Discussion:Georges Boudarel

Dernier commentaire : il y a 1 mois par 2A01:CB1D:9309:2200:D5B:991B:EB14:F4F6 dans le sujet Choisir
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Guerre modifier

La guerre est un état de droit avec ses conventions et règles où prime la force du droit sur le droit de la force. En absence de guerre, il n'y a pas de prisonniers de guerre. Une guerre est un conflit armé, mais tout conflit armé (comme la Première, Deuxième Guerre d'Indochine d'indépendance et de réunification du Viêt Nam) n'est pas une guerre. En exemple, les Accords de paix de Paris de1973 ont commencé par définir et situer la belligérance et les belligérants et établir des points de droit international d'une Guerre du Vietnam qui n'as pas eu lieu avant cette définition et cette situation, du point de vue du droit international. Pour les Accords de Genève de1954, il a fallu aussi situer les belligérants en premiers lieu avec la IVè République Française et la République Démocratique du Viêt Nam.

Les "Conventions de Genève" s'appliquent seulement dans un état de droit qu'est une guerre.

Takima 4 septembre 2006 à 00:33 (CEST)Répondre

Crime contre l'humanité modifier

"[...] Au vu de cette plainte, le Procureur de la République de Paris prend des réquisitions de refus d'informer fondées sur l'article 30 de la loi n° 66-409 du 18 juin 1966, portant amnistie. Le juge d'instruction émet une ordonnance estimant que les actes énoncés par les parties civiles, à les supposer établis, sont constitutifs de crimes contre l'humanité, selon l'article C-6 du statut du tribunal Militaire International de Nuremberg, annexé à l'accord de Londres du 8 août 1945, et à ce titre imprescriptibles. Il décide donc, contrairement aux décisions du Parquet, d'informer sur la plainte aux fins d'établir si les comportements reprochés à Georges Boudarel par les parties civiles pouvaient être qualifiés de crimes contre l'humanité qui ne peuvent concerner que ceux commis par les nazis et leurs complices". http://www.denistouret.net/textes/Daoudal.html".

Maurice Papon et quelques hauts gradés de la Milice française, du genre de Paul Touvier entraient bien dans la catégorie de crime contre l'humanité, en tant que complices des nazis.

Takima 4 septembre 2006 à 04:25 (CEST)Répondre

Repenti modifier

Jean Lacouture, André Malraux, Edgar Morin, Jean-Paul Sartre et bien d’autres sont aussi des "repentis" du communisme considéré, à l’époque, comme la seule opposition effective contre le fascisme et le colonialisme, à l’exemple de la scission du SFIO en PCF avec l’intervention du "délégué indochinois" Nguyên Ai Quoc (futur Hô Chi Minh) en faveur des colonies au Congrès de Tours du 25 décembre 1920. http://www.voltairenet.org/article127579.html

- Georges Boudarel : "La Bureaucratie au Vietnam", L'Harmattan, 1983.

- Georges Boudarel : "Cent fleurs éclosent dans la nuit du Vietnam", Jacques Bertoin, 1991

- Georges Bourdarel & François Raviglioli, ‘Comment Giap a failli perdre labataille de Dien Bien Phu’, dans "Le Nouvel Observateur", Paris, 8 avril 1983.

Comme les travaux de Bernard B. Fall, ceux de Georges Boudarel contribuent aussi à une meilleure connaissance de la Première Guerre d’Indochine d’indépendance (1945-1954). http://www.claramoniak.com/siteVN/1ere%20guerre%20d'indochine.htm

Beaucoup de bruits pour rien (William Shakespeare) de cette "Affaire Boudarel" comme l'Affaire des piastres qui sont une spécialité franco-française pour détourner l'attention en période difficile.

