Discussion:George Wickham
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Voilà donc le troisième larron, celui par qui le scandale arrive. Il n'a pas le statut de personnage principal, quoique ! C'est le « mauvais ange » de Darcy, celui qui lui empoisonne sa vie d'adulte (enfants, ils étaient très liés), en essayant de séduire sa petite sœur, en enlevant un an plus tard la jeune sœur de la femme qu'il aime et pour l'amour de laquelle il a fait de gros efforts de délicatesse. Imaginez ce qu'en aurait fait un écrivain romantique ou un auteur de roman feuilleton du XIXe siècle. Mais on est chez Jane Austen : pas d'épanchements indécents, pas de cris (sauf ceux de Mme Bennet) mais les honnêtes gens remettent de force le mauvais garçon dans le droit chemin. On a eu chaud, mais on ne plaisante pas avec la morale à l'époque. Il reste que le rake est un personnage littérairement très intéressant. Celui-là est probablement le plus vicieux de tous ceux qu'a créés Jane Austen, donc il mérite d'être étudié de près, d'autant plus que l'héroïne elle-même n'a pas été loin d'en tomber amoureuse.--Eymery (d) 3 avril 2011 à 01:09 (CEST)
Relecture en vue d'un label (mais lequel ? )
modifier- Justement, je ne sais pas ! Mais à la réflexion, je vais me contenter de BA !--Eymery (d) 16 avril 2011 à 15:15 (CEST)
À la volée, comme d'hab. :
- À Meriton
- « Elle ne prend pas garde à l'impolitesse qu'il montre en abordant de lui-même le sujet ». Est-ce de l'impolitesse, ou plutôt un manque de savoir-vivre, un manque de réserve ? Je ne me rappelle plus la façon exacte dont JA présente le passage, mais c'est le souvenir clair que j'en ai. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 3 avril 2011 à 13:12 (CEST)
- Le mot qu'elle emploie est impropriety, c'est donc « inconvenance », « incorrection » « manquement aux règles de savoir-vivre », (= impolitesse, non ?) plutôt que manque de réserve.--Eymery (d) 5 avril 2011 à 01:07 (CEST)
- J'aurais plutôt dit « inconvenance » (= contrevenir aux bonnes manières) plutôt qu'« impolitesse » (= envers quelqu'un). Mais c'est vraiment du détail. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 21 avril 2011 à 14:02 (CEST)
- J"ai finalement mis : manque de correction.
- J'aurais plutôt dit « inconvenance » (= contrevenir aux bonnes manières) plutôt qu'« impolitesse » (= envers quelqu'un). Mais c'est vraiment du détail. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 21 avril 2011 à 14:02 (CEST)
Et la milice ?!
modifierConsacrer un chapitre à la milice frôlerait presque le hors-sujet, mais sûrement pas assez pour que je m'en prive, si j'étais à ta place !
Il y a tellement de choses à dire sur ces militaires « locaux », en situation de courtiser les dames de la région sans grand péril à la différence des marins, et qui pourtant bénéficient pleinement du prestige de l'uniforme, ce bel uniforme rouge qui fait se pâmer les filles Bennet - et leur mère ; j'en ai dit un mot dans Univers de Jane Austen, mais il y a bien autre chose à en dire :
- le fait que Henry Austen lui-même a été milicien avant d'être pasteur (amusante alliance de vocations ) ;
- le fait que le colonel d'une milice était très généralement un notable local, ce qui facilitait les relations avec la population (dit autrement, c'était des civils déguisés en militaires) ;
- le fait que les Anglais - et les Anglaises - croyaient à l'époque que leur île chérie allaient être envahie par les hordes révolutionnaires, du Directoire d'abord, puis du Consulat et de l'Empire, sur ces gigantesques radeaux-forteresses que les Français avaient fait construire (avant même les guerres napoléoniennes) : voir les relations alarmées d'Eliza de Feuillide à ce sujet, alors qu'elle venait justement d'épouser Henry Austen, alors lieutenant dans la milice de l'Oxfordshire.
