Discussion:Lexique du français québécois

Dernier commentaire : il y a 5 ans par Motiss dans le sujet Mise a jour / francismes
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Une autre facette du francais québecois qui diffère de celui du francais de france, c'est comment les mots étrangers sont utilisés différament (anglicisme). Cet article n'en fait pas mention...

Viaduc ?

30 sous modifier

J'ai ajouté le contenu de l'article du même nom dans la liste des termes sans comparaison. Le seul contributeur était Coolchef. GillesC -Жиль- 7 mars 2006 à 13:48 (CET)Répondre

L'élément bizarre là-dedans c'est qu'en France un sou a toujours été l'équivalent de cinq centimes (on le voit dans l'expression « il lui manque toujours vingt sous pour faire un franc », que mon père utilisait régulièrement pour dire de quelqu'un qu'il est complètement fauché). Le sou (valant 12 deniers en monnaie d'Ancien régime) est normalement l'équivalent du shilling, les deux valant 1/20e de livre (ou de franc). Ça fait encore un joli grand écart entre les deux rives de l'Atlantique… Étienne (Ejph) EH ! 2 juillet 2006 à 16:12 (CEST)Répondre
J'ignore pourquoi, mais il est vrai que la pièce de 25 cents est régulièrement appelée "30 sous" au Québec. - Boréal (:-D) 1 septembre 2006 à 16:20 (CEST)Répondre
il paraitrait qu'il y aurait déjà une une pièce de monnaie ici qui valait 30 cents. On l'aurait retirer faute d'utilité mais l'expression serais resté......reste à vérifier tout ça.Felquiste - 22 juillet 2007 à 15:23 (CEST)Répondre

Autre signification pitoune modifier

En Abitibi, l'expression "jouer à la pitoune" veut dire jouer au hockey sur glace sans patin. Cela pourrais être utile de le mentionner. La première fois que j'ai dit ça à mes amis de Montréal ils n'avaient aucune idée de quoi je parlais pourtant en Abitibi c'est d'usage courant. Coolchef 30 mars 2006 à 01:51 (CEST)Répondre

Ce sont des expressions régionales, ça. C'est comme au Saguenay/Lac-St-Jean: babouche, atchoumer (pour éternuer est aussi utilisé dans certaines régions de France), faire simple (comme dans la chanson des Colocs qui faisait référence au Lac-St-Jean, La traversée du Lac-St-Jean, qui dit: « à cause du fais simple de même! »). De plus, l'expression « À cause » peut être utilisée dans les travaux officiels à l'école sans perde de points.

Sans parler de l'expression de Jonquière: gigon (qui n'est pas utilisée au Lac-St-Jean). Faudrait peut-être faire une section: Régionalisme. Ça pourrait être intéressant. --Jimmy Lavoie |   Québécois talk le 24 février 2008 à 00:33 (CET)Répondre

Fautes d'orthographe ou grammaticales modifier

Je voulais juste mentionner que j'ai corrigé plein d'erreurs... il en reste sûrement, mais bon, j'en ai corrigé environ 5 ou 6 là...

Pièces d'automobile et anglicismes modifier

Les Québécois et plus particulièrement leurs garagistes utilisent énormément d'anglicismes pour désigner les pièces d'automobiles. Est-ce spécifique au Québec? Voici quelques exemples :

* stéring (inflexion orale, francisation de 'streering wheel') : direction assistée (France) ; volant (Québec), 
  wheel (angl.) : volant (France)
* muffler : silencieux (France) ; muffle : sans-coeur, goujat
* tire : pneu (France), ; tire (de 'tirer') : bagnole (France) ; char : (Québec)
* gasket : joint [d'étanchéité] (France), 
* béring (inflexion orale, francisation de 'bearing') : roulement à billes, barillet (France) ; 
  Bering : détroit, mer de Bering (France)
* mag (inflexion orale de 'magnet') : aimant (France) ; mag(') : magazine [TV ou presse] (France), 
* piflo (usuellement P-flo, inflexion orale, francisation de 'P[ipe]-flow) : filtre à air (France), 
* break(s) : frein(s) (France) ; [tie-]break [tennis] : jeu décisif (France)
* wiper(s) : essuie-glace (France), 
* break(s) à bras : frein(s)-à-main (France), 
* timing belt : courroie de distribution (France)
* ligne d'exhaust (inflexion orale : exhaus') : conduite, chaîne, système d'échappement (France) ; 
  exhaust pipe (angl.) : tuyau d'échappement (France)
* miroir (francisation de 'mirror') : rétroviseur (France)
* glace : pare-brise, vitres (francisation de 'wind-shield' (France) ; glace : miroir, crème glacée (France)
* grille : calandre (France)
* char : voiture, caisse, bagnole (France) ; 'monter un char' (France) : dire des conneries, induire en erreur, niaiser

Ces termes sont employés à la place de leur équivalent français avec diverses fréquences. Par exemple, on entend plus souvent volant que stéring, mais je ne sais même pas comment ça se dit gasket en français.

Je suis pas passionné de mécanique mais je pense qu'aucun de ces termes anglais est utilisé en France. KungFuMonkey 1 septembre 2006 à 15:14 (CEST)Répondre
Gasket : « joint d'étanchéité » ou juste « joint ». Quand tu veux avoir une traduction, consulte le dico de l'OQLF ; entre le mot anglais, dans la définition, ça donne le terme français recommandé. exhaust line : canalisation ou conduite ou tuyau d'échappement. timing belt : courroie de distribution (branché au distributeur). bearing : billes, roulement à billes. Velero 23 octobre 2007 à 19:23 (CEST)Répondre
la Timing Belt, n'a aucun lien avec le distributeur. La Timing Belt, ou courroie (ou chaîne, dépendant du matériau employé) d’entraînement est la courroie qui relie le vilebrequin (crank shaft) a/aux arbres a cames (cam shaft) Le distributeur mécanique était généralement entraîné par un arbre de distributeur lié au vilebrequin par un engrenage. Ce système est aujourd'hui remplacé par un module d'allumage électronique. 70.82.155.2 (d) 9 mai 2010 à 16:41 (CEST)Répondre

France : palet Québec : rondelle ou puck France : crosse Québec : bâton ou hockey

En passant j'ai toujours trouvé que les termes français de France sonnaient drôle, mais Cristobal peut appeler ça un palet si ça lui chante tant qu'il continue à l'arrêter.

Ensemble de remarques modifier

Je fais une liste des différentes choses qui me semblent "étranges", c'est à dire erronés ou méritant des précisions.

  • Qc: Crème glacée (cornet de...) Fr: Glace (cornet de...) => Glace en France est utilisé en langage courant pour désigner ce qui s'appelle officiellement de la crème glacée (c'est ce qui est marqué sur les emballages en tout cas :) )
  • Qc: Chouclaques, espadrilles, runnings shoe, snicks, godasse Fr: Baskets, Tennis => Les personnes d'un certain âge en France utilisent le terme espadrille pour désigner les "chaussures de sport". En france, godasse peut désigner toutes sortes de chaussures.
  • Qc: Fourrer (plusieurs sens) Fr: Baiser (vulgaire) => Aussi en France, mais c'est un terme vieilli
  • Qc: Job (au féminin : ma job) Fr: Mon travail, mon emploi (ou poste) => Utilisé aussi en France, mais au masculin.
  • Qc: Poudreuse Fr: Neige soulevée et poussée par le vent => Poudreuse désigne en France un type de neige légère. Au Quebec le terme n'est-il utilisé que quand la neige est effectivement soulevée par le vent?
  • Qc: Rentrer Fr: Entrer => Chez moi aussi... Mon institutrice me l'a assez fait remarquer :D
  • Qc: Sans-cœur Fr: Qui n'a pas de cœur, qui n'est pas sensible, qui manque de sentiments envers les autres => Utilisé il me semble en France, mais c'est un terme vieillot
  • Qc: Trôner Fr: chier => Si chier désigne ici la défécation, ce sens existe aussi en France (langage populaire voire vulgaire), le "trône" désignant la cuvette des toilettes...
  • Qc: Viaduc Fr: Autopont (urbain) => Jamais vu un "Autopont", mais les viaducs, je connais, le terme est utilisé en France aussi bien pour des ponts ferroviaires que routiers (le Viaduc de Millau par exemple). Où utilise-t-on ce terme?
  • "branler » signifie [...]" => C'est vieilli, mais en "Français d'Europe" "branler" signifie aussi "ne pas être fixé de façon sûre". Sens conservé à travers l'adjectif "branlant": on parle d'une "porte branlante", d'une "cloison branlante"
  • Le doublet pour commencer les discours, n'est une invention ni de De Gaulle ni du Québec, ni d'Arlette Laguillier; il ne s'agit que d'adaptations de "mesdames et messieurs".
  • Qc: ben, bein, bin, bè Origine: calque de well en anglais => C'est juste une évolution phonétique des expressions citées dans la case signification, non?
  • Qc: brailler Origine: ancien français Sign.: pleurnicher, pleurer ou encore chiâler, se plaindre => En France, pleurer bruyamment, crier.
  • Qc: brassière Origine: anglais "bra" Sign.: soutien-gorge => J'ai un gros doute, l'anglais "bra" venant justement du français "brassière". Ce serait donc plutôt une survivance du terme brassière, influencée par l'usage anglais de 'bra'.
  • Qc: côte, côteau => La signification "pente" est aussi valable en France.
  • Qc: cuillère à soupe Sign.: cuillère à table => Qu'est-ce qu'une "cuillère à table"?
  • Qc: dégueux, dégueulasse Sign.: dégoutant, répugnant, laid => Courant en France.
  • Qc: frigidaire Origine: Frigidaire, marque de commerce Sign.: réfrigérateur => En France aussi, "frigo" en dérive.
  • Qc: innocent Sign.: peu instruit, imbécile, naïf (aussi utilisé au sens de non coupable) => En France ces sens sont quelque peu vieillis (mais étaient encore courants au milieu du siècle dernier).
  • Qc: jardin Sign.: potager => Le terme "jardin" au Québec signifie-t-il exclusivement "potager"? C'est un des sens variés qu'il peut avoir en France.
  • kleenex, pet => même remarque, le sens est le même en France que celui donné dans l'article. A moins que je ne parle Québecois sans le savoir, tel Monsieur Jourdain faisant de la prose... :D
  • Qc: pogner => A rapprocher du français argotique "se pogner" pour "se masturber". Utilisé aussi il me semble dans la sens de "se battre"
  • Qc: rester => A aussi le sens de "demeurer, habiter" en France, du moins dans ma région.
  • Qc: tanner => Entendu régulièrement en France, dans le même sens.

