Discussion:Montréal/Refonte août 2011

Dernier commentaire : il y a 12 ans par Chicoutimi
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Refonte août 2011
Section Refonte Avancement Utilisateur Commentaire
1 Toponymie ✔️
50 %
Letartean (d) 1 août 2011 à 23:54 (CEST)Répondre J'ai écrit une ébauche au plaisir de vous voir compléter.
2 Géographie et urbanisme
2.1 Territoire et situation
2.2 Aménagement
2.3 Climat ✔️
60 %
--Chicoutimi (d) Images
Réviser le texte et fusionner avec Adaptation au climat
2.4 Faune et flore
2.5 Environnement
3 Histoire ✔️
70 %
--Chicoutimi (d) Revoir la position des images et tableaux
Réviser le texte pour enlever les informations trop précises (serait-il possible de tranférer dans l'article détaillé les parties de texte que tu veux enlever de l'article principal pour ne pas perdre d'info dans un premier temps, surtout le tableau sur l'évolution de la population - (section démographie?), et pour retravailler l'article détaillé par la suite de même pour les images) -- ChristianT (d) 10 août 2011 à 18:53 (CEST)Répondre

Oui, le tableau va être transféré dans la section démographie. Je vais tenter d'ajouter les informations un peu plus superflues dans Histoire de Montréal.--Chicoutimi (d) 10 août 2011 à 22:40 (CEST)Répondre

4 La Ville de Montréal
4.1 Symboles et héraldique
4.2 Organisation administrative
4.3 Arrondissements et quartiers
4.4 Politique
4.5 Services municipaux
4.6 Affaires extra-municipales
5 Dimension sociale
5.1 Démographie
5.2 Éducation
5.3 Santé
5.4 Revenu et emploi
5.5 Logement
5.6 Langue
5.7 Religion ✔️
100 %
--Chicoutimi (d) Choisir 1 image
Révisions mineures ✔️
6 Économie
6.1 Industrie
6.2 Commerce et services
6.3 Institutions
6.4 Transports et infrastructures
7 Culture et Tourisme
7.1 Patrimoine et Architecture
7.2 Événements et festivals ✔️
50 %
--Chicoutimi (d) Choisir 1 image
Plus de festivals, réécriture
Plutôt contre la liste comme article détaillé mais on pourrait l'utiliser comme ceci :[[Liste...|de nombreux festivals]]. -- ChristianT
7.3 Musées, parcs et attractions
7.4 Médias
7.5 Sports
7.6 Personnalités locales
8 Renommée et coopération internationale
8.1 Montréal dans la culture populaire
6.4 8.2 Organisations et traités internationaux
8.3 Diplomatie et consulats
8.4 Jumelages ✔️
100 %
--Chicoutimi (d) ✔️

Toponymie modifier

Lors de son voyage de 1535-1536, Jacques Cartier est le premier à apposer le toponyme Mont Royal à la montagne située au milieu de l'île qui abritera plus tard la ville de Montréal[1]. En 1575, François de Belleforest utilise le toponyme Montreal pour désigner l'endroit[1]. Lorsqu'il s'installe sur les terres de l'île de Montréal en 1642, Paul de Chomedey de Maisonneuve nommera l'établissement Ville-Marie, désignation qui restera populaire jusqu'au début du 18e siècle[1]. Finalement, l'appelation Montréal prendra tranquillement le dessus pour devenir le nom de la ville située au pied de Mont Royal. Par exemple, en 1723, une carte de la ville sera nommée : « Montreal 1723. Plan de la ville de Montreal en Canada »[1]. Suite au fusions municipales de 2002, le territoire nommé Ville de Montréal s'est considérablement agrandi, car on a adjoint à la ville presque toutes les municipalités qui étaient sur le territoire de l'île de Montréal. La ville est aussi surnommée Ville au cent clochers en raison des nombreuses églises et lieux de culte qui font partie de son paysage [2].

Géographie et urbanisme modifier

Territoire et situation modifier

Aménagement modifier

Climat modifier

 
Image satellite de la région de Montréal en hiver
 
Rue de l’Esplanade sous la neige

Les variations annuelles de température dans la région de Montréal sont d’environ 30 °C. Le climat très varié fait partie intégrante de la culture montréalaise. Les hivers sont froids et secs alors que les étés sont chauds et humides.