Je te donne quelques sources si ça t'intéresse, tirées de la lettre d'Eliza de Feuillide du 16 février 1798 à Philly Walter : :
- « I suppose you have seen a print of the Rafts on which they mean to reach us — It seems these Rafts are to be Worked with Wheels which have the effect of oars, that they are to be bordered with Cannon and support a Tower filled with Soldiers — »[1].
- « [...] I do believe that they will make an attempt on this Country, and Government appears to be convinced of it, for we have received orders to add one hundred & fifty Men to our Regiment, and hold ourselves in readiness to march at the shortest notice [...] »[2].
- « I have not yet given you an account of my Brother Officers of whom I wish You could judge in Person for there are some with whom I think You would not dislike a flirtation — I have of course entirely left off trade but I can however discover that Captn. Tilson is remarkably handsome [...] »[3].
- Commentaires :
- Les radeaux existaient réellement : les plus grands avaient des rames actionnées par le vent, grâce à des moulins à vent[4] ; chaque angle était équipé d'un fortin avec des batteries de 48-pounder guns (boulets de 21,8 kg...). Ils étaient construits à Brest, dit-on, et il y en avait un d'un modèle un peu différent à Saint-Malo. De plus petits étaient construits à Calais, mais qui pouvaient quand même porter 4000 hommes et 60 canons[5] !
- Deirdre Le Faye ne s'appesantit pas sur les tentations rentrées de flirt auxquelles tous ces beaux officiers dans leur uniformes rutilants soumettent Eliza (« bien évidemment rangée des voitures »), mais elle souligne cependant qu'elle est bien vite devenue la femme patriote d'un officier anglais, malgré son précédent mariage à un officier français[6]...
Tu pourrais par ailleurs parler de la milice du Derbyshire (uniforme rouge, gilet et chausses blancs, bas noirs, bicorne à liseré avec un pompon devant...[7]), ou citer le Cambridge Chronicle du 3 janvier 1795, rapportant la bonne chère offerte aux miliciens du Derbyshire par les dames et les messieurs de Hoddesdon et Broxbourne en remerciement « de leur bonne tenue dans ces deux villes, ainsi qu'à l'église »[8]...
- Références
- Deirdre Le Faye 2002, p. 153
- Deirdre Le Faye 2002, p. 153
- Deirdre Le Faye 2002, p. 154
- Deirdre Le Faye 2002, p. 155
- Deirdre Le Faye 2002, p. 156
- Deirdre Le Faye 2002, p. 152
- Selon une aquarelle de 1780 : voir Deirdre Le Faye 2003, p. 189.
- Deirdre Le Faye 2003, p. 189
- Bibliographie
- (en) Deirdre Le Faye, Jane Austen: The World of Her Novels, Londres, Frances Lincoln, (ISBN 9780711222786).
- (en) Deirdre Le Faye, Jane Austen's 'outlandish cousin': the life and letters of Eliza de Feuillide, British Library, , 192 p. (ISBN 9780712347624)
Voilà, si jamais tu voulais expliciter un peu le charme de cet uniforme qui valait à Wickham un tel prestige. — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 28 avril 2011 à 19:59 (CEST)
- PS : Au cas où, j'ai vérifié la typo d'Eliza, et a priori, j'ai parfaitement respecté celle de la lettre que je cite.
- PS2 : Il me manque un mot ! Comment appelles-tu les deux courroies blanches qui ornent le torse des soldats à l'époque des guerres napoléoniennes ? Des baudriers, des sangles ? J'avoue que le mot juste m'échappe... En tous cas, celles de la Derbyshire Militia était blanches.