Takima 4 septembre 2006 à 16:05 (CEST)Répondre

L'amateur d'aéroplanes 11 avril 2007 à 19:50 (CEST) Je ne suis pas d'accord avec votre analyse, dans les médias français en ces années 1990, cette affaire fut escamoté; Les anciens combattants français fut dénigré et méprisé, on les à fait passer pour des bourreaux et Boudarel pour une victime d'acharnement judiciaire. Sur les sites que je fréquente, la simple évocation du nom de cette individu fait sauter la marmite. Il s'agit de HAUTE TRAHISON, comme les SS Francais de la Division Charlemagne en pire, cela ne torturait pas leurs compatriotes.Répondre

Franchement, prendre le réseau Voltaire comme référence, cela m'étonne de vous.

  L'amateur d'aéroplanes : je rebondis sur cette très vieille conversation. (passons sur le Réseau Voltaire, qui ne vaut effectivement rien comme source) Il se trouve que j'ai lu un livre parlant des Français déserteurs et pro-communistes pendant la guerre d'Indochine, et qui aborde entre autres le cas de Boudarel. Ce dernier s'est en effet rendu coupable de haute trahison et on ne me fera pas défendre ses actes. Par contre, il y a plusieurs éléments importants qui manquent dans cet article : il faudrait indiquer que Boudarel, pour avoir vécu pendant des années en régime communiste, a pu voir de ses yeux ce que cela donnait et qu'il a ensuite été effectivement un "repenti" du communisme, dont il a dénoncé le caractère totalitaire. Il a bel et bien exprimé des remords quant à ses actes, estimant avoir été un "con" à l'époque (non pas pour avoir soutenu l'indépendance du Viêt Nam, mais pour avoir soutenu le communisme). Par contre, il a toujours nié avoir torturé les militaires et disait n'avoir procédé qu'à des cours d'endoctrinement : en gros, il venait prêcher la bonne parole communiste aux prisonniers français, apparemment sans grand succès. Certains militaires qui étaient dans le camp ne l'ont accusé que de tortures psychologiques (l'endoctrinement en question) et pas de tortures tout court.
Soit dit en passant, l'une de ses dernières interventions publiques a été pour prendre la défense... du général Aussaresses ! (sur le thème "Ha, mais c'était la guerre !") Par contre, même dans cette dernière interview, il continuait à nier avoir lui-même torturé : si je me souviens bien, il disait "J'ai été un con, mais pas un salaud !"
Tout ça devrait à mon avis être détaillé dans la page et j'espère pouvoir le faire quand je remettrai la main sur le bouquin. Nota bene, je ne cherche pas à exonérer Boudarel de ses actes, et je n'ai pas d'avis sur la sincérité de ses dénégations. Mais il me semblerait nécessaire que l'on en parle. TuhQueur (discuter) 19 juillet 2018 à 16:12 (CEST)Répondre
  TuhQueur : Et ben, pour une remontée des tréfonds du net... Si vous avez le temps de faire cela, merci par avance :) L'amateur d'aéroplanes (discuter) 19 juillet 2018 à 16:36 (CEST)Répondre
  L'amateur d'aéroplanes : oui, j'essaierai de retrouver l'ouvrage. Je ne sais pas si ce que dit Boudarel et ses défenseurs est vrai, mais il me semble, a minima, qu'il faudrait en parler. En gros, la défense de Boudarel, c'est qu'il n'était pas un monstre - et qu'il n'a ni tué ni torturé de ses propres mains... contrairement, d'ailleurs, à ce qu'ont pu faire certains déserteurs - mais un pauvre naïf. Il était très loin de se donner le beau rôle dans ses témoignages. Je veux bien croire, d'ailleurs, qu'il ait eu l'impression d'avoir gâché des années de sa vie en vivant concrètement le régime du Nord Viêt Nam, et en voyant (selon ce qu'il a lui-même raconté) certains de ses amis vietnamiens se faire arrêter pour déviationnisme politique. A sa décharge, il me semble qu'il a bel et bien publié - avant et après l'"affaire Boudarel" - des textes non seulement très critiques à l'égard du régime vietnamien, mais également en faveur des dissidents. TuhQueur (discuter) 20 juillet 2018 à 09:59 (CEST)Répondre