Pour information "chez moi" ou "dans ma région" désigne les Ardennes Françaises, plus précisément la partie frontalière de la Belgique. Mon français est imprégné de belgicismes, wallonismes, et autres régionalismes, certaines de mes remarques seront donc peut-être étonnantes pour des francophones d'autres régions d'Europe. Bois-Lairé 24 octobre 2007 à 10:48 (CEST)Répondre

Prononciation de "chum" modifier

Je me suis toujours demandé comment ce mot se prononçait : [koume], [shoume], [keume] ou [sheume] ?

tchôme (le o comme homme) Velero 3 novembre 2007 à 15:24 (CET) Peu etre chum ?Répondre

Exactitude... modifier

Je tiens à faire remarquer que cet article est très loin d'être exacte. En plus la traduction de nombreux québécismes me semble très douteuse. J'en profite pour ajouter qu'à en croire le lexique, le Québec a un français très pauvre. Ors, la plupart des mots utilisés dans la colonne "Équivalent en Europe" sont parfaitement usuels pour les canadiens français.

Bdec 25 Janvier 2008 à 18:35 (CEST)

Je dirais plutôt que le français québécois est riche de toute cette diversité de vocabulaire qui lui est propre. Vocabulaire compris de tous, si vous êtes Québécois, vous possédez ce lexique. Mais, effectivement, il y a plus d'un niveau de langue et plusieurs privilégient les termes plus près du français standard mais comprennent tout de même ce vocabulaire québécois familier. L'inverse est tout aussi vrai, le vocabulaire standard est compris de tous mais pas utilisé par tout le monde.--Velero (d) 27 janvier 2008 à 19:49 (CET).Répondre

Je suis d'accord avec toi, cependant, l'article semble dire qu'on s'arrête à ces mots. Un autre problème est le fait qu'il soit très peu précis en ce qui concerne la signification et l'origine de nombreux mots!  ;-) Bdec 29 Janvier 2008 à 22:53 (CEST)

  • Autre remarques :
Mot québécois Équivalent en Europe Commentaire
Abreuvoir, buvette Fontaine En Europe, l'abreuvoir n'est utilisé que par les animaux, tandis qu'au Québec, la fontaine désigne uniquement un bassin d'eau ornemental. (Erreur, les abreuvoirs peuvent aussi faire référence aux abreuvoirs pour les animaux.)
Cadran Réveil-matin Le mot réveil-matin est tout de même utilisé. (Un cadran fait aussi référence à tout objet gradué dont les indications sont données par des aiguilles. Ainsi, un baromètre peut avoir un cadran, etc.)
Chaudière Seau En Europe, un appareil de chauffage (Ce terme peut aussi faire référence à un appareil de chauffage au Québec.
Clavarder Tchater Compression du mot clavier et bavarder. Néologisme québecois pour cesser d'utiliser l'anglicisme tchater même-ci ce dernier est toujours utilisé. Exemple: « Je suis entrain de clavarder avec mon chum. » (Très peu utilisé, tout comme la plupart des termes "francisés" en ce qui concerne l'internet.)
Flos Gosses (enfants) Au Québec, gosse est seulement utilisé pour parler des testicules ou pour dire à quelqu'un qu'il nous énerve (qu'il nous gosse). (Une autre erreur, on comprend aussi le fait que des gosses peuvent être des enfants!)
Fourrer (plusieurs sens) Baiser, entuber, [faire] mettre (vulgaire) Fourrer peut vouloir dire d'une façon vulgaire faire l'amour ou tromper une personne au cours d'une affaire financière par exemple.

En France, il peut avoir le sens de "baiser, entuber ou mettre" comme dans «Je me suis fait baiser (entuber, mettre) !» ou bien "fourrer son nez partout" : fouiner ; (Il peut aussi faire référence à la gastronomie : Ex : Gâteau fourré à la crème.)

Lait frappé Milk-shake L'anglicisme Milk-shake est aussi utilisé au Québec. Peinturer Peindre (En fait, peinturer fait référence à la peinture en bâtiment. Ainsi, on peut "peinturer un mur", mais pas "peinturer une toile"
Poudrerie Neige soulevée et poussée par le vent Est utilisé autant au familier que dans les médias pour parler de météo. (C'est en fait un blizzard)
Stationnement Parking Parking est un anglicisme.
Suçon Sucette Et inversement : « sucette », au Québec a le sens du « suçon » européen. (Les termes sont également inversable au Québec)
Téléroman Feuilleton (TV) (Feuilleton est aussi utilisé ici.)
Tête-heureuse Imbécile heureux, idiot du village utilisé jusqu'à la fin des années 70 ; terme générationnel; de moins en moins utilisé et remplacé par "imbécile" ou "être complètement à l'ouest"
Trôner être sur le trône. On appelle familièrement la cuvette des toilettes "Le trône", mais le verbe n'a absolument pas le même sens ; il signifie "être exposé(e)".
Turlutte Chanson entraînante [faire] Une turlutte - en France - est une fellation.
Vidanges Ordures, poubelles Le terme le plus fréquemment utilisé est tout de même poubelles. Exemple: « Va mettre les poubelles au chemin. » (En fait, les deux sont utilisés fréquemment. En fonction du contexte socio-culturel.) ; En France, "faire la vidange" signifie également "pisser".

distinction modifier

Déplacé ici pour mémoire depuis Discussion:Lexicographie québécoise après fusion de l'article correspondant. Aucassin (discuter) 15 octobre 2015 à 13:28 (CEST)Répondre
Cet article ne fait pas la distinction la plus essentielle entre les divers dictionnaires: ceux qui sont différentiels et ceux qui ne le sont pas. Un dictionnaire à nomenclature différentielle ne parle que des mots et des sens qui n'appartiennent pas au français de France; un dictionnaire non-différentiel tente d'englober tous les mots courants appartenant à la langue utilisée au Québec, y compris ceux comme table ou vert. D'autre part cet article montre un parti pris en faveur du point de vue des gens comme Lionel Meney qui sont opposés à une description globale de la langue utilisée au Québec, car cela pourrait la légitimer. Anonyme20070311 (d) 30 juin 2008 à 14:03 (CEST)Répondre

quelques mots nons spécifiques modifier

par exemple "barrer" pour fermer à clés, est très employé dans la région du Poitou en France ! courriel ( sûrement d'origine québecoise d'après ce que j'ai lu) est employé par l'administration française (depuis 2003 officiellement) et on l'employait déjà dans mon lycée en 1997. — Cruipee (discuter), le 30 juin 2008 à 8h29 (HAE)

C’est simplement pour donner des exemples de termes couramment utilisés au Québec. Dans ce texte, on ne dit pas que l’utilisation du terme est exclusive au Québec. Aussi, les mots comme «barrer» sont vraiment incrustés dans le français québécois, alors il est juste de les préciser dans cette liste. En ce qui concerne courriel, il est bel et bien d’origine québécoise, tout comme les mots clavardage ((t)chat), pourriel (spam), balado (podcast), baladodiffusion (podcasting), etc. Jimmy Lavoie discuter le 30 juin 2008 à 11:56 (HAE)