- Elles sont toujours blanches, puisque en peau de buffle blanchie. Ce sont les banderoles (bandoulière) 1° de la giberne - sur l'épaule gauche -(tous les fantassins en ont une) et 2° du fourreau du « sabre-briquet » (et/ou de la baïonnette) encore fréquemment porté par les fantassins au début du XIXe siècle.--Eymery (d) 29 avril 2011 à 10:55 (CEST)
- Diable ! Comment sais-tu ça ? Tu avais un arrière-arrière grand-père dans la garde impériale ? I am impressed! — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 29 avril 2011 à 22:58 (CEST)
- Je m'intéressais beaucoup aux costumes et aux (beaux) uniformes quand j'avais l'âge de Lydia (et que je voulais travailler dans le dessin). Mais j'ai trouvé un site internet sur l'armée napoléonienne pour contrôler mes souvenirs (je n'ai malheureusement pas noté son adresse).--Eymery (d) 25 février 2012 à 15:00 (CET)
- Diable ! Comment sais-tu ça ? Tu avais un arrière-arrière grand-père dans la garde impériale ? I am impressed! — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 29 avril 2011 à 22:58 (CEST)
- Elles sont toujours blanches, puisque en peau de buffle blanchie. Ce sont les banderoles (bandoulière) 1° de la giberne - sur l'épaule gauche -(tous les fantassins en ont une) et 2° du fourreau du « sabre-briquet » (et/ou de la baïonnette) encore fréquemment porté par les fantassins au début du XIXe siècle.--Eymery (d) 29 avril 2011 à 10:55 (CEST)
- PS2 : Il me manque un mot ! Comment appelles-tu les deux courroies blanches qui ornent le torse des soldats à l'époque des guerres napoléoniennes ? Des baudriers, des sangles ? J'avoue que le mot juste m'échappe... En tous cas, celles de la Derbyshire Militia était blanches.
Plan de l'article
modifierIl me semble qu'on pourrait reprocher à l'article un certain doublonnage entre la section Portrait et la section Deux images contradictoires. Il me semble que pour quelqu'un qui débarque un peu là dedans, la co-existence de ces deux sections génère des redites, en tous cas des retours en arrière.
En cherchant à préciser ma remarque, je dirais que la section Portrait traite déjà, par la force des choses, les Deux images contradictoires, avec la même opposition entre les deux images que Wickham renvoit, y compris suite à la longue lettre de Darcy, évoquée dans les deux sections.
Je n'ai pas de solutions évidentes, mais j'aurais tendance à fusionner les deux sections en une seule, introduite par un bref « Portrait », et conservant ensuite les deux parties, « Un héros romantique » et « Personnage retors », qui accueilleraient tout le reste.
Cette fusion me paraît d'autant plus souhaitable que même la section suivante, « Traitement littéraire » n'est pas sans présenter quelques redondances, même si c'est bien trop léger et trop diffus pour constituer un problème.
— Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 28 avril 2011 à 22:03 (CEST)
- T'as le droit de pas être d'accord, hein ! Si j'ai mis cette remarque, c'est en me disant que d'un côté ça n'était pas bien grave, mais que de l'autre côté, il y avait quand même une bonne chance que quelqu'un d'autre te la fasse. Donc, tant qu'à faire, autant anticiper... — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 29 avril 2011 à 19:29 (CEST)
- En fait, j'attendais quelqu'un me fasse ce reproche pour modifier l'article, renâclant devant l'effort supputé, mais les suggestions liées à la milice m'ont donné le petit élan de courage qui me manquait . J'attends tes commentaires à la nouvelle présentation.--Eymery (d) 30 avril 2011 à 14:44 (CEST)
- Plus de problème, et « bon pour le label » : l'article me parait mieux équilibré et plus complet . — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 30 avril 2011 à 15:23 (CEST)
- En fait, j'attendais quelqu'un me fasse ce reproche pour modifier l'article, renâclant devant l'effort supputé, mais les suggestions liées à la milice m'ont donné le petit élan de courage qui me manquait . J'attends tes commentaires à la nouvelle présentation.--Eymery (d) 30 avril 2011 à 14:44 (CEST)
Relecture post label
modifierBonjour. Pour la date anniversaire de la labellisation de l'article, je l'ai relu et ai remarqué :
- Attention à ne pas mettre de source dans l'introduction, mais plutôt dans le corps de l'article.
Merci. TiboF® 15 mai 2014 à 17:45 (CEST)
Et alors quid de la ré-apparition de Wickham dans le roman de PD James"Death Comes to Pemberley" (2012) ?
modifierJe suis très étonné que les fans de Jane Austen n'aient pas pensé à commenter la ré-apparition du "wicked Wickham" dans le superbe roman de PD James "Death Comes to Pemberley" !