Le mois de janvier est, avec une température moyenne (jour/nuit) avoisinant −10,2 °C, le mois le plus froid de l’année tandis qu’en juillet, la moyenne est de 20,9 °C, ce qui en fait le mois le plus chaud. L'humidité accablante augmente fréquemment la température ressentie à plus de 35 °C. La plus basse température jamais observée est de −37,8 °C, le . La plus haute, soit 37,6 °C, a été observée le 1er août 1975. Selon une étude[3] publiée le par le MDDEP, les régions du Québec se seraient considérablement réchauffées entre 1960 et 2003, encaissant une hausse des températures moyennes de 1 à 1,25 °C, comparativement à une moyenne planétaire d’environ 0,6 °C.

Les précipitations sont abondantes et régulières toute l’année. Il tombe en moyenne 2,14 mètres de neige chaque hiver. De plus petites précipitations de neige sont habituelles à la fin du printemps. La différence principale entre les accumulations de neige dans le nord de la France et dans le sud du Québec tient au fait que la neige tend à s’accumuler davantage pour de longues périodes au Québec. Ceci implique des coûts de déneigement élevés, mais aussi une luminosité ambiante plus élevée, c’est-à-dire des paysages urbains avec davantage de contrastes (causé par le blanc de la neige) que de tons de gris uniformes.

Les orages sont fréquents l’été, ce qui en fait la saison avec le plus de précipitations, mais aussi la plus ensoleillée. De même, l’été indien est fréquent à l’automne ce qui donne des périodes chaudes et ensoleillées.

Parmi les événements météorologiques exceptionnels qu'a connus la ville, on peut citer pour l'hiver de la Tempête du siècle de 1971, quand un blizzard a complètement paralysé la vie durant plusieurs jours et fait 17 morts, ainsi que la crise du verglas de janvier 1998. On peut mentionner pour l'été le Déluge de Montréal le 14 juillet 1987, quand une série d'orages a transformé l'autoroute Décarie en rivière.

Quelques phénomènes météorologiques plus rares, tels les aurores boréales et les tempêtes magnétiques ont lieu occasionnellement dans la région de Montréal, bien qu’elles soient davantage observées à l’extérieur de la ville.

Relevé météorologique de Montréal
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −14,7 −12,9 −6,7 0,6 7,7 12,7 15,6 14,3 9,4 3,4 −2,1 −10,4 1,4
Température moyenne (°C) −10,2 −8,4 −2,3 5,7 13,4 18,2 20,9 19,6 14,6 8,1 1,6 −6,3 6,2
Température maximale moyenne (°C) −5,7 −3,9 2,2 10,7 19 23,6 26,2 24,8 19,1 12,7 5,3 −2,2 11,5
Record de froid (°C) −37,8 −33,9 −29,4 −15 −4,4 0 6,1 3,3 −2,2 −7,2 −19,4 −32,4 −37,8
Record de chaleur (°C) 13,9 15 25,6 30 33,9 35 35,6 37,6 33,5 28,3 21,7 18 37,6
Précipitations (mm) 78,3 61,5 73,6 78 76,3 83,1 91,3 92,7 92,6 77,8 92,6 81,3 979,1
Source : Environnement Canada[4]


Faune et flore modifier

Environnement modifier

Histoire modifier

 
Carte du village iroquoien d’Hochelaga par Giacomo Gastaldi selon le récit de Jacques Cartier

Même si les archéologues datent les premières présences humaines dans les basses-terres du Saint-Laurent au IVe millénaire av. J.-C.[5], les plus anciens artéfacts retrouvés sur l'île de Montréal ne datent que de quelques siècles avant l'arrivée des premiers explorateurs européens[6].

Jacques Cartier est considéré comme le premier Européen à avoir exploré l'île de Montréal. Le , selon le récit de son deuxième voyage en Amérique, il débarque sur l'île et se rend au village iroquoiens fortifié d'Hochelaga qui compte environs 1500 habitants[7]. Il nomme la colline située à proximité « Mons realis » (Mont Royal en latin).

Quand Samuel de Champlain explore le fleuve en 1603, près de 70 ans plus tard, les Iroquoiens n'occupent plus l'île de Montréal et les basses-terres du Saint-Laurent. Hochelaga, le village décrit par Cartier a disparu ; les historiens n'ont jamais pu connaître son emplacement exacte[8].

En 1611, Champlain établis un poste de traite saisonnier sur l'île de Montréal, dans un lieu qu'il nomme Place Royale (aujourd'hui Pointe-à-Callière). Il doit se résoudre à l'abandonner puisqu'il ne peut la défendre contre les guerriers Mohawks[9].

