier, le garçon attache une carte de l'Amérique du Sud, achetée à l'insu de ses parents et qu'il contemple en rêvant. À l'emplacement du Matto-Grosso, au centre du Brésil, il a tracé une croix rouge : « C'est là que j'irai. Plusieurs expéditions ont échoué, moi, je réussirai », dit-il à sa mère, qui s'inquiète à nouveau de le voir si peu studieux.»

page 20 : modifier

«En 1942, alors que Raymond n'a que seize ans et demi, il écoute les émissions quotidiennes de la BBC et annonce sa décision de rejoindre l'Angleterre. La veille d'embarquer près de Dieppe, il glisse le long de la falaise, dans sa chute heurte un rocher et se fracture plusieurs côtes. Inconscient, Raymond est recueilli par le maire du village voisin et confié aux sœurs d'un couvent qui vont le soigner. Impossible dès lors de partir. Il ne retrouve pas d'autres occasions d'embarquer pour Londres, et à la fin août, déçu, Raymond retourne à Toulon. Comme beaucoup de jeunes de son âge, en participant à des actions de résistance, modestes peut-être, il a le sentiment d'aider à la libération de la France contre l'oppresseur. Il distribue des tracts et les journaux du réseau Combat dans les boîtes aux lettres des immeubles, placarde des affichettes aux croix de Lorraine sur les édifices publics, trace à la craie des « V » de victoire sur les murs de la ville et, recueille des informations çà et là sur les mouvements des troupes ennemies, participe avec les routiers à ses missions de transports d'armes et de munitions. Ce que Raymond ignore encore, c'est que son père s'est engagé dans la résistance dès juin 1942 et qu'il est devenu chef de groupe dans le réseau Armée secrète et Combat ; son domicile sert de boîte à lettres au réseau.»

pages 20-21 : modifier

«Raymond, envoyé à Cahors en 1944, suite aux bombardements alliés sur Toulon, ne reste pas longtemps en pension : « La France a besoin d'hommes, non de diplômes. Je pars », écrit-il à ses parents, et il s'engage dans le maquis du Périgord. Il va ensuite seconder son père dans la préparation du débarquement de Provence. Mais ce dernier se sent obligé de freiner son enthousiasme : pour l'empêcher d'aller faire seul le coup de feu, Edgar l'attache littéralement à lui, pendant les heures de repos, en fixant le bout d'une ficelle à son poignet et l'autre à la cheville de son fils.»

page 21 : modifier

«Dès le , le père et le fils participent côte à côte très activement à la libération de Toulon. Edgar est blessé lors de l'attaque d'un convoi allemand et Raymond, nommé sergent FFI, s'illustre à plusieurs reprises. Pour ces faits d'armes, Raymond sera cité à l'ordre de la Brigade et décoré, devant les troupes, de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille de la reconnaissance française. Il n'a pas encore dix-huit ans. Après la libération de Toulon, Raymond entend mener une vie active, une vie « d'homme ». Il s'engage dans l'armée, d'abord comme correspondant de guerre, puis comme parachutiste. Démobilisé alors que sa classe n'a pas encore été appelée, il va se rendre en Corse, en Italie, le long de la Côte d’Azur pour divers reportages.»

pages 21-22 : modifier

«En juillet 1946, Raymond s'embarque pour le Brésil, sans argent, ses économies et celles de ses parents n'ayant servi qu'à lui payer le voyage en bateau. À Rio, il va lier connaissance et partager la vie d'une dizaine de jeunes gens, de nationalités diverses. Un soir du début septembre, il parie 1 000 cruzeiros avec le rédacteur du Brazilia Herald qu'il se rendra dans les terres inexplorées du centre brésilien. Raymond, qui a le contact facile, fait la connaissance d'une comtesse italienne, à laquelle il confie ses projets ; amie d'un ministre, elle lui ouvre des portes jusque-là fermées et lui permet d'être admis au sein de la mission de pacification auprès des Indiens Chavantes, appelés « les tueurs du Mato-Grosso » et réputés très hostiles aux Blancs.»

pages 22-23 : modifier

«En 1947, Raymond Maufrais revient en France et commence à rédiger, à partir de son carnet de notes, son livre Aventures au Matto-Grosso, qui ne sera publié qu'après sa mort. Il donne des conférences à Toulon et dans d'autres villes françaises et à l'étranger. Le jeune explorateur raconte son séjour au Mato-Grosso et annonce son projet : relier la Guyane française et le Brésil par les monts Tumuc-Humac, puis redescendre le rio Jary jusqu'à la ville de Bélem. Ceci, à pied, et seul. Il veut en outre faire la lumière sur certains Indiens de la Guyane qui seraient grands, blonds et vivraient encore à l'âge de la pierre. Raymond est alors partagé entre deux sentiments antagonistes : rester en France ou respecter ses engagements et partir. Mais c'est l'homme d'action qui l'emporte, et le 17 juin 1949, sans grand enthousiasme, inquiet, voire angoissé quant à son avenir, presque oppressé par un pressentiment, Raymond embarque sur le Gascogne, avec, en poche, une avance de la revue Sciences et Voyages sur ses futurs articles. Sur le quai, son père lui promet : « Si tu n'es pas de retour dans six mois, j'irai te chercher. »»

page 23 : modifier

«Raymond Maufrais débarque à Cayenne, rédige des reportages dans lesquels il raconte la vie quotidienne des lépreux de l'Acarouany, celle des bagnards libérés, des Indiens Galibis le long de la côte, des chercheurs d'or.»

Édifiant, non ?

--Liberliger (discuter) 6 mai 2021 à 19:41 (CEST)Répondre

Wahou. Attention, il y a un ticket OTRS mais il est inaccessible. Je créé la sous-page : copyvio. --Bertrouf 7 mai 2021 à 08:38 (CEST)Répondre

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

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