Discussion:Impératif catégorique

Dernier commentaire : il y a 10 ans par Denispir dans le sujet sens de la déf "maxime"
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Et Feuerbach ? modifier

Ce serait bien d'inclure la critique de Kant par Ludwig Feuerbach, non ? En tout cas, c'était classique dans les cours de philosophie autrefois. J'ai fait la même remarque dans la discussion sur l'article concernant Feuerbach. --Monoblepsie (d) 15 mai 2009 à 15:58 (CEST)Répondre

N'hésite pas ! personnellement je n'ai aucuuune idée de ce que dit Feuerbach là dessus ;D Sh@ry tales 15 mai 2009 à 18:02 (CEST)Répondre

Formulations de l'impératif modifier

Je viens de découvrir cette page sur l'impératif catégorique, et sauf grosse erreur de ma part, les formulations ne sont pas correctes, suivant les présentations classiques que l'on en fait du moins (ou selon la présentation qui en est faite notamment dans la version anglaise de wiki ou par Alain Renaut dans sa traduction de chez Flammarion en 1994) : les deux dernières formulations dans l'article recoupent la première formulation de l'impératif catégorique. Kant dit dans les FMM, dans la traduction de Renaut édition 1994 p.97 :"agis seulement d'après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle". Les effets de cette loi peuvent être appelés "nature" car ils sont des objets qui existent selon des lois universelles, d'où l'extension de la première formulation en "agis comme si la maxime de ton action devait être érigée en loi universelle de la nature". Ces deux "formulations" n'en sont en fait qu'une des trois de l'impératif (voir note 41 de Alain Renaut). La deuxième formule est par contre la première reprise dans cet article, p. 108 (la note 50 de Renaut précise bien que c'est la deuxième formulation). Dédoublant la première formulation en deux, l'article oublie du coup la 3e formulation de l'impératif catégorique, qui est celle de l'autonomie de la volonté, p. 111 : "L'idée de la volonté de tout être raisonnable conçue comme volonté instituant une législation universelle". Dans la note 52 qui se rapporte à cette formulation, Renaut stipule clairement qu'il s'agit de la troisième formulation de l'impératif catégorique.

Effectivement, j'ai vérifié et corrigé l'article. Visiblement la difficulté est qu'il y a 4 formulations de l'impératif, mais que certaines de ces formulations possèdent des variantes. Selon l'encyclopédie de philosophie de Stanford, il y a :
  • une formulation axée sur l'universalité
  • une formulation axée sur l'autonomie (celle p. 111)
  • une formulation axée sur l'humanité (celle qui demande de traiter l'humanité comme fin)
  • et une formulation qui mobilise l'idée de règnes des fins
La 2d et la 3e étaient absentes de l'article. J'ai tout rajouté, en m'appuyant sur l'autorité de la Stanford. Je manque carrément de temps pour m'intéresser en profondeur à l'article, mais visiblement la difficulté est qu'en général, on ne donne que 2 ou 3 des formulations sur les 4, et que toutes n'étant pas aussi célèbres (et compréhensibles), on zappe souvent les formulations les plus hermétiques.
Merci pour votre vigilance, et pour la précision de vos références (j'aurais rien trouvé sans elles). Sh@ry tales 2 septembre 2010 à 22:16 (CEST)Répondre

Imprécision et manque de sources dans les critiques de l'impératif catégoriques modifier

Proposé par : Jean Terres (d) 20 janvier 2012 à 01:17 (CET)Répondre

Raisons de la demande de vérification modifier

A propos des critiques de l'impératif catégorique, j'ai deux choses à souligner :

1) En ce qui concerne Charles Peguy, la formule « Le kantisme a les mains pures, mais il n’a pas de mains. » n'est pas très bien explicitée (on ne voit pas bien ce qu'il veut dire) et encore moins justifiée. Il faudra retourner au texte de Charles Peguy, mais, si je ne me trompe pas, voici l'idée principale : parce que la morale kantienne repose sur une volonté absolument bonne, elle est perçue par C. Peguy comme une morale de l'intention, et non une morale de l'action, c'est-à-dire qu'elle ne pense pas et n'explicite pas le passage de l'intention à sa réalisation, à savoir l'action. C'est pour cela que Peguy parle de "mains" : le mot mains signifie action.


2) En ce qui concerne la critique eudémoniste, elle me paraît à la fois incomplète et insuffisamment justifiée (à ce titre, aucune source n'est citée). Elle semble plutôt être l'interprétation rapide de son auteur, car elle ne résiste pas à une analyse. En effet : Rappelons d'abord que le problème souligné est de savoir ce qui motive l'action morale. Or :

a) Comme le dit l'article, l'eudémonisme est nommé par Kant "morale du bonheur", ce qui sous-entend qu'il connaît ces perspectives. Par conséquent, il serait étonnant que Kant ait développé sa conception de la morale sans prendre en compte celles-ci, c'est-à-dire, en gros et pour faire simple, expliquer en quoi elles sont inadéquates, et donc anticiper de telles critiques.

b) Le problème souligné est de savoir ce qui motive l'action morale alors que, précisément, chez Kant, tout action intéressée (motivée, ici), ne peut être morale (on pourra trouver facilement des citations sur Wikisource dans le texte Fondements de la métaphysique des moeurs en faisant une recherche (Ctrl+F) du mot désintéressé) : agir moralement en suivant un objectif, ce n'est pas agir moralement. La question n'a donc pas de sens chez Kant.

c) Si vous voulez toujours indiquer cette question ("Qu'est-ce qui peut bien pousser l'homme à agir moralement ?"), et par là signifier que cette question est pertinente (quoiqu'elle sorte de la perspective kantienne), alors une réponse est possible : chez Kant, si la morale ne permet pas à l'homme d'être heureux, d'atteindre le bonheur, elle lui permet néanmoins de se rendre digne du bonheur (ici aussi, il sera aisé de trouver une citation dans La Critique de la raison pratique en faisant une recherche sur google et en trouvant un site qui lui-même fait référence à cet ouvrage, puisqu'il n'a pas été retranscrit sur Wikisource). Je ne suis absolument pas sûr, mais de ceci (se rendre digne du bonheur), il est possible que l'on trouve chez Kant un corollaire : avoir de l'estime pour soi-même.

Cordialement, --Jean Terres (d) 20 janvier 2012 à 01:11 (CET)Répondre


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sens de la déf "maxime" modifier

L'intro présente les différentes définitions kantiennes de l'impératif catégorique, dont :

Agis seulement d'après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.

Bien que ce soit celle de la traduc' "officielle" de Alain Renaut, je trouve cette formulation particulièrement obscure : quel est le référent de elle ? Ca doit être la maxime. Mais dans ce cas le reste de la relation entre les deux membres de la phrase est sacrémént confus. La tournure grâce à laquelle est presque un contresens. Je pense qu'il faut une formulation simple et directe telle que:

Agis seulement d'après une maxime telle que tu puisse vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.

ou juste

Agis seulement d'après une maxime dont tu puisse vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle.

(En fait, on pourrait souhaiter avoir maximes au pluriel, mais bon... On pourrait aussi remplacer en même temps par aussi, voire le supprimer tout-à-fait, mais bon...).

Je souhaiterais trouver l'original allemand et vérifier la fidélité des 2 traducs (je lis l'allemand). Si vous avez ça, contactez-moi sur ma page perso, merci. Dans ce cas, si ma traduc' est effectivement à la fois assez juste et plus claire, je ferai le changement dans l'article (à moins qu'une règle de wikipedia nous force à utiliser les traducs officielles ?).

Denispir (d) 16 juin 2013 à 13:07 (CEST)Répondre

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