Ville-Marie et le régime français (1642-1763) modifier

 
Paul Chomedey de Maisonneuve, considéré comme le fondateur de la ville

« Il est de mon honneur d'accomplir, ma mission, tous les arbres de l'île de Montréal devraient-ils se changer en autant d'Iroquois. »

— Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, dans une lettre adressé à Charles Jacques Huault de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France

La colonisation française de Montréal s’amorce vraiment avec l’établissement de la Société Notre-Dame de Montréal et la fondation de Ville-Marie, une colonie missionnaire mise sur pied pour évangéliser les amérindiens, le [10]. La société compte à sa tête Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, un soldat, et Jeanne Mance, une missionaire qui fonde l’hôpital Hôtel-Dieu de Montréal.

Montréal connait des débuts précaires. La cinquantaine de colons « montréalistes » sont souvent retranchés dans le fort Ville-Marie ; certains sont tués ou capturés par les Iroquois. Cette situation rend l'agriculture difficile à pratiquer. De plus, la Société Notre-Dame de Montréal n'arrive a convertir suffisamment d'Amérindiens pour assurer la croissance démographique[11]. Maisonneuve est contraint de retourner en France pour recruter d'autres colons en 1653 et en 1659; ces efforts amènent près de 200 colons parmi lesquels on compte soeur Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal en 1659[12]. Ces nouveaux arrivants permettent le développement de l'agriculture, ce qui assure la survie et le développement de Ville-Marie.

En 1663, la Nouvelle-France devient une province royale. Elle est placée sous le commandement du Conseil souverain de la Nouvelle-France qui relève de l'autorité directe de Louis XIV. La société Notre-Dame est dissolue la même année. Maisonneuve est renvoyé en France par le gouverneur Alexandre de Prouville de Tracy[13]. La seigneurie de Montréal est cédée au Séminaire Saint-Sulpice de Paris en 1665. Les Sulpiciens influenceront de manière significative le développement de Montréal[14].

La traite des fourrures devient à partir de 1665, grâce à des interventions militaires françaises, une part principale de l'économie montréalaise. Les pelleteries en provenance de la rivière des Outaouais transitent à Montréal qui compte plus de 600 habitants à cette époque[15],[16],[17]. Les Sulpiciens font borner les rues de ce qui est aujourd'hui le Vieux-Montréal en 1672. La ville est fortifiée en 1687[18].

Pendant que Montréal se développe, d'autres secteurs de peuplement apparaissent sur l'île de Montréal. En amont des rapides du Sault-Saint-Louis sur le Saint-Laurent, un fief est concédée à l'explorateur René Robert Cavelier de La Salle qui fonde Lachine en 1669. Au Sault-au-Récollet, au nord de l'île, sur la rivière des Prairies, une mission est fondée par les Sulpiciens en 1696.

 
Capitulation des Français face à l’armée britannique à Montréal le .

Malgré quelques périodes de tranquillité, les hostilités franco-iroquoises font de plus en plus de ravages dans la colonie à la fin du XVIIe siècle. On compte parmi les événements sanglants à survenir à proximité de Montréal le massacre de Lachine du .

En août 1701, le traité de la Grande Paix de Montréal met fin aux hostilités. 1 200 Amérindiens d'une quarantaine de nations de la région des Grands Lacs et plusieurs notables de la Nouvelle-France, dont le gouverneur Hector de Callières, se rassemblent à Montréal pour la signature du traité[19].

L'expansion de Montréal se poursuit durant la première moitié du XVIIIe siècle, les premiers faubourgs apparaissent durant les années 1730 alors que la ville compte autour de 3 000 habitants[20]. En plus de la traite des fourrures, la ville devient le point central d'un territoire agricole en pleine croissance.

Débuté un peu avant la Guerre de Sept Ans, la Guerre de la Conquête oppose les Français et les Britanniques en Amérique du Nord à partir de 1754. En plus de la Citadelle de Montréal, les Français comptent à cette époque de nombreux forts sur l'île de Montréal notamment le Fort Lorette, le Fort de la Montagne, le Fort de Pointe-aux-Trembles, le Fort Senneville et le Fort Ville-Marie.

L'issue de la Bataille des Plaines d'Abraham, une victoire britannique, à Québec le annonce la fin du régime français sur le territoire. Malgré une dernière tentative de reprendre la ville lors de la bataille de Sainte-Foy le 28 avril 1760, le Duc de Lévis est contraint de replier ses troupes à Montréal.