Choisir modifier

Cet article tel qu'il est aujourd'hui dégage un certain malaise. Quelques phrases très POV, et une dialectique contradictoire. Peut-on reprocher aux même personnes de ne pas respecter les lois de la guerre-qui-n-'est-pas-déclarée, et leur refuser de tirer argument juridique de cette non-déclaration ? Si la guerre n'est pas déclarée (et est toujours niée en temps que guerre par certains aujourd'hui), il n'y a pas crime de guerre, violation des droits des prisonniers et tutti quanti, il n'y a que des crimes de droit commun, si odieux paraissent-ils aux victimes. Il n'y a pas crime contre l'humanité quand les victimes ne sont pas des civils, ni persécutés pour des faits raciaux ou religieux, ni ne remplissent aucune des conditions requises. Il y a une absurdité irréductible à nier la guerre, nier l'existence d'une résistance sud vietnamienne contre l'occupant colonial, et l'accuser en temps qu'armée de crimes contre les civils que sont les militaires de l'armée d'occupation. Quand à nier qu'une manifestation de l'Action Française puisse être en rapport avec l'extrème droite, ça pourrait faire rigoler : sommes-nous sur une page qui se prête à de telles pantalonnades ? Il faudrait choisir des arguments cohérents entre eux, ou mieux, rester neutre dans la présentation des arguments, et faire un tour sur crime contre l'humanité. Rigolithe 21 septembre 2006 à 22:41 (CEST)Répondre

Je suis absolument incompétent dans ce domaine, mais il me semble que ton intervention est pleine de bon sens. À mon avis, l'article est truffé de phrases POV, mais l'ensemble est assez neutre : on comprend bien que ce gars a fait des trucs pas clairs, mais que le contexte de l'époque n'était pas clair non plus et que la justice n'y peut pas grand chose. Il faudrait juste voir dans le détail comment réorganiser les phrases pour faire moins attaque/défense. Arnaudus 22 septembre 2006 à 09:46 (CEST)Répondre
Les conventions de Genève de 1949 s'appliquent "en cas de guerre déclarée ou de tout autre conflit armé surgissant entre deux ou plusieurs des Hautes Parties contractantes, même si l'état de guerre n'est pas reconnu par l'une d'elles" (art.2) La France s'était par ailleurs engagée à en respecter les stipulations (https://grotius.fr/laction-du-cicr-en-indochine/). En revanche, le Vietminh n'était pas signataire (les Etats-Unis non plus d'ailleurs) et n'a jamais pris position pour faire savoir s'il consentait également à les respecter. Néanmoins, classiquement, la doctrine de droit international estime que les principes généraux du droit humanitaire s'appliquent même aux belligérants non signataires des conventions, le problème étant celui des poursuites. 2A01:CB1D:9309:2200:D5B:991B:EB14:F4F6 (discuter) 2 avril 2024 à 15:29 (CEST)Répondre

Des camps de rééducation Viet minh à l'école de guerre psychologique d'Arzew modifier

L'école de guerre psychologique d’Arzew, près de Mostaganem, Algérie française était une école de formation des cadres sur la guerre psychologique. Ces militaires revenaient pour la plupart d’Indochine. Beaucoup avaient été fait prisonniers, et subit le travail psychologique des commissaires politiques. Ils se sont dit qu’il y avait quelque chose à prendre là-dedans. Piste à creuser pour l'article. Jean-Claude62 4 juin 2007 à 19:00 (CEST)Répondre

NPOV modifier

Bonjour,

Cet article est à revoir complètement. Nombreuses accusations sans preuves, sans références. Style inadéquat pour une encyclopédie. Yann 15 juillet 2007 à 12:48 (CEST)Répondre

Doute modifier

Boudarel, à la fois catho et coco? Drôle d'animal! Peut on verifier?— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 194.3.78.41 (discuter), le 13 mai 2008 à 11:15 (CEST)Répondre