Comme je le disais, je ne remets pas en cause son origine québécoise (pour le mot courriel), mais je pense que dans un tableau de spécificité il risque de ne bientôt plus être valable. Pour le mot barré, vu qu'il vient probablement du Poitou (tout du moins employé pour d'autres types de portes que celles avec des barres) je ne vois pas trop ce qu'il fait dans les mots "''spécifique" ?
Par contre (pour ne plus être revenu depuis longtemps au Québec) je ne connaissais pas "Balado" et je le trouve génial ce mot ! Je vais me permettre de le diffuser de ce côté de l'Atlantique !!! Par contre pourriel (surement quebecois à l'origine) est aussi largement diffusé chez nous aujourd'hui. En fait ce que je veux dire, c'est qu'il faudrait peut être voir d'un côté les mots d'origine quebecoise diffusé en France (en même temps cela permettra de démontrer un autre aspect de l'article, sur l'aspect vivant de la langue Quebecoise, qui s'offre même le luxe d'aller influencer le "Français de France").
Pareil "classeur" pour "armoire à dossier", je viens de faire le test dans un secrétariat (à mon université) et toutes les secrétaires l'appellent "classeur" justement... http://www.cnrtl.fr/definition/classeur
Pour "Chandail" juste préciser qu'en Québecois on l'emploie aussi pour des vêtements qui ne sont pas en laine (en Français le mot existe, mais pour un pull en laine, généralement avec un col : http://www.cnrtl.fr/definition/Chandail)
"Fesser" quand j'étais petit (en France) mon père menaçait de me donner des fessées.
Cyrano menace de "donner des fessées aux joues des ses ennemis".
Par contre si je me fie à mon dico d'éthymo et à celui en ligne, "fesser" veut dire aussi en québécois frapper un objet ??? Donc là la spécificité serait plutôt là ? http://www.cnrtl.fr/definition/fesser
"Jaser" on devrait préciser qu'en québécois le terme n'est pas péjoratif (en français on l'emploie, mais c'est toujours péjoratif, pour dire que deux personnes n'arrêtent pas de discuter, ce qui est effectivement très différent de l'emploi québécois)
"Sans-coeur" je ne vois pas la spécificité ????
Par contre pour répondre à ce qui est dit plus haut, en effet si quelqu'un dit "qu'il va trôner" un Français va bien comprendre de quoi il s'agit (du fait qu'on parle du trône) mais par contre il n'est pas du tout employé en France, donc c'est bien une spécificité. Pour viaduc, c'est vrai que c'est plus complexe, mais dans le sens d'auto-pont (les ponts en ville pour gagner du temps) c'est en effet je pense, une spécificité québécoise.
Dans le deuxième tableau on ne comprend pas quel est le but, car un mot sur trois est employé avec la même signification en France (Anorak, auto, barrer - selon les régions - baiser, brailler, cash, charrier, cool,

cuillère à table : francisation de 'table-spoon' : cuiller(e) à soupe [René Stoecklin 29-10-2015 à 21:22]

je suppose, car comprends pas cuillère à table, ici la cuillère à soupe c'est la grande- frigidaire, glander, innocent, kleenex, etc...), donc il aurait plutôt sa place dans un article sur la francophonie ?
Par contre j'aurais rajouté par exemple "petits-culs" qui n'est pas employé en France (quoi qu'il me semble qu'il l'est aussi en belgique) pour ce qu'en France on appelle les gosses (à Montréal j'ai travaillé dans un "camps de jour" - centre aéré en français - et quand j'ai demandé à ma bosse "comment sont les gosses ?" elle m'a regardé avec de ces yeux ...)
Bref, soyons d'accord il ne s'agit pas de critique, cet article étant (pour avoir pas mal fréquenté les deux pays) il me semble super bien fait, mais plutôt quelques points de détails pour l'améliorer, mais avec l'accord des gens avant de lancer les modifs.


Cruipee (d)

Tu as de très bonnes idées, n’hésite pas à le modifier et dès que tu auras mis tes idées en place, je pourrai sûrement venir mettre mon grain de sel québécois dedans.   C’est plaisant de voir l’opinion des Français de France sur ces termes, dans une perspective européenne. Pour répondre à tes questions : Oui, fesser un objet ou une personne, ça se fait au Québec et c’est un terme beaucoup utilisé : «Je vais fesser dans mon oreiller» ou encore «Je m’en vas le fesser c’te p’tit cr**s là»; Pourriel est d’origine québécoise, mais n’a pas été adopté officiellement en France à cause que la sonorité ressemble trop à «courriel»; Le terme balado [n. m.] (ou balados au pluriel), je le trouve très sympa aussi. En plus, ça se prononce beaucoup mieux que «Podcast» et ça fait tout aussi «cool». Héhé. Petite note, il y a aussi des mots dérivés : pour «podcasting», on parle de baladodiffusion [n. m.]. Pour «podcaster» (to podcast), on dit baladodiffuser [v.]. Pour un «podcasteur», on dit un baladodiffuseur [n. m.] ou une baladodiffuseuse [n. f.] (si c’est une fille); Voici un extrait de ton commentaire précédent :

«j'ai travaillé dans un "camps de jour" - centre aéré en français - et quand [...]»Cruipee

En fait, un camp de jour, c’est aussi en français.   J’imagine que tu voulais dire que ce terme n’est pas utilisé en français de France? En tous cas, ta contribution ne peut être qu’appréciée, comme dans tout article.   Jimmy Lavoie discuter le 2 juillet 2008 à 14:50 (HAE)

Pardon abus de langage d'un habitant du vieux continent ... en effet je voulais dire "camps de jours" = "centre aéré" en Français de France et non pas "en français tout court" ...
Dès que j'aurais plus de temps (je suis en train de finir ma thèse là ...) je viendrais mettre mon grain de sel aussi ! Mais en effet, je trouve certain terme québécois plus appropriés que les termes français de France (enfin, Anglais pour certains...), même si au Québec les gens qui "depluguent" une prise de courant me font halluciner .... Cruipee (d)

Ouais! «Je vais pluguer mon fil dans la plug».   Nous sommes toujours en contact avec l’Anglais et ça donne parfois des résultats de ce genre. Les Québécois qui ne se forcent pas à parler correctement, moi aussi ça me fait sortir de mes gonds.

En tous cas, par chez-nous (dans ma région), les gens se forcent beaucoup à essayer d’éviter les anglicismes — même les jeunes! Aussi, les anglicismes souvent utilisés, comme «checker» («to check, transformé en verbe français : surveiller, regarder), «catcher» (to catch, transformé en verbe français : comprendre qqc) «peanuts» (arachides), etc. ne sont pas accepté dans le Français officiel comme une passoire, comme c’est le cas en France.
L’Académie laisse très souvent passer des anglicismes inutiles sans chercher à savoir s’il y existe des termes francophones et bien souvent, il y en a. Hors sujet : ce qui me dégoûte, présentement, ce sont les médias qui essaient de faire entrer «week-end» au Québec. Même si les médias l’utilisent beaucoup plus souvent que «fin de semaine», au moins, il n’est pas entré dans le français officiel (et personne ne semble l’avoir adopté — par chance!). Nos médias veulent souvent suivre la «mode française», mais il y a de bonne différence entre la culture des Québécois et des Français. En tous cas, je crois que la France est en train de se réveiller petit à petit, comme le sujet des chanteurs anglophones (je ne me souviens plus bien).
Il faudrait plus de gens comme toi. Peu importe ce qu’on dit, ce sont souvent les «campagnards» qui sont les plus raisonnables.   C’est comme dans Les Simpsons doublés en Québécois, j’ai rarement vu un aussi bon doublage au Québec. C’est vraiment un accent québécois, mais AUCUN anglicisme n'est utilisé.
Ils réussissent à incorporer notre Français officiel sans avoir l’air trop «Français international». C’est vraiment une réussite. C’est là que l’on voit que l’accent joue beaucoup, pour faire notre différence, alors pas besoin de mal parler comme certains Québécois le font! :-P Jimmy Lavoie discuter le 3 juillet 2008 à 10:30 (HAE)

Les Simpsons en Québécois, ça c'est vrai que j'adore !!! Même des épisodes que j'ai déjà vu je les redécouvre (enfin quand je vais là bas). Par contre petite anecdote : un jour (toujours au camp de jour où je bossais) je fais tomber un meuble, et du coup j'ai perdu ma retenue et j'ai crié "putain de merde" et là tout les enfants présents se sont mis à rire et on dit "il parle comme dans South Park" (à cause du doublage français employé chez vous, en tous cas à l'époque).
Moi je ne suis pas opposé aux anglicismes, juste à l'abus. En effet une langue qui ne vit pas, n'évolue pas est condamnée à mourir. D'autant plus que pour beaucoup, ils viennent du Français :
Shopping, qui vient du vieux français "échoppe" ;
OK qui vient du "Au quai" que les marins français criaient en arrivant au port, et la liste est très grande (j'ai un pote en Master, qui a fait toute une liste, qui en fait ressemblait plus à un dico).
Mais d'un autre côté j'ai entendu l'autre jour à la TV que la France faisait partie des pays où les ventes de disques en langue "nationale" (mis-à-part les pays anglophones) étaient les plus fortes (je crois qu'il y avait aussi le Japon par exemple dans la liste des 5).

Et je pense qu'au Québec (toujours pas considéré comme un pays dans ce genre de statistiques) les ventes francophones doivent bien se défendre aussi (vous avez en plus des supers groupes qui mériteraient d'être exporter, comme les Cowboys Fringants). Ce qui prouve que la langue française n'est pas encore morte.

Cruipee (d)


Je me demande si étymologiquement, "crosseur" vient des joueurs de crosse ou des évêques qui ont un bâton pastoral appelé crosse... Et dans quelle mesure ce terme s'est changé au fil du temps pour désigner un arnaqueur. Serait-ce les Amérindiens qui jouaient à la crosse avaient une réputation d'arnaqueurs?