Le , les troupes françaises à Montréal, commandés par le Pierre de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil, se rendent à l’armée britannique commandée par Lord Jeffery Amherst[21]. Le traité de Paris de 1763 marque la fin de la Nouvelle-France.

Montréal, relais commercial de l'empire colonial britannique (1763-1824) modifier

 
Armoiries de la Compagnie du Nord-Ouest, une puissante société de traite des fourrure dirigée par des marchands britanniques à Montréal

« Je, _______, promets sincèrement et affirme par serment, que je serai fidèle, et que je porterai vraie foi et fidélité à Sa Majesté le Roi George [...] »

— Extrait du serment de l'Article VII de l'Acte de Québec, 1774

Le général Thomas Gage, premier gouverneur du district de Montréal, souligne l'« harmonie » entre les Montréalais et les troupes d'occupation britanniques suite à la Conquête de 1759-1760 (166 RP). La majeure partie Ce sont les marchand anglais qui provoquent de l'animosité avec les militaires. Une soixantaine de commerçant anglais installés à Montréal protestent contre l'ordonnance permettant aux Canadiens d'appliquer les lois françaises devant la cour des plaidoyer et prônent leur déportation (RR30).

Les marchands de fourrure canadiens sont rapidement désavantagés par rapport aux marchands britanniques qui ont accès au contrats de transport et au patronage de garnisons vers l'Ouest (52PAL).



Conquête de 1759-1760

Une île, deux nations (1825-1867) modifier

 
Pendaison des patriotes à la prison du Pied-du-Courant en 1839
 
Joseph Légaré, L'incendie du Parlement à Montréal, 1849

« Je m'attendais à trouver un conflit entre un gouvernement et un peuple ; je trouvai deux nations en guerre au sein d'un même État : je trouvai une lutte, non de principes, mais de races [...] deux groupes hostiles: Français et Anglais. »

— Extrait du Rapport sur les affaires de l'Amérique du Nord britannique, 1839



Industrialisation et formation d'une grande ville nord-américaine (1824-1960) modifier

 
Le canal Lachine fait de Montréal le plus important centre industriel du Canada au cours du XIXe siècle

La croissance rapide de la ville fut accélérée par la construction en 1824 du canal de Lachine, permettant aux navires de franchir les rapides de Lachine, facilitant les communications entre l'Atlantique et les Grands Lacs. La seconde moitié du XIXe siècle amena le rapide développement du chemin de fer, la création d'une ligne ferroviaire de 23 km entre Laprairie et Saint-Jean-sur-Richelieu en 1836, et celle du canal de Chambly, inauguré en 1843[22]. Les deux infrastructures améliorent les communications avec New York, via le lac Champlain et la rivière Hudson. La construction des lignes du Grand Tronc vers Toronto et les Provinces maritimes dans les années 1850, et celle du pont Victoria, en 1860, ont consolidé la vocation de la ville. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique y installa son siège social en 1880, faisant de Montréal le nœud ferroviaire du Canada.

Parallèlement l’industrie artisanale céda peu à peu la place à une industrialisation plus poussée.

Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donna l’élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du XXe siècle. La ville se modernise et développe une réputation de «ville ouverte».

Deux facteurs contribuent toutefois à transformer durablement l'économie montréalaise au terme de la Deuxième Guerre mondiale. D'une part, on constate à cette époque un vaste mouvement des industries de fabrication de biens durables vers le Midwest et le sud de l'Ontario. Combiné à des changements technologiques, comme l'essor du camionage et la mise en service de la Voie maritime du Saint-Laurent en 1959, réduisent l'importance de Montréal comme centre de transbordement des marchandises[23].

Un deuxième facteur, identifié par Polèse (1990), tient aux transformations profondes qui ont marqué la société québécoise à compter de la fin des années 1950 et le renversement du sommet de la hiérarchie des métropoles canadiennes au profit de Toronto. Selon le chercheur, la Révolution tranquille et la francisation de la société a eu pour effet d'augmenter les coûts de transaction des services supérieurs, en rendant plus difficile le recrutement de main d'œuvre pour desservir un marché canadien anglophone à 75%[24]. Ce mouvement, particulièrement présent durant les années 1960 et 1970, s'est résorbé vers la fin du XXe siècle[23].

 
Place d'Armes dans le vieux Montréal

Ville internationale contemporaine (1960-présent) modifier

   
L'Expo 67 et Jeux olympiques d'été de 1976, deux événements internationaux qui ont marqué la seconde moitié du XXe siècle montréalais


Le déplacement graduel des populations vers l’ouest achèvera le déclassement de Montréal durant les décennies suivantes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront ensuite un second souffle à la ville.