En quoi est-ce incompatible ?— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 86.194.127.46 (discuter), le 26 septembre 2013 à 19:39 (CEST)Répondre
Un communiste qui croit en Dieu est un jean foutre .
Les victimes du " capitalisme d' état " peuvent sans inconvénient être rangées dans la catégorie " victimes du communisme " . Communisme ou capitalisme d' état , qu'est ce que ça change ? Le communisme qui m' intéresse est le communisme réel qui a fait en effet cent millions de morts ou plus . Si il y en a un autre , qu'on me dise ou il a été mis en pratique . Lui donner un autre nom ne change rien .
Se faire garde chiourme tortionnaire et kapo n' est pas une grosse affaire . Etre pendu pour cela est tout naturel . Ce qui me déplaît , c'est qu'on dise que c'est la faute du colonialisme impérialisme et des crimes des autres . Je n'aime pas l' hypocrisie .
Schlemihl— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 86.212.211.69 (discuter), le 25 novembre 2015 à 03:09 (CET)Répondre

Liens externes modifier

Les trois premiers liens externes sont pour le moins sujets à caution, à savoir sur les sites de l'anapi, piedsnoirs-aujourdhui.com, et le troisième qui est un site personnel.

Ces trois sites me semblent relever d'un esprit revanchard et réactionnaire propre aux assos d'anciens combattants. Je ne suis pas apte à juger de la culpabilité de Boudarel, mais ces sites font manifestement preuve d'un anti-communisme primaire et passent sous silence les atrocités commises par les forces coloniales françaises en Indochine. Les prisonniers faits par les français lors de ce conflit n'ont souvent pas eu le loisir de mourir de faim, comme ça a été apparemment le cas dans le « camp 113 ». À noter quand même que le témoignage d'Albert Clavier, autre « soldat blanc d'Hô Chi Minh » offre un autre point de vue sur la chose (sans doute également partisan, il est vrai, mais fortement convaincant) : le régime alimentaire, attribué aux prisonniers de guerre faits par le Vietminh, était ni plus ni moins celui de la population locale, combattants vietnamiens compris. Une situation alimentaire difficile à laquelle la situation coloniale n'était pas étrangère... Le reproche fait que cette alimentation pour le moins frugale « ne convenait pas aux européens » est grave et méprisante, elle ne convenait pas d'avantage aux colonisés.

Le lavage de cerveau, reproché à ces camps, est aussi sans doute à relativiser. A. Clavier affirme lui que la « rééducation politique » (absurde il est vrai) pouvait être aisément évitée par les prisonniers. Dans l'absolu, faire tout un pataquès de cette « rééducation politique » est hypocrite : à l'époque, le lavage de cerveau colonialiste était permanent (notons qu'il y a quelques années encore, les parlementaires de droite voulaient le remettre au goût du jour), il se faisait jusque dans les écoles françaises outre-mer où l'on apprenait notamment aux vietnamiens que leurs ancêtres étaient les gaulois, ou aux petits français que le colonialisme était un bienfait pour les populations indigènes des colonies. Le lavage de cerveau anti-communiste était et est encore dans une certaine mesure une réalité, menant soit à tenir ses convictions clandestines, soit au penchant capitaliste de l'autocritique, dans certains milieux et pays en tous cas.

Je pourrais également citer le parallèle pratiqué par ces sites entre les camps de concentration nazis et les camps vietminhs. Si je ne suis pas adepte du tabou de la comparaison avec le nazisme, les affirmations de ces sites en la matière induisent un certain négationnisme. On se demande d'où viennent les chiffres sortis pour Buchenwald notamment, et surtout pourquoi éluder le parallèle avec les camps d'extermination, bien plus parlants ?... Quand au refrain habituel sur les « 100 millions de morts du communisme » (on devrait d'ailleurs plutôt dire du capitalisme d'État), cela ne veut rien dire. Ce chiffre, bien qu'étant probablement proche de la vérité, cache bien d'autres morts, ceux du colonialisme ; ils sont probablement à intégrer à la longue cohorte des victimes de la violence d'État, beaucoup plus importante ; que dire des morts du capitalisme, qui sont quotidiens (maladies, accidents du travail, morts de faim, de guerres d'origine économique, etc) et sans doute bien plus nombreux sur la même période ?