Ça n’a pas de rapport avec une crosse ou des joueurs de crosse. « Crosser » veut, initialement, dire « se masturber » (comme « fourrer » veut dire « faire l’amour » vulgairement). Les deux expressions peuvent être utilisés : « Je me suis fait crosser », « Je me suis fait fourrer », qui veulent dire : « Je me suis fait arnaquer ». Ces termes ont donné naissance à des dérivés : « Crosseur » (l’arnaqueur — celui qui « crosse » le monde) et « fourreur » (même signification). Jimmy Lavoie discuter le 10 juillet 2008 à 12:07 (HAE)

magasinage et shopping modifier

Je me demandais si c’est deux mots étaient 100 % synonyme ? En effet en France le mot shopping n’est utilisé que pour le fait d’aller dans des magasins pour le plaisir (pendant les soldes, le samedi après midi etc…) surtout employé par les filles d’ailleurs. Alors que pour le quotidien on emploie « faire les courses » ou bien « aller faire [ou aller aux] commissions » (surtout chez les personnes âgées). Cette remarque ne remet rien en cause c’est plus par curiosité, à savoir si le shopping de France est réellement le magasinage (je viens de voire d’ailleurs qu’il est dans mon dico de firefox) des quebecois. Sinon crosser en France s’utilisera pour « corriger quelqu’un » (enfin le frapper). Dans le cas de la France il semble qu’il vienne de la crosse du fusil. http://www.cnrtl.fr/definition/crosser Cruipee (d) 11 juillet 2008 à 09:46 (CEST)Répondre

Je crois que magasinage inclut tout. On peut faire du magasinage pour le plaisir (style shopping) ou bien pour aller faire des commissions (terme aussi utilisé par chez nous), ce qui veut dire que tu as une liste (au sens propre ou figuré) et que ce n’est pas nécessairement par plaisir.   Bref, on peut traduire le terme anglophone to shop par magasiner. Jimmy Lavoie discuter le 11 juillet 2008 à 13:24 (HAE)

Donc shopping et magasinage ne sont pas synonyme à 100 % Cruipee (d)

Je ne peux pas vraiment me prononcer, puisque je ne suis pas linguiste et que je ne connais pas les définitions exactes de « shopping ». Cependant, en regardant la fiche de magasinage sur le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française, on dit qu’ils sont « synonymes » : magasinage n. m. (Action de magasiner, de courir les magasins.) — Terme non retenu : shopping — Note : Bien qu'il soit généralisé et qu'il ait donné lieu à des dérivés en français européen, l'emprunt à l'anglais shopping reste à déconseiller en français du Québec pour éviter qu'il vienne concurrencer le terme français magasinage, déjà bien implanté et légitimé dans l'usage depuis le début des années 1900. Le terme chalandage n'est pas utilisé en français du Québec. Il a fait l'objet d'une recommandation officielle en France. Jimmy Lavoie discuter le 12 juillet 2008 à 13:22 (HAE)

Chalandage n'est pas non plus dans mon dico (sauf pour le transport maritime). Shopping étant limité aux seules courses loisirs (plutôt vêtements), à la limite je me demande si la meilleure traduction de "magasiner" se ne serait pas "faire les courses" ? Vu que faires les courses s'applique à tous les types. Par contre pour revenir sur chalandage, on dira effectivement qu'un magasin est bien achalandé s'il a plein de produit, et on appelera le client un chaland. Cruipee (d)

La traduction de "magasiner" en français, c'est effectivement faire les courses (avec une nuance d'obligation) ou faire du shopping (courir les magasins pour le plaisir), à la limite faire du "lèche-vitrine". Mais je n'ai encore jamais entendu quelqu'un en France parler habituellement de "chalander" pour décrire ce genre d'activité !
--Warp3 (d) 8 août 2009 à 07:06 (CEST)Répondre

On prend un coup! modifier

Salut frères et cousins! "Une couple" de choses (certaines choses): je trouve intéressante l'épellation de "magganer". J'ai toujours utilisé "maganer". Aussi, lorsqu'on fête et on boit, on apelle ça "veiller", et le matin c'est le "lendemain de veille" où on se sent "magané" (mal à la tête, en récupération, etc.). Je ne trouve pas l'expression vieillie parce que tous les gens que je connais l'utilisent (ne pas se sentir bien après une nuit de boisson, et aussi dans le sens d'endommager). Ce n'est pas seulement dans quelques villages, je suis à Montréal. Ma petite contribution. À la vôtre!

courriel modifier

Même si le mot courriel est probablement d'origine quebecoise, il est désormais très employé en France, pour ne plus être une spécificité québécoise qui nécessite d'être traduite. Sur tous les sites officiels (comme les impots, ou mon fournisseur d'accès, l'université qui m'emploie etc...) c'est le mot le plus couramment utilisé. De même dans mon lycée il y a plus d'une dizaine d'années on nous avez fait créer des adresses pour nos courriel (c'était déjà si je me souviens bien le mot qu'utilisait La Poste française dès 1997). Cordialement Cruipee (d)

Il y en a ou pas ? modifier

Déplacé ici pour mémoire depuis Discussion:Lexicographie québécoise après fusion de l'article correspondant. Aucassin (discuter) 15 octobre 2015 à 13:28 (CEST)Répondre
Pour quelqu'un comme moi qui ne vit pas en Canada, la situation n'est pas claire. En Suisse et en Belgique, il y a bien sûr des dictionnaires des belgicismes et des suissicismes, mais pour la vie scolaire ou professionnelle les gens utilisent Le Petit Robert. Et en Canada ? Il y a une/des grande(s) dictionnaire(s) de référence canadienne ? Merci. Not-Pierre (d) 9 octobre 2008 à 00:18 (CEST)Répondre

Saintongeais modifier

De nombreux mots ont été importés direct du saintongeais et sont encore utilisés dans ma campagne charentaise : barrer une porte, barguiner, jaser et tant d'autres Pour info le chandail s'enfile le gilet se boutonne--Rosier (d) 7 novembre 2009 à 11:00 (CET)Répondre

Clavarder??? modifier

Depuis quand on dit clavarder au Québec?? C'est tchater, moi je pensais que c'est en France qu'on dit clavarder --— Maniacduhockey [Go HABS Go] 3 février 2011 à 01:47 (CET)Répondre

Clavarder est aussi utilisé au Québec. - Boréal (:-D) 3 février 2011 à 02:01 (CET)Répondre

Spécificités ou non modifier

Pour aller dans le sens de Cruipee, de nombreux mots semblent ne pas devoir faire partie de cette liste. Au delà des vocables ou sens régionaux en France. Barrer une porte, une gomme (à mâcher) s'utilisent localement, la débarbouillette est d'usage sporadique en France... Il y a des justifications qui sont parfaitement fausses concernant le français de France, le séparant de l'usage québécois sans raison (ou alors en justifiant mal), ou alors pas claires ou qui prêtent à confusion. Il est vrai aussi qu'en France comme ailleurs, l'usage est différent d'une région à une autre et même d'un locuteur à l'autre, et ainsi certaines de mes impression relevant peut-être de l'idiolecte, je ne modifierai pas l'article en conséquence mais enjoins celui qui confirmera mon impression à le faire.