Le statut international de la ville a été assuré par l’Exposition universelle de 1967, tenue en même temps que les célébrations du 325e anniversaire de la ville et par les Jeux olympiques d'été de 1976. Montréal a célébré avec éclat son 350e anniversaire en 1992.

En date du , l’ensemble des municipalités situées sur l’île de Montréal, totalisant une population de 1 871 774 personnes, 3 695 000 avec l'agglomération, avec ainsi que sur plusieurs îles périphériques qui composaient jusqu’à présent la Communauté urbaine de Montréal, furent fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal.

Vingt-sept banlieues ont ainsi été intégrées à l’ancienne ville et transformées en arrondissements, contre la volonté de certaines d’entre elles, particulièrement des banlieues anglophones du secteur ouest de l’île.

Après l’élection d’un gouvernement libéral à Québec, un référendum sur les défusions municipales eut lieu le . Sur les 22 municipalités fusionnées en 2002 qui ont obtenu d’avoir la tenue d’un référendum sur la défusion suite à la signature de registres, 15 ont voté pour redevenir des municipalités autonomes. Cela leur fut accordé en date du 1er janvier 2006, bien qu’avec des pouvoirs réduits. La ville de Montréal et les municipalités défusionnées se retrouvent au sein d’un conseil d’agglomération qui gère les compétences d’agglomération (ex. : police, pompiers, eau, développement économique) et les villes défusionnées gèrent les compétences de proximité (loisirs, travaux publics, etc.).


 
Vue du centre-ville à partir du mont Royal, l’hiver

La Ville de Montréal modifier

Symboles et héraldique modifier

Organisation administrative modifier

Arrondissements et quartiers modifier

Politique modifier

Services municipaux modifier

Dimension sociale modifier

Démographie modifier

Éducation modifier

Santé modifier

Revenu et emploi modifier

Logement modifier

Langue modifier

Religion modifier

 

Économie modifier

Industrie modifier

Commerce et services modifier

Institutions modifier

Transports et infrastructures modifier

Culture et Tourisme modifier

Patrimoine et Architecture modifier

Festivals et événements modifier

 
Festival international de jazz de Montréal
 
Victor, la mascotte du Festival Juste pour rire

De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal. Compte tenu de l’hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le Festival international de jazz de Montréal, les FrancoFolies de Montréal, le Festival International Nuits d'Afrique et le festival Juste pour rire. À l’occasion du Festival de Jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. On dit que Montréal est la meilleure ville au Canada pour les divertissements, grâce aux activités nombreuses qu’elle offre.

Chaque dimanche d’été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal.



Musées, parcs et attractions modifier

Médias modifier

Sports modifier

Personnalités locales modifier

Renommée et coopération internationale modifier

Montréal dans la culture populaire modifier

Organisations et traités internationaux modifier

Diplomatie et consulats modifier

Jumelages modifier

 

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a b c et d Québec, Commission de toponymie, « Montréal », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  2. Jean-François Leclerc et Colette Godin, Montréal, la ville aux cent clochers, Éditions Fides, (lire en ligne), p.6.
  3. Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, .
  4. « Montréal / Aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau - Station météorologique », Environnement Canada, 1971-2000 (consulté le )
  5. Pauline Desjardins et Geneviève Duguay, Pointe-à-Callière : l'aventure montréalaise, Les éditions du Septentrion, , 134 p. (ISBN 2921114720), p. 19
  6. Linteau 1992, p. 10
  7. Linteau 1992, p. 12
  8. Linteau 1992, p. 13
  9. Linteau 1992, p. 16-17
  10. Linteau 1992, p. 22
  11. Linteau 1992, p. 23
  12. Linteau 1992, p. 24
  13. Linteau 1992, p. 24
  14. Linteau 1992, p. 24
  15. Linteau 1992, p. 32
  16. Linteau 1992, p. 35
  17. Linteau 1992, p. 41
  18. Linteau 1992, p. 44
  19. Encyclopédie de l'Agora, Grande Paix de Montréal, (lire en ligne)
  20. Linteau 1992, p. 42
  21. Références historiques: French Fortresses in North America 1535-1763: « Québec, Montréal, Louisbourg and New Orleans », par René Chartrand, Osprey Publishing.
  22. Parcs Canada, « Lieu historique national du Canal-de-Chambly » (consulté le )
  23. a et b Communauté métropolitaine de Montréal 2005, p. 18
  24. Polèse 1990, p. 143-144
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