Sur le déroulement de l'affaire judiciaire Boudarel, les sites en question versent dans une paranoïa qui rappelle (ce n'est sans doute pas un hasard) celle propre à l'extrême droite. Boudarel y est présenté comme un criminel protégé par une sorte de caste communiste infiltrée partout dans l'État, l'appareil judiciaire, les universités... affirmation ridicule. Sans parler de l'amalgame fait avec les trotskystes, ironique quand on sait la façon dont Hô Chi Minh à traité cette dissidence dès 1945...

P.

--88.140.22.159 (d) 29 avril 2013 à 12:34 (CEST)Répondre

== Encore quelqu'un qui a réussi à s'en sortir comme René Hardy et Lydie Bastien sa maîtresse. Il y a quelque chose de pourri dans la magistrature. D'abord pro-nazi, pro-communiste et pro-islamiste.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.35.7.103 (discuter), le 29 août 2014 à 11:42 (CEST)Répondre


Cet article surfe sur la vague d’accusation haineuse et acharnée à l’encontre d’un homme qui a considérablement souffert, durant la dernière décennie de sa vie, de l’opprobre entretenu par les milieux de la droite extrême, alors même que les diverses instances judiciaires – assises, cassation, cour européenne des droits de l’homme – ont toutes conclu au non-lieu. Le sujet mérite assurément une approche moins polémique, qu’on ne peut évidemment pas attendre de « contributeurs » s’exprimant de façon anonyme (ni de références aussi douteuses que le site d’extrême-droite « piedsnoirs-aujourdhui », honteusement cité dans l’article). Celui de la crise de conscience puis du basculement de ceux qui, membres du P.C.F. ou non et le plus souvent anciens combattants des maquis contre l’occupation nazie ou encore légionnaires alliés au Viêt Minh contre l’occupant japonais, ont assisté au renforcement du corps expéditionnaire français en vue d’une reprise en main brutale du pouvoir colonial. Et n’ont pas pu accepter ce qui, dans un climat de guerre froide qui a suivi l’invasion de la Corée du Sud, préfigurait une guerre totale en Indochine. Le livre de Jacques Doyon, « Les soldats blancs de Hô Chi Minh » est très éclairant à ce sujet. Jacques Doyon, qui s’est entretenu avec nombre de ces anciens « renégats », ouvre son ouvrage sur un avertissement (daté du 30 octobre 1972, soit quelque vingt années avant l’éclatement de l’affaire Boudarel) : « Enfin, je ne voudrais pas que ce livre serve d’arme contre un groupe politique – par exemple, donner à une droite anticommuniste à outrance les moyens de traîner dans la boue le P.C.F. - qui a changé depuis vingt ans – et de faire vibrer la « peur du rouge ». Ce serait une piètre déviation du but recherché : ouvrir un débat sans haine sur des thèmes qui passent pour être tabous et dont il est temps de parler au grand jour. » Je n’ai pas connu le Georges Boudarel militant anticolonial rallié au Nord Viêt Nam ; j’ai connu le remarquable intellectuel et sa grande connaissance de l’histoire et des traditions des peuples de l’ancienne Indochine. Dans ce passé militant controversé, il n’a pas porté les armes contre des français mais aujourd’hui encore ses accusateurs lui reprochent bien pire : avoir été un instrument de la propagande Viêt Minh et de ce fait avoir été un « tortionnaire du mental », lorsque une année durant il fut commissaire politique dans un camp de prisonniers. D’où une comparaison chez certains avec les SS de Buchenwald et autres lieux abjects d’une humanité contemporaine. Indiscutablement, les conditions de détention, sanitaires et alimentaires, des prisonniers français et coloniaux du Viêt Minh étaient atroces ; n’étaient pas moins atroces celles des sympathisants du Viêt Minh détenus dans les geôles coloniales françaises comme Poulo Condor. Mieux vaut s’en souvenir si l’on a souci de faire la part des choses... F3promo (discuter) 2 juin 2016 à 13:39 (CEST)Répondre

Deux liens modifier

Je me permets de communiquer deux liens : un témoignage écrit de Albert Clavier et la vidéo du passage de Boudarel et de ses détracteurs sur TF1. Ne sachant pas s'il est judicieux de les intégrer à l'article ou comment le faire, je les place dans la page de discussion, parce que je pense qu'ils pourraient être utiles pour un lecteur scrupuleux qui voudrait se faire une idée du contexte du camps 113 et de l'affaire Boudarel.