  • Aubaine, en Europe, ne désigne pas un simple rabais ou une promotion, c'est une occasion immanquable.
  • Baladodiffusion n'est pas contesté en Europe, même si l'utilisation des deux termes coexistent en fonction du milieu. Comme courriel et d'autres mots évoqués plus haut, recommandations, usage par l'administration, les enseignants, etc. vont vers la francisation.
  • Banc de neige n'est pas inconnu des français, ni synonyme de congère, c'est d'ailleurs expliqué en commentaire! On utilisera par contre il est vrai plus volontiers déblai, et non 'remblai' comme dit dans l'article.
  • Costume de bain au minimum se comprend en France, et en tous cas est utilisé par nombre de personnes âgées sur tout le territoire, et par tous les âges dans certaines régions (donc régionalisme ou vieillit dirait un dictionnaire français).
  • Crème glacée ne désigne pas la 'glace à l'italienne' comme le suggère le commentaire, mais bien la même chose sur les deux continents, là c'est peut-être l'usage de 'glace' en Europe qui est spécifique au contraire?
  • Dégoutter existe et est encore employé en France, souvent par jeu ou dans un langage châtié, et en tous cas pas rare en littérature (le trésor cite Camus par exemple), le langage courant privilégiant effectivement goutter, dégouliner (on pourrait croire que c'est un mot exclusivement québécois puisque le commentaire est une définition).
  • Être plein ou être bourré peut signifier en France -avoir beaucoup mangé -avoir beaucoup bu -avoir de l'argent (plein aux as, bourré de fric), donc commentaire partiellement pertinent encore une fois.
  • Fesser s'emploie pour une personne en France aussi.
  • Gala, le commentaire est totalement faux, gala de fin d'année n'implique pas de célébrité (il y a confusion avec gala de charité?)
  • Glace, en France on ne dit pas 'mettre des glaçons dans une boisson', le serveur demande si vous voulez votre whiskey ouvotre soda 'Avec ou sans glace?' tandis que glaçon s'utilise pour un cube de glace en particulier.
  • Innocent dans le sens d'imbécile se dit.
  • Linge (du linge, des linges), si le commentaire est valable pour le Québec, ce n'est pas pertinent, si c'est uniquement européen, je ne vois pas l'intérêt de le présenter comme ça.
  • Lutter, en France on ne dit pas 'se faire frapper avec une voiture' (on imagine une voiture utilisée comme un marteau) mais percuter en voiture, heurté par une voiture à la rigueur.
  • Maringouin est utilisé en France pour désigner une personne qui gène, un pique-assiette, voire plus affectueusement un enfant.
  • 'Minou désigne un chat ou est utilisé comme surnom pour désigner sa petite amie, épouse ou son petit ami, mari.' Uniquement en France?
  • Présentement, il manque un commentaire expliquant l'usage plus répandu au Québec (et Afrique) qu'en France où l'adverbe est plus formel.
  • Rentrer, je ne comprends pas le commentaire ni l'équivalent. Jamais entendu 'ré-entrer' en France d'ailleurs.
  • Sacoche, manque commentaire, en France sacoche est exclusivement masculin ou si unisexe c'est pour du spécifique (sacoche de vélo, d'ordinateur, d'étudant(e), sacoche du facteur/de la factrice...) mais ne désigne pas un 'sac à main', sauf s'il est en forme de sacoche (ressemblant à celle du facteur)
  • Tu n'est pas du lexique, mais l'usage redondant du pronom est évoqué/à évoquer justement dans d'autres articles.
  • Les Monstres sont désignés en France par 'les encombrants'
  • Supporter/encourager ce n'est pas spécifique au Québec.
  • 'Des formes qui seraient perçues comme étant très inhabituelles et agressivement féministes en France' dans les années 90 oui. Comme précisé deux lignes après, aujourd'hui il est de plus en plus courant et admis de voir 'professeure, auteure, écrivaine' et c'est même étrange de voir 'une écrivain' alors que ça ne l'était pas il y a quelques années. Mairesse est encore plus courant mais coexiste cependant avec des formules vieillissantes comme 'Madame le Maire'.
  • Il y a une confusion entre avec et sans majuscules pour parler des Hommes (humains) et des hommes (masculins) dans cette même section.
  • Anorak est utilisé très couramment en France.
  • Barniques, en France l'argot bernicles désigne des lunettes (bésicles).
  • Brailler en France, usage régional pour pleurer, se plaindre idem pour chialer.
  • Brassière existe dans un autre sens en France.
  • Cash, en France du Cash et payer cash s'utilisent couramment.
  • Cave, dans le sud de la France au moins, un cave est un idiot.
  • Coaltar, être dans le coaltar est aussi très courant en France.
  • Côte 1° sens idem, 2° sens région.
  • Dégueux, dégueulasse, comme mentionné, pas de différence.
  • Drette, pas qu'en Vendée mais aussi Poitou Charentes.
  • Foin dans le sens d'argent est argotique en France.
  • Gosses signifie encore enfants en France, et aussi testicules dans certaines régions.
  • Jardin peut être employé en France pour désigner un jardin potager (faire un jardin, des légumes du jardin, aller au jardin ramasser les légumes...)
  • Peanuts (/pinœts/) synonyme en France de pas grand chose, 'des clous', des cacahouètes, 'j'y gagne quoi, peanuts!' Idem au Québec?
  • Tanner, au moins régionalisme (je suis tanné = je suis vanné).
  • Tomber en amour en France est précieux, littéraire ou employé par jeu ou par des anciens, dans certaines régions même plus couramment.
  • Van en France un van (/van/) est aussi camion, fourgonnette. Gatien Couturier (d) 6 août 2012 à 06:12 (CEST)Répondre
Je ne suis pas sûr de comprendre exactement l'orientation de votre commentaire. Si je comprends bien, il y a certains mots présentés comme étant utilisés différemment en français québécois et en français européen et qui ne le seraient pas selon vous, ou sur lequel le commentaire appellerait quelques nuances. Il est fort possible que ce soit le cas, ou que le commentaire appelle quelques exceptions, mais qu'il soit tout de même vrai pour une forte proportion de locuteurs européens (ou du moins français). Il y a Je me permettrai donc de commenter vos commentaires ci-bas.
  • Aubaine, en Europe, ne désigne pas un simple rabais ou une promotion, c'est une occasion immanquable.
    • Il n'y aurait donc pas de différence entre le Québec et l'Europe... Mon Larousse va dans votre sens.
  • Baladodiffusion n'est pas contesté en Europe, même si l'utilisation des deux termes coexistent en fonction du milieu. Comme courriel et d'autres mots évoqués plus haut, recommandations, usage par l'administration, les enseignants, etc. vont vers la francisation.
    • L'usage de baladodiffusion semble traîner loin derrière podcast en Europe, même s'il n'y est pas inconnu. Il est d'un usage courant au Québec, même s'il cohabite avec podcast (les grands diffuseurs utilisent "baladodiffusion" au Québec, cela semble être moins le cas en France (par exemple [1] et [2]. Il y a à mon avis une différence d'usage importante justifiant l'apparition du terme ici.
  • Banc de neige n'est pas inconnu des français, ni synonyme de congère, c'est d'ailleurs expliqué en commentaire! On utilisera par contre il est vrai plus volontiers déblai, et non 'remblai' comme dit dans l'article.
    • Congère est très minoritairement utilisé au Québec, et banc de neige est très minoritairement utilisé en France, ce qui justifie l'apparition ici.
  • Costume de bain au minimum se comprend en France, et en tous cas est utilisé par nombre de personnes âgées sur tout le territoire, et par tous les âges dans certaines régions (donc régionalisme ou vieillit dirait un dictionnaire français).
    • Costume de bain est beaucoup plus utilisé que maillot au Québec (qui a une consonnance européenne pour un Québécois). Votre commentaire peut cependant certainement compléter celui de l'article.
  • Crème glacée ne désigne pas la 'glace à l'italienne' comme le suggère le commentaire, mais bien la même chose sur les deux continents, là c'est peut-être l'usage de 'glace' en Europe qui est spécifique au contraire?
    • Un cornet de crème glacé, ou même une "crème à glace", au Québec, c'est [:commons:File:StrawberryIce.jpg|ça]. Des variantes spécifiques seront utilisées ("gelato" pour la variante faite à l'italienne, sorbet pour les produits non réalisés à partir de produits laitiers). L'expression "manger une glace" voudrait dire manger de la glace pilée ou un bloc de glace au Québec, et n'est pas utilisé comme équivalent de "crème glacée" ou comme englobant la crème glacée et le sorbet comme l'indique l'article Crème glacée. Bien sûr, "glace" est comprise par les Québécois, dû à l'exposition à des textes ou des médias européens (comme pour bien d'autres mots discutés ici), mais n'est que très rarement utilisé dans ce sens par les Québécois eux-mêmes. Comme bien d'autres mots utilisés davantage en Europe, il aura une connotation un peu "précieuse" au Québec.
  • Dégoutter existe et est encore employé en France, souvent par jeu ou dans un langage châtié, et en tous cas pas rare en littérature (le trésor cite Camus par exemple), le langage courant privilégiant effectivement goutter, dégouliner (on pourrait croire que c'est un mot exclusivement québécois puisque le commentaire est une définition).
    • C'est là la différence majeure: dégoutter est l'usage courant, au contraire de "gouter" en Europe. Votre commentaire est cependant le bienvenue.