https://www.youtube.com/watch?v=9v5WQZMEOqU

https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2004-4-page-71.htm

Ensuite, je remarque que cette histoire semble bien cristalliser les haines anticommunistes des milieux nationalistes comme souvent dans les conflits coloniaux. Pour comprendre le personnage de Boudarel, il ne faut pas oublier qu'il était, en tant que communiste, internationaliste, et que lui reprocher des crimes "contre ses concitoyens" comme s'ils étaient plus graves de ce seul fait me semble témoigner de la logique nationaliste de ses détracteurs. Sachant que le plus grand reproche qui est fait à Boudarel est d'avoir fait subir une "violence psychologique" aux prisonniers et de n'avoir pas quitté le poste qui lui avait été attribué, il faut peut-être nuancer les accusations de torture. Je crois que la simple présentation d'une idéologie communiste peut être insupportable à certains individus (comme l'athéisme l'est à des religieux et inversement) ; il y a là quelque chose d'une remise en question de ce pourquoi l'on vit – ou se bat, dans le cas de soldats procolonisation pour la plupart – qui peut, si elle s'accompagne d'une détresse physique, sans doute détruire un homme, quand il s'agissait sûrement pour Boudarel de les introduire à la vérité du communisme auquel il croyait. Il est important de noter qu'il n'y a jamais vraiment eu de "commissaire politique", et que la malnutrition touchait également les Viet Minh, comme en témoignent les famines (ils étaient cependant épargnés par de nombreuses maladies, mais ce n'était pas parce qu'ils avaient des médicaments). Enfin je crois que la présentation de cette affaire qui associe Boudarel et le nazisme laisse croire que Boudarel n'a pas lui-même souffert d'être en charge d'un camp de prisonniers français grevé par la malnutrition et les maladies tropicales, sans le choisir ni pouvoir rien faire, alors qu'il était jusque là animateur radio au sud (d'une certaine manière, il a obéi à la hiérarchie communiste avec la droiture d'un bon militaire, dans un contexte propice à mettre en place des situations atroces). Enfin, on connait le cadre juridique, et si une amnistie doit servir à couvrir les crimes coloniaux avérés de l'armée française, a fortiori le doit-elle pour les crimes anticoloniaux supposés. Ne recouvrons pas bêtement ce qui met globalement d'accord la droite des anciens combattants et les intellectuels (même de gauche) : l'abandon par l'administration des soldats français après la défaite d'indochine.

J'espère que ce paragraphe pourrait aider à construire une position critique. Melindez (discuter) 7 décembre 2017 à 21:29 (CET)Répondre

  Melinddez : Voir ce que j'ai écrit plus haut : je suis d'accord pour dire qu'il faut présenter le point de vue de Boudarel - qui a nié avoir torturé et s'est d'ailleurs repenti - mais pas non plus au point de pleurer sur son sort. Quant à dire qu'il a « obéi à la hiérarchie communiste avec la droiture d'un bon militaire » : justement, contrairement à d'autres Français passés au Viet Minh, il n'était pas militaire ! On ne va pas non plus se plaindre que sa personne ait cristallisé des haines ("anticommunistes" : et alors ?) car il était effectivement coupable de trahison et jouait les commissaires politiques dans un camp où étaient détenus ses compatriotes, dans des conditions - dirons-nous - moyennement agréables. Désolé, mais (quand bien même il n'aurait pas torturé lui-même, ce qui est tout à fait plausible) il y a de quoi se faire haïr, en premier lieu par les principaux intéressés...
Et pour ce qui est de parler de « crimes coloniaux avérés » et de « crimes anticoloniaux supposés », c'est une terminologie franchement discutable : on peut approuver le principe de la décolonisation - c'est d'ailleurs mon cas - tout en acceptant le fait que les crimes de guerre commis par le Viet Minh sont tout à fait avérés. TuhQueur (discuter) 20 juillet 2018 à 11:29 (CEST)Répondre
Je me suis peut-être mal exprimé, mais je veux dire qu'en quittant sa fonction d'animateur radio, il obéit en soldat aux injonctions d'une hiérarchie, et pas à un caprice personnel. Qu'il soit militaire ou non ne change rien à l'affaire. Quant aux haines, si elles sont naturelles chez les intéressés, elles deviennent regrettables lorsqu'on les retrouve dans un article encyclopédique ou une quelconque production scientifique sur le sujet. Notez que les crimes "supposés" sont ceux de Boudarel, auquel on n'est pas obligé d'attribuer les crimes de tout le Viet-Minh. Dans son cas, le chef d'inculpation le plus probable aurait été celui, très changeant selon le contexte du jugement, d'intelligence avec l'ennemi. Je rappelle que ce chef d'inculpation n'est même pas appliqué aux citoyens français ayant rejoint l'État islamique. De fait, aucun tribunal ne statuera jamais sur sa culpabilité en vertu d'une amnistie qui visait d'autres crimes, lesquels, pour le coup, sont bel et bien "avérés".Melindez (discuter) 22 mai 2020 à 00:50 (CEST)Répondre

Infobox modifier

Bonjour,

L'infobox Biographie2 a un rendu bien meilleur, avec notamment une charte graphique adaptée à l'article que Biographie. Il n'y a aucune raison de refuser son utilisation, surtout au motif totalement fallacieux de « sans intérêt ».

Si l'utilisation de cette infobox par rapport à l'infobox générique a des désavantages, merci de venir expliquer ici pourquoi.

Cordialement,

--185.132.117.130 (discuter) 19 juillet 2018 à 17:10 (CEST)Répondre

C'est encombré de petits crayons qui pointent vers wikidata (ce qui ne sert à rien au lecteur), ça ne permet pas de mettre les données en ordre, le rendu est moche, la présentation "homme politique" n'a pas de sens, etc. Bref, ça n'a aucun intérêt. TuhQueur (discuter) 19 juillet 2018 à 21:07 (CEST)Répondre
Vos critiques ne concernent pas l'utilisation de cette infobox dans cet article mais l'infobox en elle même. Or cette infobox est le résultat d'un travail collaboratif et la présence des crayons est un choix de l'ensemble de la communauté.
Que vous n'aimiez pas cette infobox est votre choix, mais annuler (en masquant le commentaire de modification indiquant cette annulation) son utilisation de manière systématique est du POINT. Cette infobox peut être utilisée et est favorable à {{Infobox Biographie}} qui est trop générique.
Pour conclure avec le même genre d'arguments d'autorité : Bref, ça a de l'intérêt ! --185.132.117.130 (discuter) 20 juillet 2018 à 09:55 (CEST)Répondre
cette infobox est le résultat d'un travail collaboratif et la présence des crayons est un choix de l'ensemble de la communauté[réf. nécessaire] : si l'infobox faisait consensus, ça se saurait.
Et sinon, on peut se renvoyer indéfiniment les arguments : non seulement ça n'a aucun intérêt mais en plus l'apposer systématiquement est du POINT.
Blagues à part, mes critiques portent non seulement sur l'infobox elle-même, mais aussi sur son utilisation sur cet article. La présentation homme politique n'est pas adaptée à Georges Boudarel, qui n'était pas homme politique. La présentation "sciences sociales" ne serait sans doute pas non plus adaptée car il est moins connu pour son travail d'universitaire que pour l'affaire qui l'a concerné en 1991. Bref, c'est la présentation générique qui est la plus adaptée. TuhQueur (discuter) 20 juillet 2018 à 10:58 (CEST)Répondre

Un document qui éclaire pas mal de points de façon posée et factuelle modifier

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01127552/document — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.150.22.40 (discuter), le 2 mars 2021 à 19:22 (CET)Répondre

Notamment : p. 51, des actes précis de G. Boudarel sont relatés, en plus de sa participation à la "rééducation politique". — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.150.22.40 (discuter), le 2 mars 2021 à 19:25 (CET)Répondre

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