  • Être plein ou être bourré peut signifier en France -avoir beaucoup mangé -avoir beaucoup bu -avoir de l'argent (plein aux as, bourré de fric), donc commentaire partiellement pertinent encore une fois.
    • Encore une fois, il peut y avoir des usages semblables entre le Québec et l'Europe, mais rares d'un côté de l'Atlantique, et majoritaires de l'autre côté, ce qui peut justifier la présence dans la liste. Est-ce qu'on dirait en étant certain d'être compris "c't'un plein" d'une personne riche en France?
  • Fesser s'emploie pour une personne en France aussi.
    • Je n'ai jamais entendu parler un Français utiliser "fesser" à la place de "frapper" couramment. Mon Larousse me dit que "Fesser", c'est "donner une fessée". Au Québec, si l'un donne un coup de poing au visage de l'autre, en langue courante, il l'a fessé, il y a donc un sens beaucoup plus général.
  • Gala, le commentaire est totalement faux, gala de fin d'année n'implique pas de célébrité (il y a confusion avec gala de charité?)
    • N'hésitez pas à modifier au besoin.
  • Glace, en France on ne dit pas 'mettre des glaçons dans une boisson', le serveur demande si vous voulez votre whiskey ouvotre soda 'Avec ou sans glace?' tandis que glaçon s'utilise pour un cube de glace en particulier.
    • Au Québec, on dit "mettre une glace dans un verre" où en Europe on dirait "mettre un glaçon dans un verre". "Avec ou sans glace" s'utilise de chaque côté de l'Atlantique. C'est bien le mot utilisé pour désigner chaque cube individuel qui est différent.
  • Innocent dans le sens d'imbécile se dit.
    • Oui, mais est-ce courant? À moins d'être dans un contexte judiciaire, au Québec, la phrase "Jean est innocent." sera plutôt comprise comme quoi il est un imbécile; je ne crois pas que ce serait aussi tranché en Europe.
  • Linge (du linge, des linges), si le commentaire est valable pour le Québec, ce n'est pas pertinent, si c'est uniquement européen, je ne vois pas l'intérêt de le présenter comme ça.
    • Est-ce qu'un Français dirait: "On part deux jours en voyage, apporte-toi assez de linge"; "Il fera froid, amène-toi du linge chaud." Un linge à vaisselle désigne le rectangle de tissu utilisé pour essuyer la vaiselle; du linge désigne des vêtements au Québec. Ce n'est certainement pas un usage majoritaire en France.
  • Lutter, en France on ne dit pas 'se faire frapper avec une voiture' (on imagine une voiture utilisée comme un marteau) mais percuter en voiture, heurté par une voiture à la rigueur.
    • Il s'agit d'une erreur; ce qui est situé dans la colonne "Équivalent en France" devrait être dans la colonne "Commentaire".
  • Maringouin est utilisé en France pour désigner une personne qui gène, un pique-assiette, voire plus affectueusement un enfant.
    • Ce serait à ajouter; cet usage est inconnu au Québec. Maringouin est synonyme de moustique, l'insecte piqueur, au Québec.
  • 'Minou désigne un chat ou est utilisé comme surnom pour désigner sa petite amie, épouse ou son petit ami, mari.' Uniquement en France?
    • Je ne comprends pas ce commentaire. Minou est utilisé au Québec comme surnom affectueux pour le/la petit(e) ami(e) ou pour désigner un chat. Si un enfant québécois dit:"Mon minou n'est pas rentré cette nuit", on sait qu'il parle de son chat, si c'est une femme, c'est beaucoup moins clair si on parle de son félin ou de son mari...  
  • Présentement, il manque un commentaire expliquant l'usage plus répandu au Québec (et Afrique) qu'en France où l'adverbe est plus formel.
    • Je ne comprend pas ce commentaire.
  • Rentrer, je ne comprends pas le commentaire ni l'équivalent. Jamais entendu 'ré-entrer' en France d'ailleurs.
    • Rentrer s'utiliser comme synonyme d' entrer au Québec, et pas dans le sens de "entrer à nouveau". Pour dire "entrer à nouveau" au Québec, on dirait "réentrer", ou plus familièrement "rérentrer" ou "eurrentrer".
  • Sacoche, manque commentaire, en France sacoche est exclusivement masculin ou si unisexe c'est pour du spécifique (sacoche de vélo, d'ordinateur, d'étudant(e), sacoche du facteur/de la factrice...) mais ne désigne pas un 'sac à main', sauf s'il est en forme de sacoche (ressemblant à celle du facteur)
    • C'est exactement ce que veut dire le texte: au Québec, une sacoche, c'est utilisé très majoritairement pour désigner un sac à main de femme (sacoche sera utilisé dans le français verbal et familier, sac à main dans le langage plutôt soutenu). On ne parle pas de sacoche de facteur, mais de sac de facteur au Québec.
  • Tu n'est pas du lexique, mais l'usage redondant du pronom est évoqué/à évoquer justement dans d'autres articles.
  • Les Monstres sont désignés en France par 'les encombrants'
    • Bonne remarque à ajouter au commentaire. Les "déchets encombrants" est d'ailleurs utilisé également au Québec.
  • Supporter/encourager ce n'est pas spécifique au Québec.
  • 'Des formes qui seraient perçues comme étant très inhabituelles et agressivement féministes en France' dans les années 90 oui. Comme précisé deux lignes après, aujourd'hui il est de plus en plus courant et admis de voir 'professeure, auteure, écrivaine' et c'est même étrange de voir 'une écrivain' alors que ça ne l'était pas il y a quelques années. Mairesse est encore plus courant mais coexiste cependant avec des formules vieillissantes comme 'Madame le Maire'.
    • C'est intéressant de noter cette évolution. Chaque fois que la notion de féminisation des titres est évoquée sur le Bistro de Wikipédia, on en parle encore comme de barbarismes ou d'aberrations, alors qu'il s'agit d'un usage naturel et normal au Québec depuis de nombreuses années, voire des décennies.
  • Il y a une confusion entre avec et sans majuscules pour parler des Hommes (humains) et des hommes (masculins) dans cette même section.
    • N'hésitez pas à corriger.
  • Anorak est utilisé très couramment en France.
    • Il s'agit néanmoins, pour ce que j'en sait, d'un mot d'origine inuite passé par le Québec.
  • Barniques, en France l'argot bernicles désigne des lunettes (bésicles).
    • Il s'agit donc de deux évolutions différentes à partir d'un même mot.
  • Brailler en France, usage régional pour pleurer, se plaindre idem pour chialer.
    • L'usage est régional en France, généralisé au Québec (et il a probablement comme origine ladîte région française).
  • Brassière existe dans un autre sens en France.
    • C'est donc à préciser?
  • Cash, en France du Cash et payer cash s'utilisent couramment.
    • Oui, mais je ne sais pas si l'usage est aussi généralisé.
  • Cave, dans le sud de la France au moins, un cave est un idiot.
    • L'usage est régional (et courant dans cette région?) en France, généralisé au Québec (et il a probablement comme origine ladîte région française).
  • Coaltar, être dans le coaltar est aussi très courant en France.
    • Au Québec, on dira "être en caltar!".
  • Côte 1° sens idem, 2° sens région.
    • Il faudrait probablement remanier, l'usage provenant de la Nouvelle-France étant intéressant à soulever ici si le sens de "pente" est identique des deux côtés de l'Atlantique.
  • Dégueux, dégueulasse, comme mentionné, pas de différence.
    • D'accord.
  • Drette, pas qu'en Vendée mais aussi Poitou Charentes.
    • C'est donc à ajouter.
  • Foin dans le sens d'argent est argotique en France.
  • Gosses signifie encore enfants en France, et aussi testicules dans certaines régions.
    • "Gosse" ne signifie jamais (ou presque) "enfants" au Québec. Il s'agit donc d'un usage beaucoup plus généralisé au Québec qu'en France (même si votre commentaire serait instructif dans l'article). On comprendra pourquoi on a traduit différemment au Québec le titre du film "Chéri, j'ai rétréci les gosses"...  
  • Jardin peut être employé en France pour désigner un jardin potager (faire un jardin, des légumes du jardin, aller au jardin ramasser les légumes...)
    • J'ai l'impression ici qu'il n'y a qu'une variante dans la généralisation du terme. Si je dis à ma compagne "Je vais dans le jardin", elle comprendra que je vais au potager; ma cour arrière ne sera pas appelé "jardin". Par contre, des parcs urbains où une horticulture intense est pratiquée sera également appelé "jardin" (à rapprocher de "jardin botanique").
  • Peanuts (/pinœts/) synonyme en France de pas grand chose, 'des clous', des cacahouètes, 'j'y gagne quoi, peanuts!' Idem au Québec?
    • Juste la syntaxe qui change au Québec. Pour "J'y gagne peanuts" en France, on dira au Québec "je gagne des peanuts" au Québec.
  • Tanner, au moins régionalisme (je suis tanné = je suis vanné).
    • Au Québec, c'est davantage "Je suis tanné = Je m'ennuie ou = j'en ai assez". Au Québec, "je suis vanné = je suis fourbu" et implique une fatique physique dû à un effort intense.
  • Tomber en amour en France est précieux, littéraire ou employé par jeu ou par des anciens, dans certaines régions même plus couramment.
    • Tomber en amour est l'usage universel au Québec, tant dans la langue courante que soutenue.
  • Van en France un van (/van/) est aussi camion, fourgonnette.
    • Au Québec, une van (au féminin) désigne un camion-remorque, pas seulement un camion ou une fourgonette. La marque de commerce "minivan" (encore là, au féminin) est entré dans le langage courant pour désigner ce genre de véhicule.

- Boréal (:-D) 10 août 2012 à 21:16 (CEST)Répondre

Votre phrase 'il y a certains mots présentés comme étant utilisés différemment en français québécois et en français européen et qui ne le seraient pas selon vous, ou sur lequel le commentaire appellerait quelques nuances' reflète tout à fait mon ressenti, et je le répète, ce n'est que mon ressenti, mais pour sûr l'ambiguïté de certaines explications pourrait induire en erreur un locuteur européen sur le français des Amériques et vice-versa. Comme vous dites, mes commentaires ont pour but de compléter ou préciser ceux de l'article, souvent quand vous évoquez une différence d'usage ici, l'article ne fait pas cette nuance capitale.
Par ailleurs, l'usage différent me convainc, mais la fréquence ne fait pas à mon sens une différence lexicale, et c'est pourtant là le titre de l'article.
Là où nous sommes d'accord, il peut peut-être y avoir changement dès à présent?
Pour reprendre quelques points ici, donc, et clarifier ma pensée peut-être, là où je ne vous ai pas convaincu...
  • Baladodiffusion, il est en effet à noter que sur une même radio française, les différents présentateurs qui se succèdent annoncent 'Vous pouvez retrouver cette émission en baladodiffusion sur le site...' et sur le site, la rubrique se nomme 'podcast'.
  • Banc de neige l'explication n'est pas claire dans l'article, alors, je n'avais pas du tout compris ça.
  • Un cornet de crème glacé en France désigne la même chose que ce que vous montrez, la 'glace à l'italienne' est définie par un français ici, c'est donc bien en Europe qu'il y a spécificité, où glace peut désigner l'ensemble ou alternativement crème glacée+sorbet+glace à l'italienne+esquimau glacé, en pot, en bac, en cornet ou sur un bâtonnet etc..
  • plein, on dirait effectivement c'est un plein “aux as”.
  • Fesser, ce sens plus général (par exemple au visage) n'est en effet plus d'usage en France je pense, on le retrouve cependant chez Molière ou même plus récemment Balzac (une édition scolaire aura besoin d'une note).
  • glace, je n'avais pas compris cela puisque c'est 'mettre de la glace' qui est évoqué dans l'article, et cela n'est pas différent.
  • Innocent c'est peut-être plus courant au Québec qu'en France, et certainement moins dépendant du contexte (encore une fois, l'usage plus fréquent ne fait pas un mot différent).
  • Linge Un Français dirait: "On part deux jours en voyage, prends-toi assez de linge"; "Il fera froid, amène-toi du linge chaud.", oui. Mais 'un linge à vaisselle' est un torchon à vaisselle en France, du linge désigne des vêtements en France aussi, c'est d'usage tout à fait courant.
  • Minou il n'y a vraiment pas de différence avec la France: minou, chaton, mon chat... sont aussi des surnoms affectueux.
  • Pour Présentement, il manque dans l'article un commentaire expliquant l'usage plus répandu au Québec (et Afrique) qu'en France. En France, l'adverbe est plus formel, mais le sens donné comme équivalent n'est pas différent.
  • Rentrer, je n'ai toujours pas saisi la nuance, pouvez-vous m'expliquer la différence que vous faites entre entrer et rentrer au Québec? Pour moi ils sont synonymes partiellement. Si je comprends bien, il y a méprise, la phrase 'rentrer dans une boutique' est quotidienne en France par exemple. En revanche, 'rerentrer dans la boutique' serait 'réentrer' au Québec?
    • Au moins en français, est-ce qu’on ne devrait pas plutôt dire entrer pour la première fois et rentrer quand on entre une deuxième fois ? Ça fait que re-rentrer ou réentrer (ou une autre variante) serait redondant avec le verbe rentrer lui-même mais d’usage quand même dans la langue courante ? levieuxtoby ·   · 20 août 2012 à 09:58 (CEST)Répondre
      Il fort possible effectivement que ce fusse le cas par le passé, mais rentrer est bien donné comme synonyme de 'entrer' dans le Larousse et de 'pénétrer dans' dans le Trésor. Réentrer et rerentrer ne sont pas plus officiels en France qu'au Québec, j'en conclue que ce n'est qu'une question de temps. Gatien Couturier (d) 21 août 2012 à 00:19 (CEST)Répondre
      J’aurais une autre lecture, c’est que, bien qu’il soit devenu synonyme d’entrer, un des sens de rentrer c’est vraiment d’entrer à nouveau, rerentrer n’a pas d’utilité. Cela dit ça n’a pas trop d’importance pour distinguer les pratiques entre France et Québec ;-). levieuxtoby ·   · 21 août 2012 à 10:24 (CEST)Répondre
      C'est la même lecture que nous faisons.Gatien Couturier (d) 21 août 2012 à 11:50 (CEST)Répondre
  • Sacoche Donc vous conviendrez que 'sac à main pour femme' n'est pas clair, si en France sac à main = sacoche au Québec et demande un commentaire.
  • Anorak est peut-être passé par le Québec, cela n'en fait pas pour autant une spécificité québécoise.
  • Cash assez généralisé pour être dit/entendu 100 fois par jour par un commerçant.
  • Jardin, je ne saisis pas la nuance mais je vois bien qu'il y a une différence, puisqu'une 'cour arrière' pourra très bien comprendre un jardin potager en France, ce que vous semblez exclure. Peut-être est-ce la taille, puisqu'un 'parc urbain où une horticulture intense est pratiquée sera également appelé "jardin" ou "parc" à des conditions différentes (le jardin botanique est vaste et comporte des affichettes par exemple, le jardin tout court plus petit et sans affichettes, le parc plus vaste mais sans affichettes ou alors avec d'autres activités...).
  • peanuts ok, avec votre commentaire j'ai saisi la nuance (syntaxique et non lexicale, donc).
  • tanné ok, + votre définition de vanné est égale à celle européenne.
  • van Alors un poids-lourd est 'une van' au Québec? En France ce que vous montrez est un monospace, et un minivan est un peu plus gros (Volkswagen Transporteur par exemple).


Un de ces jours je modifierai les commentaires en cascade, donc, si personne ne l'a fait avant.Gatien Couturier (d) 20 août 2012 à 01:01 (CEST)Répondre

Brailler modifier

Bonjour! C'est juste pour informer que le mot brailler est très peu, voir même pas utilisé du tout pour dire chialer ou se plaindre. Il faudrait donc modifier la section du tableau Équivalent en Europe: «Pleurnicher, pleurer ou encore chialer, se plaindre» L'exemple devrait absolument être changé également, car personne ne l'utilise dans ce sens. «Mon prof n’arrête pas de brailler quand je suis en retard.» -- TwinQc (d) 13 mars 2013 à 21:38 (CET)Répondre

En revanche en France c'est parfaitement dans la langue: brailler dans le Trésor, en tous cas je l'ai souvent entendu dans le Sud et l'Ouest (Des pyrennées à la Bretagne), "faudra pas venir brailler que le travail est pas fait", "arrête de brailler" par exemple. Dans le wiktionnaire un exemple pour pleurer est donné de Pergaud, et Frapié pour le TLF, ce qui me fait dire que c'est bien partout qu'on le dit. Il y a de nombreux exemples d'ailleurs qui me semblent relever d'une méconnaissance de vocabulaire de la part de contributeurs français, et donc il s'agit parfois d'un usage vieilli, précieux ou simplement moins fréquent, mais non d'une vraie différence de fond avec les québecois. Gatien Couturier (d) 14 mars 2013 à 02:08 (CET)Répondre
Oh oui, je ne suis pas en train de dire que ce terme ne s'emplois pas ailleurs avec cette définition, mais puisque qu'au Québec, brailler n'a pas cette définition, se plaindre ne peut pas être son équivalent européen, puisque techniquement, ils ne veulent pas dire la même chose. --TwinQc (d) 14 mars 2013 à 15:17 (CET)Répondre
Cette intervention sur les acceptions de brailler m'avait échappée. Contrairement à ce qui est supposé ici, brailler a été sourcé depuis dans l'article dans ses trois acceptions québécoises: (1) « pleurer », (2) « se plaindre, se lamenter » et (3) « crier après ». Merci. Eklir (d) 1 mai 2013 à 21:21 (CEST)Répondre
Ah bon... Mais ça dois sûrement être rare pour le (3)… --Bad-Twin (d) 1 mai 2013 à 21:24 (CEST)Répondre

Pas si on se fie aux gros tas de sources qui traînent par-ci et par-là:

  • Léandre Bergeron, p. 95, un auteur assez moderne (et cité ben souvent dans l'article comme source);
  • glanure dans le Soleil: « Hull voit la seule planche de salut dans une fusion avec la Ligue nationale et il braille après l'Association mondiale parce qu'elle ne recrute pas de bons jeunes »;
  • chanson « Les coquerelles du ciel » de Jean Leloup.
  • nombreuses glanures sur les forums de sport québécois: « brailler après les arbitres »;
  • dans les carnets de Daniel Lessard sur Radio-Canada: « ils sont à genoux à brailler après le gouvernement fédéral, pas fort comme futur nation indépendante »;
  • dans les commentaires politiques des nouvelles de Radio-Canada: « plus question de téter ou brailler après Ottawa qui en a déjà plein son casque »; etc.

Je m'abstiens de m'appuyer sur mon usage personnel ou celui de mon entourage puisque, comme j'insiste assez souvent là-dessus, les témoignages personnels ne sont pas des sources recevables sur Wikipedia. Eklir (d) 1 mai 2013 à 23:38 (CEST)Répondre

  • au Canada le mot "brailler" se retrouve un peu partout. Le sense au Monitoba est le même qu'au nord de l'Ontario et au Nouveau Brunswick. Trop souvent on dit que le mot est "québécois" quand on devrait dire canadien-français. Nous sommes tous de souche européenne du XVIe ou XVIIe siècle puisque rendu au XVIIIe siècle les Anglais ont pris controle du territoire nord américain. Si on s'astine d'où vient tel ou tel mot, on devrait peut-être voir comment et quand cette population francophone est venue ici. C'est certain qu'il y aurait des surprises pour tous qui se pensent les seule francophones au Canada. Le vieux français était différent de région à région en Europe dans le temps de nos ancêtres, et les dictons régionales sont venus ici avec les colons. C'est pourquoi nous avons ant de beau mots "veilli". Donc, faut arrêter de brailler parce qu'il mouille trop maintenant....

Verbe être modifier

La conjugaison du verbe être n'est pas une particularité lexicale du français québécois et, par conséquent, sera transférée dans la section du français québécois qui traite des particularités morphologiques et syntaxiques. Eklir (d) 19 avril 2013 à 23:02 (CEST)Répondre

Eklir (d) 24 avril 2013 à 21:45 (CEST)Répondre

Avant-midi modifier

Bonjour. Depuis quand avant-midi est-il un québécisme? Ce mot serait-il absent du registre français? --TwinQc (d) 24 avril 2013 à 21:02 (CEST)Répondre

Léandre Bergeron, Dictionnaire de la langue québécoise, VLB Éditeur, p. 55: avant-midi « matinée ».
Oui. --MGuf (d) 1 mai 2013 à 19:08 (CEST)Répondre

Capsule modifier

Dans l'article Marcel Béliveau on parle de capsules dans le contexte des médias, est-ce que ça vaut la peine de l'expliquer dans cet article ? Par quel mot du français "international" pourrait-on le remplacer ? Merci. Damouns 20 février 2014 à 09:42 (CET)Répondre

Qc : Pogner / Pogne

Je crois que le sens pogner dans le sens de "comprendre" devrait être ajouté.

Exemple : "La pogne-tu ?" (Comprendre la référence) "Pogner la joke" (Comprendre la blague)

Bartendresse modifier

Je découvre ce zoliii terme de métier dans une chanson d'Éric Lapointe (album Coupable, 2004) et dans Julie Daraiche.

  1. En France, notre barmaid est ambigu puisqu'il peut aussi signifier serveuse, en salle et pas forcément au bar, et j'ai sous les yeux la carte de visite d'une ancienne collègue d'hôtel où elle a écrit Chef barman.
  2. Est-il courant en québécois, vu qu'il n'est pas mentionné dans notre wiktionnaire ?
  3. Est-ce que ça vaut le coup de l'ajouter dans le lexique, là ?

--Bibliorock (discuter) 12 octobre 2014 à 15:31 (CEST)Répondre

Voir : wikt:fr:Wiktionnaire:Questions sur les mots/décembre 2014#bartendresse --SamuelFreli (d - c) 16 décembre 2014 à 16:08 (CET)Répondre

Fusion de Lexicographie québécoise et Lexique du français québécois modifier

Discussion transférée depuis Wikipédia:Pages à fusionner

Proposé par Aucassin (discuter) le 12 septembre 2015 à 12:02 (CEST)Répondre

Deux articles complémentaires sans que soit fait de lien entre les deux :

Je pense qu'il vaudrait mieux avoir une synthèse commençant par une mise en contexte (issue du premier article) suivie d'exemples (issus du second). Cela répondrait aussi à la critique « Wikipédia n'est pas un dictionnaire » qui avait été soulevée lors du débat de suppression du second article (lequel avait conclu à sa conservation).

Pour le titre d'un article de synthèse, Lexique du français québécois est préférable, car plus simple et moins ambigu : Lexicographie québécoise pourrait aussi bien signifier « travaux des lexicographes québécois » sans préciser la langue en question, bien que cela soit pragmatiquement moins vraisemblable et ne corresponde évidemment pas au sujet de l'article.

La page québécisme est également apparentée, mais doit rester distincte, car les québécismes ne sont pas que lexicaux.

  Aucune opposition après un mois laissé à la discussion. J'ai procédé à la fusion. Aucassin (discuter) 15 octobre 2015 à 13:38 (CEST)Répondre

« Char » n'est aucunement un anglicisme puisqu'il vient du latin « carrus » qui a aussi donné « charrue,» « charrette,» « chariot,» etc.

Le mot char était autre fois d'usage en Français pour parler d'une voiture à deux roues attelée par des chevaux. L'usage de chevaux n'étant plus de mise, le mot a disparu. Ainsi, le mot québécois « char » n'est qu'une extension populaire de ce mot.

Je doute très fort de la source qui lui réfère. Le Larousse le désigne comme un mot français venant du Latin et le Cambridge Dictionary réfère le mot « car » comme un mot d'origines françaises, ce qui prouve que la signification de voiture (pas nécessairement d'automobile) était usité en vieux français.

Commentaire seulement - Évaluation du lexique de la langue québécoise modifier

Un lexique n'est-il pas par définition,a) Le Robert ill.: Une cueillette de mots,un dictionnaire),b) Larousse: ensemble des mots formant la langue d'une communauté et considéré abstraitement comme l'un des éléments constituant le code de cette langue,(notamment par opposition à la grammaire) et de ce fait, ne se doit-il pas d'être neutre,sans aucun jugement de valeur et/ou de pertinence,fondés sur un préjugé individuel ou collectif?

Le français étant une langue vivante, en constante évolution, comment peut-on se permettre de porter jugement sur le français parlé,ailleurs que chez soi,dans le monde?

La langue française, exactement comme l'être humain, est unique selon son origine?

Un jugement de valeur à ce sujet n'est qu'une prétention de "dégenrer" terme et pratique à la mode, n'ayant qu'une conséquence, celle d'affadir les genres humains et tout ce qu'on essaie de contrôler, par souci politique. Vouloir évaluer la bonne ou la mauvaise façon de parler un "bon" français est sans intérêt, principalement dans un lexique.

La France n'a rien à enseigner au reste du monde concernant la langue française. Il est très "chiant" d'entendre les français faire, depuis des siècles (serait-ce de l'âgisme?),des gorges chaudes concernant le français au Québec!

Les français,de France, qui nous font l'honneur de leur présence et de leurs nombreuses critiques, ont eux-mêmes des accents distincts selon qu'ils arrivent d'une région ou d'une autre. J'ai même entendu cette critique alors que nous exécutions un chant folklorique originaire de France! Depuis quand a-t-on un accent québécois en chantant? À moins d'avoir une origine linguistique autre que latine et même encore...

Dire que les canadiens ont un accent est aussi ridicule que la prétention de posséder la science infuse ou la vérité incarnée et pouvoir ainsi critiquer tout ce qu'on ne comprend pas personnellement. Gardons une "petite gène" comme on dit ici et développons surtout un peu d'humilité sinon de réalisme.

Le français parlé en France est rempli d'anglicismes ou de mots anglais francisés. Les pulls, les escalators et autres horreurs sont autrement plus présents dans toute phrase usuelle entendue en provenance de la France que n'importe ou ailleurs. Les mots d'argots, sans aucune référence logique ou étymologique traçable, par aucun francophone hors-France est aussi un exemple de français parlé en France. Une "meuf" etc.!

L'anglais y est utilisé constamment avec un accent exécrable, sans aucun respect de la phonétique de cette langue et surtout des utilisateurs qui la maîtrisent par leur naissance . Un seul exemple frappant: le "th" anglais se prononce en plaçant la langue sur les dents du haut dans la majorité des mots et n'a rien à voir avec le son "z". On ne peut se placer en position de critique sans commencer par faire la sienne propre, non!

En résumé, j'ai beaucoup apprécié le lexique, exception faite des phrases moralisatrices. J'ai encore davantage apprécié dans la discussion les commentaires qui confirmaient les éléments qui m'avaient questionnés en cours de lecture et qui confirmaient la pertinence de certaines définitions ou utilisations.

Mise a jour / francismes modifier

Certains des mots désignés ici comme étant du lexique québecois sont aussi totalement utilisés en français de France dans le même sens que décrit dans cet article. Je propose de les supprimer de ce lexique, ou bien, s'ils ont étés importé du Québec vers la France, de le spécifier.

Je vais laisser cette discussion active quelques temps avant d'apporter quelconque modification à l'article, pour attendre des réponses et désaccords.

Mots présents en France modifier

  • aubaine
  • balance
  • garderie
  • minou (attention : le féminin "minoune" quand à lui est abscent du français de France)
  • procrastiner
  • caboche (familier en France)
  • culotte courte (vieillit, cf ici, c'est par exemple ainsi qu'on décrira l'habit des écoliers du temps de la IIIe république.

Mot présent au Quebec modifier

Il me semble avoir souvent entendu des québecois qualifier une nourriture d"'écœurante" pour dire qu'elle était bonne/délicieuse. En France le mot écœurant qualifie uniquement une nourriture qu'il est désagréable de manger en grande quantité (exemple : "je te conseille de n'en manger qu'une part, c'est bon mais vite écœurant), ou bien de tout de qui peut donne envie de vomir (exemples : "la politique migratoire française est écœurante). Peut être faudrait-il l'ajouter au lexique.

Besoin de retours modifier

Je ne parle absolument pas Québecois, j'ai donc besoin du retour de locuteurs avant de faire une quelconque mise à jour. Merci.

Motiss (discuter) 10 juillet 2018 à 04:46 (CEST)Répondre

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une proposition d'anecdote pour la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil, et basée sur cet article, a été proposée sur la page dédiée.
N'hésitez pas à apporter votre contribution sur la rédaction de l'anecdote, l'ajout de source dans l'article ou votre avis sur la proposition. La discussion est accessible ici.
Une fois l'anecdote acceptée ou refusée pour publication, la discussion est ensuite archivée .
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 21 avril 2019 à 16:15, sans bot flag)

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